Dark Nights : Death Metal (2020)

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Vittorini
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Re: Dark Nights : Death Metal (2020)

Message par Vittorini »

Petite priviou de Last Stories of the DC Universe et ça a l'air franchement pas mal ! :D

https://aiptcomics.com/2020/12/05/dc-pr ... niverse-1/
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mavhoc
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Re: Dark Nights : Death Metal (2020)

Message par mavhoc »

Enfin je reprends la suite de Death metal.

On m’avait prévenu, mais indéniablement Robin King #1 parvient à être le pire numéro de l’event. Outre un dessin ayant certes du caractère, mais n’étant pas du tout agréable pour moi, le numéro ne raconte pas grand-chose, répétant l’origin story déjà narrée du personnage, développant un peu son background le liant au Batman qui rit tout en cherchant à produire une opposition qui, si elle peut être intéressantes entre deux Evil Batmen, est ici sans grande saveur, les deux étants finalement proche dans leurs personnalités malgré des angles de vue différents.
Le numéro sert uniquement à être violent, aussi bien dans le Dark Multivers que dans notre monde où Robin King assassine avec violence Animal Man, Blue Beetle et Red Tornado. Déjà on l’avait vu tuer d’autres héros classiques, signe symbolique de l’opposition aux héros d’antan, trop lumineux, trop optimiste. Le message meta peut faire sourire et nous faire espérer que derrière Death Metal se cache finalement la critique de ce jeunisme sombre que l’on a subi dans le comics pour revenir à une volonté de continuité lumineuse et respectable.
Pour autant, ce que l’on subit visuellement ne se justifie nullement et la lecture est aussi pénible que peu utile.

Nous avons ensuite un court récit mettant en opposition Signal contre un autre Batman maléfique. Le combat est aussi court que facile, la victoire arrivant bien trop facilement à Signal, Robin, Spoiler et Orphan. On sera cependant heureux de voir tous ces personnages même si on regrettera que ce ne soit pas eux les héros principaux.



Le tie-in Infinite Hour Exxxtreme ! #1 pour sa part est une lecture fort différente, puisqu’elle repose tout simplement sur la quête de Lobo, confiée par Luthor, visant à retrouver le Death Metal, ultime métal en lien avec l’event originel de Snyder, portant le même nom.
La lecture, disons le, est totalement facultative ici. Mais face aux délires cosmiques de Snyder, face à l’engagement dans la continuité, face à tout ce sérieux, Lobo est ici parfaitement écrit dans son rôle de Main Man.
C’est assez drôle, sans grande envergure et sans grande utilité puisqu’on peut directement sauter à la conclusion, mais c’est efficace. Même les nouveaux Batmen qu’on voit ici sont plus ridicules que dangereux. Sans aucune pression, sans aucun risque, en contre-partie de l’atmosphère lourde, remplie d’échecs, de Death Metal, ce numéro fait quand même pas mal de bien !


Et finalement, me voilà enfin arrivé à Death Metal #5, numéro que j’ai trouvé plutôt agréable, je dois dire. Comme d’habitude avec Death Metal, on est sur quelque chose de totalement bicéphale, d’un côté c’est over-the-top à souhait, dans un pur délire à la Snyder, de l’autre, c’est rempli de bonnes intentions et d’une certaine douceur.
Wonder Woman est vraiment le personnage principal ici, pour notre plus grand plaisir tant elle est bien écrie. Batman étant totalement en retrait, loin derrière Luthor et Superman.
On regrettera pourtant la tendance qu’à Snyder à aller vite sur certains points. Son usage de Cyborg-Superman fait grincer des dents, Superboy-Prime est quasi-absent aussi, inexploité au possible. Le retour des Lanterns est non justifié et finalement tout va assez vite. Ca reste agréable à lire, plutôt bon je trouve.
Surtout, j’ai aimé le débat meta entre Wonder Woman qui a trop tenté la crisis-energy, tentant en effet de réaliser une Crise : une reconstruction du monde, là où c’est bien l’anti-crisis qu’est Death Metal : assumer l’intégralité du passé, assumer la vérité de ce qui a eu lieu.
Si Bitto a déjà dit sur la SB ne pas aimer ce côté « non-sélection », je trouve que Snyder a au moins le mérite d’une réelle réflexion à ce propos et d’une opposition à la nature d’une Crisis chez DC : sélectionner pour diriger ensuite dans un sens nouveau l’ensemble. Snyder prétend bien plutôt faire ce que DC ne fait plus depuis longtemps : assumer tout, assumer le passé, ne pas le cacher. Si bien entendu, on voit ici se tenir la promesse de Rebirth, on peut aussi voir que Snyder n’entend pas cacher les épisodes honteux, notamment New52. Et il fallait bien que ça soit Snyder à l’écriture, celui qui justement a fait sa carrière sur cette période, pour ne rien vouloir effacer.
Il y a tout cet arrière-plan d’une opposition entre l’idéalisme et la vérité que je trouve très bon et l’usage que fait Snyder de Wonder Woman, en plus d’être de qualité, est encore plus cohérent.

