[Information] DC Comics : Questions-Réponses

Discussion générale autour de DC Comics et Vertigo qui mélange VO et VF (attention aux spoilers)
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Mocassin
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Re: [Information] DC Comics : Questions-Réponses

Message par Mocassin »

Bah on sait bien que les New 52 c'est pas la meilleure période de DC, encore moins pour Martian Manhunter il me semble :sleep

Mais merci pour la recommandation Riddler, je vais me prendre Son of Mars d'Ostrander du coup ! :D
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GeronoHous
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Re: [Information] DC Comics : Questions-Réponses

Message par GeronoHous »

J'ai une petite question qui me trotte dans la tête depuis quelques semaines, je voudrais commencer à me mettre à la VO pour améliorer mon anglais (en partie) et pour pouvoir plus échanger avec vous sur les nouveautés.

Par contre, je n'ai clairement pas les moyens de suivre X séries supplémentaires, tout en achetant du Urban à côté, alors bon… Vous voyez tous où je veux en venir! Est ce que lire des scans est bien vu? Je sais que dans les mangas cela se fait beaucoup mais je ne sais pas comment s'est perçu dans la communauté Comics?
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Vittorini
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Re: [Information] DC Comics : Questions-Réponses

Message par Vittorini »

Personne ne peut t’en vouloir d’accéder à la culture, peu importe les moyens, si tu n’as pas une situation financière confortable ou si La publication n’est pas accessible légalement.

Néanmoins, force est de constater qu’il est toujours rageant de voir des milliers et des milliers d’utilisateurs consommer un produit sans jamais le soutenir, ce qui, dans le cas des petites séries, est forcément fatal, a fortiori dans le contexte actuel.

En conclusion : tu fais comme tu veux.
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Resendes a écrit : 19 juil. 2023 15:05 Ah oui tu es chaud ! Je t'envie haha
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GeronoHous
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Re: [Information] DC Comics : Questions-Réponses

Message par GeronoHous »

J'ai l'impression que mon message t'a énervé?
Je ne fais pas çà par gaieté de cœur, et je continuerai à acheter à côté du Urban et même peut être (voire sans doute) du single VO dorénavant mais je ne pourrai pas acheter tout ce que je vais lire, ce n'est pas possible.

Je ne sais pas comment vous faites pour acheter tout ce que vous lisez chaque semaine, quel est votre budget comics par mois?
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Vittorini
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Re: [Information] DC Comics : Questions-Réponses

Message par Vittorini »

Ah non, même pas !

Je te prie de bien vouloir m’excuser, si tu y as vu de l’agacement ou de l’énervement.

Mais je pense sincèrement que c’est au lecteur de décider de comment il veut consommer. Après, en tant que passionné, forcément je vais aborder les conséquences de tel ou tel type de consommation.

Pour ce qui est de mon budget comics, il s’est fortement cassé la tronche en un an.

Je suis passé de 150€/mois en singles à, en moyenne 30€. Ce qui me revient le plus cher, c’est lorsque je prends des variants et/ou plusieurs exemplaires quand j’ai vraiment envie de soutenir un titre et d’envoyer un message à l’éditeur.

Ce qui fait que depuis un an, je lis désormais très peu de série en général, et encore moins de séries chez DC. Je dois être passé d’une trentaine d’ongoing à une seule ongoing et 2-3 séries limitées (bon, chez Marvel, en ce moment, c’est plutôt l’inverse !)

Pour réduire les coups, y a pas vraiment de secrets : déjà, je commande sur archonia pour avoir les prix les plus bas, voire des comics offerts, je choppe énormément de back issues en occasion et je lis principalement sur ComiXology lorsque les comics sont en promotion pour économiser quasiment 90% du prix.

Voilà pour les petites précisions. Mais, encore une fois, personne ici ne te reprochera jamais de lire, quelque soit les moyens.

Pour être honnête avec toi, je crois qu’on est finalement très très peu à encore payer nos singles.

En tout cas, au plaisir de te lire dans la section VO !
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Resendes a écrit : 19 juil. 2023 15:05 Ah oui tu es chaud ! Je t'envie haha
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GeronoHous
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Re: [Information] DC Comics : Questions-Réponses

Message par GeronoHous »

Non non pas de problèmes, mais je sais que c'est un sujet toujours un peu délicat à aborder!
J'aimerai pouvoir me payer toutes les séries qui me font envie mais clairement ce n'est pas possible financièrement.
Alors c'est sur que je ne pourrai pas acheter tous les comics que je lirais en scan mais j'essaierai de plus en plus à acheter des TPB en VO.

