Grâce aux informations d'un vaisseau Klingon, l'Enterprise trouve les débris d'un vaisseau Terrien orbitant près d'une planète inhabitable. L'un de ces débris est téléporté sur le vaisseau, représentant le sigle NASA et le drapeau des États-Unis. Le vaisseau Terrien aurait dérivé depuis la moitié du vingt-et-unième siècle pendant plusieurs centaines d'annèes jusqu'à cette planète. Les scan de la planète révèlant une petite zone qui pourrait permettre la survie de vies humaines, Riker, Worf et Data se téléportent sur l'endroit pour enquêter sur cette anomalie.
Sur place ils tombent sur une porte tambour au milieu de nulle part. Une fois la porte franchie, ils se retrouvent dans un hôtel-casino terrien du vingtième siècle, incapables de communiquer avec l'Enterprise ou de sortir de cet endroit.
En même temps ça se comprend, les portes tambour c'est terrible quand on connaît pas.
Étant donné qu'il s'agit d'un épisode Holodeck sans Holodeck, l'ambiance fait 100% Série Originale. Riker, Worf et Data sont au premier plan et y a de bons moments qui mettent en lumière les caractères des personnages. Je retiendrai surtout ce passage où ils découvrent un squelette dans un lit. Riker sort un laconique "le pauvre diable est mort dans son sommeil", ce à quoi Worf répond "quelle horrible façon de mourir" !
Pas vraiment de danger, pas d'énigme insoluble pour se tirer de cet endroit, pas d'intrigue secondaire, et donc c'est assez plat et peu passionnant comme épisode.
Mais une jolie incohérence rétrospective apportée par Picard qui explique en début d'épisode que le dernier théorème de Fermat ("dès que "n" est un entier strictement supérieur à 2, il n'existe pas de nombres entiers strictement positifs x, y et z tels que : Xn + Yn = Zn") n'a jamais été résolu, or ce fut le cas en... 1994 ! Évidemment, à l'époque (1989) c'était toujours le statu quo, et depuis déjà plus de trois siècles, alors on avait aucune raison de penser que ça changerait. À voir rien que pour cette magnifique bourde du Capitaine Picard. Personne n'est parfait, Jean-Luc !
À suivre.