Bien entendu, on va peut être râler de ce que cela va donner au multivers DC suite à Death Metal, mais j’aime la vision engagé et engageante de Snyder sur la continuité. J’aime cette réflexion personnelle qui lui est propre, et même si tout cela est mis en scène de manière parfois un peu fofolle, on ne peut pas nier qu’il y a tout de même de l’intelligence derrière.
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Vittorini
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Re: Dark Nights : Death Metal (2020)

Message par Vittorini »

Si je peux juste préciser ce que je disais : je suis totalement pour le fait que tout existe, mais à la lecture de ce numéro, j’avais un peu l’impression que Snyder mettait sur un même pied d’égalité chaque récit, ce que je trouve déjà plus discutable. On a quand même de belles idées de merde qui méritent amplement de disparaître.

Cela dit, je pense que je relirai DM #5 avec un peu plus de recul.
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mavhoc
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Re: Dark Nights : Death Metal (2020)

Message par mavhoc »

Vittorini a écrit : 08 déc. 2020 12:31 Si je peux juste préciser ce que je disais : je suis totalement pour le fait que tout existe, mais à la lecture de ce numéro, j’avais un peu l’impression que Snyder mettait sur un même pied d’égalité chaque récit, ce que je trouve déjà plus discutable. On a quand même de belles idées de merde qui méritent amplement de disparaître.

Cela dit, je pense que je relirai DM #5 avec un peu plus de recul.
Je pense justement que l'idée est que rien ne disparaisse du tout et que tout ait ontologiquement le même poids. Après, pas sûr que les auteurs vont tout mettre en avant de la même manière. Mais il s'agit bien ici d'assumer et de ne pas dire "non mais ça a eu lieu, mais maintenant on dit que non". Il s'agirait bien plutôt, il me semble de dire "oui, ça a eu lieu, on l'assume mais on ne va plus mettre cela en avant".
A titre personnel, je trouve que justement la thématique de la vérité est ici vraiment présenté comme "assumé", comme devant être le fait de ne pas fuir ses erreurs tout, en même temps, avouant la grandeur de l'héritage.

J'ai vraiment lu le discours Luthor/Diana comme étant d'une part le fait de louer le grand héritage de DC et, en même temps, dire que pour le faire pleinement vivre et être honnête face à celui-ci on ne peut le sélectionner mais on doit le prendre dans tout ce qui le compose.
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Bonni
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Re: Dark Nights : Death Metal (2020)

Message par Bonni »

