En route pour la planète Quadra Sigma III afin de porter secours à des colons pris dans une explosion de méthane, l'équipage de l'Enterprise-D se voit de nouveau pris à partie par Q, l'être omnipotent, omniscient et parfois omnichiant du Continuum Q. Ce dernier, grimé en Amiral de Starfleet, leur impose l'abandon de leur mission en téléportant tout le personnel de la passerelle de commande dans une lande déserte, à l'exception du Capitaine Picard, isolé sur la passerelle et dans l'incapacité d'en sortir ou de communiquer avec le reste de l'équipage. Là-bas il leur propose de participer à un jeu dont le but est simple, ils doivent rester en vie. Q retourne sur la passerelle et révèle le but de cette partie à Jean-Luc : le Continuum Q veut tester le Commandant Riker afin de savoir s'il est digne de reçevoir leurs pouvoirs. Pour ce faire, ils lui donneront temporairement les mêmes capacités qu'eux, et la façon dont il utilisera ces pouvoirs et son comportement seront observés. Le Capitaine parie avec Q que Riker réussira tous les tests qu'ils lui soumettront, et si il gagne, Q devra "leur lâcher la grappe".
Deuxième apparition de Q, et un titre français qui flirte avec les limites du vulgaire et de la décence, et du coup c'est rigolo. En tout cas moi, ça me fait rire.
On comprend vite que l'intérêt de cet épisode repose essentiellement sur la personnalité de Riker ainsi que sur les liens qu'il a construits avec l'équipage depuis le premier épisode, en particulier avec Picard. C'est aussi avec cet épisode qu'il instaure sa marque de fabrique, la Pose Riker (TM).
Mais surtout, on prend beaucoup de plaisir à revoir John de Lancie, aussi attachant que pervers lorsqu'il interagit avec l'Enterprise dans le rôle de Q. Et ce sont les très jolies scènes de ping-pong verbal entre Q et Picard qui font tout le sel de cet épisode. Citations de Shakespeare et références napoléoniennes en sus, du caviar.
À suivre !