Je ne connais pas Archonia, j'irai voir ca. Et je pense que je vais beaucoup me tourner vers l'occasion aussi pour réduire la voilure. Comixology aussi peut être une bonne idée pour commencer et rester tout de même dans la légalité.

Merci pour toutes ces pistes, et ton retour!
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kasongo
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Re: [Information] DC Comics : Questions-Réponses

Message par kasongo »

Peut-être une réponse à une question que certain se pose. De quoi Gotham est-il le nom ?
Zack Snyder | Motion comic director
« Il appartient aux créateurs de ne pas donner au public exactement ce qu'il veut »
« Mépriser gratuitement sur internet est devenu un divertissement »
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jb681131
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Re: [Information] DC Comics : Questions-Réponses

Message par jb681131 »

kasongo a écrit : 18 oct. 2019 10:26 Peut-être une réponse à une question que certain se pose. De quoi Gotham est-il le nom ?
...
Ou alors il y a l'intro de Gotham Central vol.1:
GOTHAM POLICE BLUES
Par Lawrence Block

Nous avons toujours su qu'en fait , c'était New York.

Oui, d'accord, ils appelaient ça Gotham City. C'est là que le Batsignal illumine la nuit comme une lune supplémentaire, et c'est là que la Batmobile n'a jamais eu à faire le tour du quartier pour trouver à se garer. C'est à Gotham que vivent le Joker, le Sphinx et le Pingouin. C'est dans ces rues et sur ces toits que Batman et Robin le jeune prodige mènent leur guerre sans fin contre les forces du mal.

C'était Gotham. Et c'est tout à fait normal d'appeler ça un univers alternatif de fiction graphique. Mais nous ne sommes pas idiots non plus. Nous avons toujours su de quelle ville ils parlaient, quel que soit le nom qu'ils lui donnent, quel que soit le nom de ses rues, des ses journaux et de ses citoyens.

Ils parlent de New York.
Sinon pourquoi l'appeler Gotham ?

La vraie Gotham, il est peut-être intéressant que vous le sachiez, était en Angleterre. C'était une bourgade du Nottinghamshire. Le nom signifiait "le vilage des boucs" en anglo-saxon, ce qui pourrait donner à penser que les habitants élevaient des chèvres et se fichaient bien qu'on le sache. Vers le treizième siècles, les Gothamiens c'étaient fait une réputation de "fous qui étaient sages" en feignant l'idiotie pour éviter de payer leurs taxes au prince Jean (il y avait quelque chose, chez Jean, qui n'inspirait pas confiance; peut-être le saviez vous, mais c'est contre lui qu'en 1215, les paires du royaume imposèrent la Magna Carta, la grande charte qui devint les fondements des libertés publiques en Grande-Bretagne, donnant aux citoyens des droits comme le jugement devant un jury. Mais je digresse).

Le prince Jean n'était pas là depuis longtemps quand les Hollandais achetèrent l’île de Manhattan et y fondèrent une ville appelé New-Amsterdam. Et c'est là, près de deux siècle plus tard en 1807, que Washington IRVING publia une revu satirique intitulé Salmagundi; or The Whim-whams and Opinions of Lancelot Langstaff, Esq. & Others, dans laquelle il se référait à la cité comme à "Gotham". L'emploi de ce nom par IRVING impliquait que ses habitants étaient gonflés de leur propre importance et frivoles, mais le nom fini par perdre ses connotations, et dura.

Et Washington IRVING avait le chic pour nommer les choses. Salmagaundi, qui ressemble à une potée pour pirate ou à une poignée de lettres laissées de coté à la fin d'un partie de Scrable, devint le nom d'un club d'artistes; fondé en 1871, il existe encore aujourd'hui, et ses locaux se tardent d'avoir le dernier porche à l'ancienne sur la Cinquième Avenue. En attendant IRVING fit suivre Salmagaundi par Un Histoire de New York, écrite sous le pseudonyme de Dietrich KNICKERBOKER, visiblement un vieillard aigri d'origine hollandaise. Encore un nom qui a survécu aux années et qu'on trouve encore attaché à divers institutions new-yorkaise, dont un groupe de garçons assez grands qui passe le temps en lançant une balle dans un panier. Mais je crois que je dégraisse à nouveau.