J'ai lu The Last Stories of DC Universe
Et bah le numéro est à la hauteur de mes attentes !
Une grande place laissée à la partie sur les Titans, que j'ai trouvé bien menée niveau scénario et avec des très bons dessins, j'ai vraiment beaucoup aimé.
La partie Green Arrow/Black Canary était vraiment bien aussi, le fait d'utiliser un certain personnage amène une dynamique intéressante et le numéro se conclut sur quelque chose qui fait quand même plaisir !
Celle sur Green Lantern était assez sympa, même si le scénario est pas révolutionnaire les idées sont bonnes.
La partie sur la Bat-family surprend dans l'ambiance qui est loin de celle des titres Batman en général
Puis y a quand même une belle surprise dedans même si ça va durer sur le long terme ça reste agréable à voir.
Et la partie de Waid sur Superman avec Manapul au dessin j'ai adoré, on sent qu'il comprend le personnage et sait comment l'écrire, ici en peu de pages en plus, tout en réussissant à dégager quelque chose.
Puis la partie sur Wonder Woman pareil assez sympa.
La seule que j'ai moins apprécié c'est celle sur Aquaman, qui est pas mauvaise mais qui m'a pas accroché plus que ça.
V'là le zinzin
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Vittorini
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Re: Dark Nights : Death Metal (2020)

Message par Vittorini »

Ça faisait très longtemps que je n’avais pas relu 3-4 fois un comics DC, mais c’est chose faite avec Last Stories of The DC Universe #1.

Commençons par le négatif, Wonder Woman par Mariko Tamaki, c’était nul de chez nul. Mais vraiment. J’ai même pas détesté, c’est juste vide et on comprend pas trop où elle veut en venir. On pourrait même arguer qu’elle même doit pas trop savoir.

Aquaman, ça aurait pu être pas mal, d’autant que le sujet est très beau, mais c’est juste très mal construit. Il y avait tellement de choses à revoir et on se contente d’une petite balade dans l’océan. Un vrai coup dans l’eau.

Le reste, c’est quand même super chouette.

Le Green Arrow/Black Canary, même s’il est perturbé par une rencontre un peu gratuite et maladroite, je le trouve finalement beau ce récit. C’est pas ce que Simone a écrit de mieux, mais il sonne vrai, en tout cas pour Ollie. C’est d’ailleurs assez drôle de la voir moins convaincante avec Dinah, alors qu’elle a davantage écrit sur le personnage.

Je suis pas hyper fan du récit Batfam, principalement à cause de la trop grande importance donnée à une Barbara ENCORE ET TOUJOURS insupportable, mais aussi parce que c’est bourré de faux raccords, la faute à un artiste qui n’a pas vérifié les designs de ses personnages. J’aurais franchement préféré une dernière scène entre Bruce et Damian mais on va dire que ça passe.

J’ai aussi, forcément, beaucoup aimé le récit Superman, avec un Mark Waid et un Francis Manapul en grande forme, et qui nous font diablement plaisir en terme de références et d’inspirations. Du Superman pur jus comme on l’aime. Et je donnerais n’importe quoi pour revoir ces deux-là sur l’homme d’acier.

Grosse affection également pour le récit Titans. Ça faisait très longtemps qu’on avait pas eu un excellent récit sur l’équipe et ça fait un bien fou de les revoir. Ça manque un peu d’interactions mais j’imagine qu’on aura peut-être ça en mars.

Enfin, mon vrai coup de cœur, je crois que ça reste le Green Lantern de Jeff Lemire. J’ai un petit faible pour la relation très complexe entre Hal et Sinestro, et ici c’est vraiment exécuté à la perfection. Même chose, j’en reprendrais bien quelques numéros.

Bref, globalement une excellente anthologie qui nous rappelle pourquoi on aime DC Comics.

P.S : Mention spéciale à tous les auteurs pour avoir respecté ce qui se trouvait dans chaque récit de chaque participant. Comme quoi prendre en compte les récits des uns et des autres, c’est pas SI compliqué en fait.
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Batman293
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Re: Dark Nights : Death Metal (2020)

Message par Batman293 »

