Comparons ce qui est comparable : je veux bien croire que Doomsday Clock ne soit pas parfait (on ne nous fera pas croire que les parties sur Wally, la JSA et la Legion n’ont pas subi de réécritures) ou que l’on n’adhère pas à la proposition de Geoffrey Johns, mais qu’on aime ou pas, il y a une véritable recherche esthétique et stylistique, au-delà même du propos de l’œuvre et de sa dimension metatextuelle.
Quant à Joshua Williamson, on parle d’un auteur qui navigue à vue et doit être le seul auteur que je connaisse à créer des incohérences avec ses propres arcs d’un numéro à l’autre, voire même d’une page à l’autre. Il n’a aucun plan, ni aucune ambition, à part bricoler des scènes cool avant de voir son édifice lui retomber inévitablement sur la tronche.
Williamson et la structure narrative, c’est ça :
Je me permets de rappeler que, si cette Crisis est toujours d’actualité, elle est chapeautée par Joshua Williamson.
Et en terme d’architecte bankable, il ne reste plus grand monde chez DC. A part Bendis et Taylor, et on sait très bien que c’est pas la philosophie qui les étouffe.
En bref, t’as pas fini d’économiser ton temps et ton argent. Sinon, il reste Marvel, Image, IDW et BOOM! pour les bonnes séries.