En 1844, Edgar Alan POE écrivit une série de chroniques satiriques de la vie quotidienne à New York, qu'il intitula Doings in Gotham (il avait vécu en plusieurs endroits de la ville, à Greenwich Village, sur la 84ème rue dans un cottage du Bronx qui existe encore et est devenu un musé à sa gloire). L'auteur du Corbeau ne semble pas avoir trouvé les rues de Gotham trop dangereuses, mais semble les avoir qualifiées "à quelques rares exceptions près, d’insupportablement sales". Il en vint à se plaindre des 50.000 dollars dépensés tous les ans pour l'entretient de la voirie, et proposa une alternative : "les contractants devraient payer une patente pour le privilège de nettoyer les rues, et surtout de garder les déchets. Ils tireraient grand profit de cet arrangement. Dans toute grande ville, les jardiniers et les maraîchers pourraient tout à fait accepter un contrat de ce genre."

Vous me croiriez si vous voulez, mais la proposition de POE n'est jamais tombée dans les bonnes oreilles, et encore à ce jour, la municipalité dépense des sommes folles pour faire nettoyer les rues. Et la facture se monte à bien plus que 20.000 dollars.

William Sydney PORTER, que vous connaissez peut-être sous le nom d'O. HENRY, a vécu à New York de 1902 à sa mort en 1910. Nombre de ses histoires, y compris celles publiées dans The Four Million, se déroulaient à New York. Mais quand il appelait la ville "Gotham", il ne faisait qu'employer un sobriquet passé depuis longtemps dans le langage courant de la région. Mais il en avait trouvé d'autres, comme par exemple "Bagdad du Métro". Voilà une phrase qui devait sonner différemment à l'époque. Un siècle plus tard, par contre...

Mais oublions le nom. Imaginons que la ville se soit appelée autrement, o u même n'ait pas eu de nom ? Aurait-elle pu être autre chose que New York ?

En 1939, quand Bob KANE commença à travailler sur Batman, le paysage urbain à lui tout seul suffisait à nous faire comprendre ce qu'il avait en tête. Les tours et les gratte-ciels définissaient New York, à une époque où le bâtiment le plus haut, dans la plupart des villes, était le château d'eau.

Les choses ont un peu changé, et vous n'avez pas à aller bien loin pour trouver un patelin avec une vraie skyline. Mais la hauteur des immeubles n'était pas le seul facteur qui faisait de New York le décor parfait des aventures de Batman, et le décor où opèrent les flics de Gotham, ceux qui mènent le bon combat dans ces pages.

Ce n'est pas la dangerosité de ses rues non plus. New York, quelle que soit sa réputation, a un taux de criminalité nettement inférieur par rapport aux autres grandes villes du pays, et il continue à descendre. La gentrification à amélioré Harlem, et a rendu méconnaissable le Lower East Side. De nos jours, il faut quitter Manhattan et pas mal chercher pour trouver un vrai quartier pourri.

Donc ce n'est pas la criminalité, et ce ne sont pas les grands immeubles. Alors quoi ? La réponse doit se trouver quelque part dans cette vieille blague new-yorkaise "C'est un touriste qui demande à un New-Yorkais : mais y a donc personne pour me dire comment on va à l'Empire State Building ?"

L'énergie new-yorkaise va bien au-delà que tout ce que vous pourriez trouver ailleurs. C'est sans doute trop pour certains, ça les épuise, mais pour les autres, cela nous galvanise et nous anime.

Cela nous donne la "New York Edge", qui est un peu plus qu'une simple attitude. Reggie JACKSON, qui a passé quelques unes de ses meilleurs années dans un stade du Bronx, a souri quand on lui a demandé sou sentiment envers la ville : "Si vous donnez la première ligne à un New-Yorkais, il prendra le reste de la page avec."

Et puis franchement, pouvez-vous imaginer le Joker se faisant les dents sur les flics d'Albuquerque ? Le Sphinx envoyant ses énigmes à la police de Fargo ? Pouvez-vous vous représenter Catwoman à Cleveland, le Pingouin à Peoria ou Double-Face à Dayton Beach ? Ou notre méchant du jour, le glaçant Mister Freeze à, disons, Fresno ?

Je me disais aussi.
C'est Gotham City, baby. Faudra t'y faire.
Lawrence BLOCK est vétérant du polar, lauréat en 1994 du Grand Master Award décerné par l'association des romanciers de polar new-yorkais : les Mystery Writters of America.
Il a créé des personnages aussi mémorables et dissemblables que le privé Matt Scudder (incarné à l’écran par Jeff BRIDGES dans Huit millions de façons de mourir), le libraire cambrioleur Bernie Rhodenbarr, le philatéliste assassin Keller ou l'agent secret insomniaque Evan Tanner. Il collectionne depuis prix et récompenses dans le monde entier. Et si lui et sa femme Lynne sont d'infatigable voyageurs, leur premier amour reste New York.
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jb681131
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Re: [Information] DC Comics : Questions-Réponses

Message par jb681131 »

kasongo a écrit : 18 oct. 2019 10:26 Peut-être une réponse à une question que certain se pose. De quoi Gotham est-il le nom ?
...
Ou alors il y a l'intro de Gotham Central vol.1:
GOTHAM POLICE BLUES
Par Lawrence Block

Nous avons toujours su qu'en fait , c'était New York.