J'ai lu le passage de Waid et Manapul et j'ai plutôt aimé. C'est très Waid dans sa conception du personnage au vu des déclarations qu'il a fait il y a quelques temps dans sa FAQ, dans le sens où son Superman est une île. Bien qu'il aime profondément sa femme et son fils il existe ce sentiment de solitude, d'isolement dans ce qu'il fait. Il fait ce que les autres héros ne font pas forcément et il pense à des choses que les autres héros n'envisagent pas. Quelque part c'est Waid qui répond à Dini et son Peace on Earth, qui pousse la réflexion encore plus loin. Je trouve que le Superman de Dini était dans une aspiration contemplative, il prenait toujours le temps et la réflexion, mais celui de Waid va plus loin, comme s'il laissait ce luxe de prendre le temps aux autres en donnant intégralement le sien presque sans retenue. Je trouve l'histoire très poétique et plutôt éloignée dans la forme de ce qu'on trouve dans Superman: Birthright. Et Manapul est vraiment l'artiste idéal pour cela je trouve. Il y a vraiment quelque chose qui accompagne à merveille ce qu'écrit Waid. Et peut-être, à un moment, s'il lui reste un peu temps, il prendra du sien pour sa famille, pour eux plus que pour lui.
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Re: Dark Nights : Death Metal (2020)

Message par Vittorini »

Death Metal #6 c’est chouette mais ça traine bien trop en longueur.

Quelque part, il doit bien avoir un ou deux numéros en trop et on sent que Scotty lésine pas sur le remplissage. C’est un peu dommage de voir autant de pages artificielles dans un comic book qui est bien souvent plus intelligent qu’il n’y parait (mais on va pas refaire le match, Snyder est désormais définitivement estampillé « idiot » et « démesuré »).

J’ai pas mal aimé le discours de Rock, tout comme les quelques scènes avec Diana, et je dois bien avouer que le « One Universe » fait son petit effet. Mais il manque quelque chose. Du fond, quelque chose de plus mémorable, des dialogues qui ne sonnent pas (trop) Snyder.

Même du côté de Capullo, je ne retrouve pas la beauté et la précision des premiers numéros. A l’image de toute la série, ça a commencé très fort avant de s’essouffler à mi-chemin.

Un numéro cool, mais pas spécialement à la hauteur des enjeux et de la situation, selon moi.
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Re: Dark Nights : Death Metal (2020)

Message par urbanvspanini10 »

https://aiptcomics.com/2020/12/18/dc-pr ... -origin-1/

Un one-shot que j'attend avec impatience pour voir ce que Johns veut proposer ou rajouter a cette saga. Curieux de voir aussi si ça peut sonner comme le baroud d'honneur de Superboy-Prime ?

Réponse dans 2 jours ! :D
Sondage du meilleur event DC 2nd Tour 2/2 :https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIp ... sp=sf_link
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mavhoc
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Re: Dark Nights : Death Metal (2020)

Message par mavhoc »

Bon, comme d'habitude en ce moment, Mavhoc est à la bourre et j'ai pu tout de même récupérer là où je m'étais arrêté.
Le gros récit du moment c'est Last Stories of the DC Universe avant tout, et là, force est de constater, on a du lourd, du très lourd !
C'est vraiment le genre de récit de qualité, intelligent et bien écrit où chaque courte histoire parvient à faire sentir l'essence même des personnages et ose même des parties pris osés.

Aussi, même si j'ai eu du mal avec le côté "dernière soirée avant la grande bataille" qui me semble loin des considérations cosmiques actuelles. Même si j'ai du mal avec le fait qu'une partie de l'humanité vive normalement. Même si j'ai encore plus de mal aux faux raccords graphiques (Tim avec le costume de Damian, Barbara avec son ancien costume). Ba malgré tout cela, je trouve le numéro vraiment bon.

L'introduction et la conclusion sur les Teen Titans a la bonne idée de réaliser un bel hommage à la continuité avec toutes les périodes dont les lecteurs sont fans, le tout en claquant un petit peu la dernière monture dirigée par Damian. C'est vraiment très beau et j'ai beaucoup apprécié la présence de Defiance et des Teen Titans New52. J'ai aimé cette grande nostalgie, moi qui suis si fan de toutes ces équipes. Si je regrette presque que tant d'importance ait été donnée à Donna, je trouve la conclusion parfaite, avec l'idée du pardon et de la compréhension. C'est vraiment très beau à lire.
Je regrette également que Korry et Raven soient un peu à part. Mais qu'importe, tout cela est si beau, si fort, si plaisant à lire.
Je retiendrai deux promesses qui, à mon avis, n'arriveront pas :
-Cyborg qui reviendrait chez les Teen Titans, avec Hawk and Dove pour s'occuper des plus jeunes.
-Terra et Beast Boy qui se reparlent, cela n'étant pas arrivé depuis le retour de Terra avec Rebirth.

Comme Bitto, je trouve que le récit sur Hal Jordan et Sinestro est aussi simple qu'efficace. Si on voit encore et toujours l'ombre de Geoff Johns, si doué pour écrire ce duo, je ne peux m'empêcher de penser qu'on a là la belle mise en équipe du bien et du mal, qui est tant nécessaire. Là où Snyder nous livre dans Death Metal des équipes injustifiées et injustifiables entre héros et vilains, Lemire fait ici un effort pour nous rappeler le goût aigre-douce de cette relation.

Pour Wonder Woman, en ayant vu l'annonce de la nouvelle Justice League de Bendis et au vue d'Endless Winter, je me demande si ce récit, sans beaucoup de sens, il faut le dire, ne sert pas à annoncer cela d'une certaine manière et à refaire le point sur Wonder Woman pour l'affrontement final. Il faut dire que la thématique de l'amour de Wonder Woman comme le fait de porter les souffrances des autres demeure assez belle et plaisante et permet de ramener au centre de l'attention le personnage dans sa volonté de sauver tout le monde.

Même si graphiquement Green Arrow/Black Canary m'a moins plu, je dois avouer que dans le fond, par contre, c'était fantastique d'efficacité sans tomber dans la facilité (à la différence de Batman au hasard). Vraiment parfait, tous les amateurs de DC ont dû avoir leur coeur serré tant c'est bien amené.

Aquaman, pour sa part, ce n'était pas mauvais, mais bouarf ... Un peu facile, non ? Et surtout on pouvait s'attendre à mieux vue la thématique. La narration prend trop son temps au lieu d'aller à l'essentiel (et faux raccord avec Death metal #6 pour Mera).

Pour Batman, je suis plus dubitatif. Si j'ai beaucoup aimé le début de la relation entre Dick et Barbara dans ce numéro, force est de constater qu'elle est encore très mal écrite. Passant de celle qui flirte à celle qui refuse de flirter en deux cases, le personnage est horrible ici et je trouve que l'union Dick et Barbara conduit aussi bien à un moment touchant qu'à une certaine facilité imposée qui me dérange quelque peu.
Je trouve aussi Batman profondément Out of Characters, loin de ses enfants. Finalement chaque case est soit très réussie, soit totalement raté dans cette situation.
Je retiens pourtant le côté positif assumé : le retour d'Oracle (ce qui est déjà largement teasé depuis quelques temps) et le retour d'une relation entre Dick et Barbara.
Je pense que ça va me faire acheter la nouvelle série Nightwing.

Enfin quant à Superman, oui on a un récit très galvanisant, très "Superman" mais qui, pour moi, souffre de l'absence de cohérence dans la situation actuelle : fabriquer des lycées, construire des panneaux solaires, réparer un pont (et être filmé pendant cela), tout cela me semble ne pas coller avec l'actualité du monde de Death Metal. Si le message de Superman est des plus juste et est totalement In Characters, je trouve la situation très lointaine de ce que l'on nous propose depuis plusieurs mois par contre.



Enfin, Death Metal #6.
Bon ba c'était nul.
Ha ? Faut que j'en rajoute ?

Une bataille pas du tout bien écrite remplie d'incohérence avec les personnages et les tie-ins de Last Stories of the DC Univers. Un sentiment de "Braveheart du pauvre" alors qu'on est dans une guerre cosmique. Le duel entre Perpetua et le Darkest Knight n'en finit pas tant c'est long et long ...
Wonder Woman a une menace qui sort de nulle part et une solution qui arrive de même.
Darkseid a changé sans raison et l'Anti-Monitor est de retour en bébé, Snyder fait un clin d'oeil à Johns-2016, les fans s'en foutent, ce numéro ne servait à rien.
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