Oui, d'accord, ils appelaient ça Gotham City. C'est là que le Batsignal illumine la nuit comme une lune supplémentaire, et c'est là que la Batmobile n'a jamais eu à faire le tour du quartier pour trouver à se garer. C'est à Gotham que vivent le Joker, le Sphinx et le Pingouin. C'est dans ces rues et sur ces toits que Batman et Robin le jeune prodige mènent leur guerre sans fin contre les forces du mal.

C'était Gotham. Et c'est tout à fait normal d'appeler ça un univers alternatif de fiction graphique. Mais nous ne sommes pas idiots non plus. Nous avons toujours su de quelle ville ils parlaient, quel que soit le nom qu'ils lui donnent, quel que soit le nom de ses rues, des ses journaux et de ses citoyens.

Ils parlent de New York.
Sinon pourquoi l'appeler Gotham ?

La vraie Gotham, il est peut-être intéressant que vous le sachiez, était en Angleterre. C'était une bourgade du Nottinghamshire. Le nom signifiait "le vilage des boucs" en anglo-saxon, ce qui pourrait donner à penser que les habitants élevaient des chèvres et se fichaient bien qu'on le sache. Vers le treizième siècles, les Gothamiens c'étaient fait une réputation de "fous qui étaient sages" en feignant l'idiotie pour éviter de payer leurs taxes au prince Jean (il y avait quelque chose, chez Jean, qui n'inspirait pas confiance; peut-être le saviez vous, mais c'est contre lui qu'en 1215, les paires du royaume imposèrent la Magna Carta, la grande charte qui devint les fondements des libertés publiques en Grande-Bretagne, donnant aux citoyens des droits comme le jugement devant un jury. Mais je digresse).

Le prince Jean n'était pas là depuis longtemps quand les Hollandais achetèrent l’île de Manhattan et y fondèrent une ville appelé New-Amsterdam. Et c'est là, près de deux siècle plus tard en 1807, que Washington IRVING publia une revu satirique intitulé Salmagundi; or The Whim-whams and Opinions of Lancelot Langstaff, Esq. & Others, dans laquelle il se référait à la cité comme à "Gotham". L'emploi de ce nom par IRVING impliquait que ses habitants étaient gonflés de leur propre importance et frivoles, mais le nom fini par perdre ses connotations, et dura.

Et Washington IRVING avait le chic pour nommer les choses. Salmagaundi, qui ressemble à une potée pour pirate ou à une poignée de lettres laissées de coté à la fin d'un partie de Scrable, devint le nom d'un club d'artistes; fondé en 1871, il existe encore aujourd'hui, et ses locaux se tardent d'avoir le dernier porche à l'ancienne sur la Cinquième Avenue. En attendant IRVING fit suivre Salmagaundi par Un Histoire de New York, écrite sous le pseudonyme de Dietrich KNICKERBOKER, visiblement un vieillard aigri d'origine hollandaise. Encore un nom qui a survécu aux années et qu'on trouve encore attaché à divers institutions new-yorkaise, dont un groupe de garçons assez grands qui passe le temps en lançant une balle dans un panier. Mais je crois que je dégraisse à nouveau.

En 1844, Edgar Alan POE écrivit une série de chroniques satiriques de la vie quotidienne à New York, qu'il intitula Doings in Gotham (il avait vécu en plusieurs endroits de la ville, à Greenwich Village, sur la 84ème rue dans un cottage du Bronx qui existe encore et est devenu un musé à sa gloire). L'auteur du Corbeau ne semble pas avoir trouvé les rues de Gotham trop dangereuses, mais semble les avoir qualifiées "à quelques rares exceptions près, d’insupportablement sales". Il en vint à se plaindre des 50.000 dollars dépensés tous les ans pour l'entretient de la voirie, et proposa une alternative : "les contractants devraient payer une patente pour le privilège de nettoyer les rues, et surtout de garder les déchets. Ils tireraient grand profit de cet arrangement. Dans toute grande ville, les jardiniers et les maraîchers pourraient tout à fait accepter un contrat de ce genre."

Vous me croiriez si vous voulez, mais la proposition de POE n'est jamais tombée dans les bonnes oreilles, et encore à ce jour, la municipalité dépense des sommes folles pour faire nettoyer les rues. Et la facture se monte à bien plus que 20.000 dollars.

William Sydney PORTER, que vous connaissez peut-être sous le nom d'O. HENRY, a vécu à New York de 1902 à sa mort en 1910. Nombre de ses histoires, y compris celles publiées dans The Four Million, se déroulaient à New York. Mais quand il appelait la ville "Gotham", il ne faisait qu'employer un sobriquet passé depuis longtemps dans le langage courant de la région. Mais il en avait trouvé d'autres, comme par exemple "Bagdad du Métro". Voilà une phrase qui devait sonner différemment à l'époque. Un siècle plus tard, par contre...

Mais oublions le nom. Imaginons que la ville se soit appelée autrement, o u même n'ait pas eu de nom ? Aurait-elle pu être autre chose que New York ?

En 1939, quand Bob KANE commença à travailler sur Batman, le paysage urbain à lui tout seul suffisait à nous faire comprendre ce qu'il avait en tête. Les tours et les gratte-ciels définissaient New York, à une époque où le bâtiment le plus haut, dans la plupart des villes, était le château d'eau.

Les choses ont un peu changé, et vous n'avez pas à aller bien loin pour trouver un patelin avec une vraie skyline. Mais la hauteur des immeubles n'était pas le seul facteur qui faisait de New York le décor parfait des aventures de Batman, et le décor où opèrent les flics de Gotham, ceux qui mènent le bon combat dans ces pages.

Ce n'est pas la dangerosité de ses rues non plus. New York, quelle que soit sa réputation, a un taux de criminalité nettement inférieur par rapport aux autres grandes villes du pays, et il continue à descendre. La gentrification à amélioré Harlem, et a rendu méconnaissable le Lower East Side. De nos jours, il faut quitter Manhattan et pas mal chercher pour trouver un vrai quartier pourri.

Donc ce n'est pas la criminalité, et ce ne sont pas les grands immeubles. Alors quoi ? La réponse doit se trouver quelque part dans cette vieille blague new-yorkaise "C'est un touriste qui demande à un New-Yorkais : mais y a donc personne pour me dire comment on va à l'Empire State Building ?"

L'énergie new-yorkaise va bien au-delà que tout ce que vous pourriez trouver ailleurs. C'est sans doute trop pour certains, ça les épuise, mais pour les autres, cela nous galvanise et nous anime.

Cela nous donne la "New York Edge", qui est un peu plus qu'une simple attitude. Reggie JACKSON, qui a passé quelques unes de ses meilleurs années dans un stade du Bronx, a souri quand on lui a demandé sou sentiment envers la ville : "Si vous donnez la première ligne à un New-Yorkais, il prendra le reste de la page avec."

Et puis franchement, pouvez-vous imaginer le Joker se faisant les dents sur les flics d'Albuquerque ? Le Sphinx envoyant ses énigmes à la police de Fargo ? Pouvez-vous vous représenter Catwoman à Cleveland, le Pingouin à Peoria ou Double-Face à Dayton Beach ? Ou notre méchant du jour, le glaçant Mister Freeze à, disons, Fresno ?

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C'est Gotham City, baby. Faudra t'y faire.
Lawrence BLOCK est vétérant du polar, lauréat en 1994 du Grand Master Award décerné par l'association des romanciers de polar new-yorkais : les Mystery Writters of America.
Il a créé des personnages aussi mémorables et dissemblables que le privé Matt Scudder (incarné à l’écran par Jeff BRIDGES dans Huit millions de façons de mourir), le libraire cambrioleur Bernie Rhodenbarr, le philatéliste assassin Keller ou l'agent secret insomniaque Evan Tanner. Il collectionne depuis prix et récompenses dans le monde entier. Et si lui et sa femme Lynne sont d'infatigable voyageurs, leur premier amour reste New York.
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urbanvspanini10
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Re: [Information] DC Comics : Questions-Réponses

Message par urbanvspanini10 »

Salut tous le.monde !

J'aimerais avoir votre avis sur un personnage de la JSA qui m'a toujours perturbé.
Voici une image pour expliquer ma perturbation :
Image

On est d'accord qu'elle ne rien du tous sous sa jupe ? Genre qu'elle est nue ??
Voilà est ce juste une impression de mon esprit mal tourné ou j'ai raison ?
Modifié en dernier par urbanvspanini10 le 15 déc. 2019 13:27, modifié 2 fois.
Sondage du meilleur event DC 2nd Tour 2/2 :https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIp ... sp=sf_link
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