Star Trek - Avant 2009 (séries, films, jeux, etc)

Pareil que pour les Comics, mais pour le cinéma et la télévision.
Avatar du membre
Trantor
Super Espoir
Messages : 558
Enregistré le : 13 janv. 2020 19:02

Re: Star Trek - Avant 2009 (séries, films, jeux, etc)

Message par Trantor »

Avatar du membre
Strax
Super Héros
Messages : 6343
Enregistré le : 30 juin 2013 05:53

Re: Star Trek - Avant 2009 (séries, films, jeux, etc)

Message par Strax »

Star Trek VI - Terre Inconnue encore vu hier soir. Ce film, je pourrais le voir cinquante fois dans l'année et jamais m'en lasser.


Image



L'explosion de la lune minière Praxis, ressource principale et stratégique de leur système solaire, a sonné le glas de l'Empire Klingon. Des négociations de paix entre l'Empire et la Fédération des Planètes Unies (dont fait partie la Terre) sont en cours lorsque Spock prend l'initiative de nommer l'Enterprise comme escorte de l'ambassadeur Gorkan, voix de paix et de raison au sein des Klingon, et ce sans consulter Kirk, pourtant extrêmement réticent à ce traité de paix (son fils ayant été assassiné par ceux de cette race).
Au cours du voyage d'escorte vers la planète où le traité sera signé, la majorité des Klingon sont cependant tués par deux inconnus après que l'USS Enterprise a visiblement tiré sur l'Oiseau de Proie Klingon. Kirk et McCoy tentent en vain de sauver la vie de Gorkan après s'être rendus auprès des survivants. Pour éviter l'escalade, Kirk et McCoy se soumettent à l'autorité Klingon qui les jugera pour meurtre. De son côté, Spock et le reste de l'équipage mèneront une enquête sur les évènements et l'origine de l'attaque et du meurtre des Klingon.

Sans difficulté mon film préféré de la saga, redoutable métaphore de la chute du bloc communiste autant que chant du cygne majestueux de l'équipage originel de l'Enterprise, le tout saupoudré d'une enquête minutieuse et plutôt bien fichue puisque précise et exhaustive sur la façon dont le coup a été préparé. Si Vince Gilligan avait tourné un film Star Trek, il aurait eu beaucoup de points communs avec celui-ci.
Terre Inconnue a eu une longue période de gestation avant de trouver son intrigue principale, que l'on doit principalement à Leonard Nimoy, à l'origine de cette idée de lier l'histoire contemporaine directe avec le film. L'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Praxis), la chute du Mur de Berlin (la ligne de démarcation entre l'Empire Klingon et la Fédération), le parallèle entre Gorkan et Gorbatchev, le sommet américano-soviétique (la planète Khitomer), le Goulag (la planète pénitentiaire Rura Penthe), tout rapporte de manière extrêmement évidente à la fin de la guerre froide (pour rappel, c'est un film de 91), et pour bien souligner la portée du rôle de Kirk, Spock se fend même d'une citation plus qu'évocatrice : "Seul Nixon pouvait aller en Chine". Pas de manichéisme, les Klingon suivaient alors l'évolution entamée dans la série The Next Generation, et l'ampleur du complot contre Gorkan et Kirk dépasse le simple antagonisme "méchants russes / gentils américains". C'est toute cette construction qui fait du film un véritable plaidoyer pour la paix.

Le film n'est pour autant pas exempt de défauts. Voir à la fin ces applaudissements, particulièrement les Romuliens qui ne sont jamais les derniers à fomenter les coups de pute envers la Fédération et l'Empire Klingon, voilà un passage qui peut par exemple vous faire sortir de l'histoire. J'ajouterais que le passage sur Rura Penthe donne l'impression de voir un autre film, tant il se démarque par son ambiance et son humour. Mais je reconnais aussi qu'étant fan absolu de ce sixième Star Trek, j'ai tendance à ne pas non plus être vraiment dérangé par ces détails.

Parce que Terre Inconnue est indubitablement le film le plus fidèle à l'esprit originel de la série, avec l'une des meilleures écritures, des dialogues riches, une mise en scène qui sait toujours mettre en avant l'équipage, les antagonismes (le dîner entre l'équipage proche de Kirk et la délégation Klingon), les liens forts (Spock / Kirk / McCoy), les moments de doute et de réflexion solitaires (en particulier ceux de Kirk et Spock), le merveilleux comme la fatalité (symbolisés à merveille par la thématique de la fin des aventures de la première génération).
Après La Colère de Khan, Nicholas Meyer réalise son second film Star Trek avec Terre Inconnue. Il avait également participé au scénario de Retour sur Terre, ce qui fait de lui l'un des architectes des trois meilleurs films de la saga. Il fait montre ici d'une attention aux détails et d'un respect strict des enjeux dignes d'éloges, tout est finement préparé pour que le spectateur attentif ne se sente frustré par d'éventuels raccourcis scénaristiques (encore une fois, un souci du détail digne d'un Vince Gilligan). C'est un plaisir de revoir le film une fois que l'on a compris qui fait quoi à tel moment, et de voir à quel point le comportement de ces personnes mène logiquement au déroulement des évènements.

Même parmi mes films cultes, il y en a très peu que je pourrais revoir des dizaines de fois dans l'année sans jamais m'en lasser. Terre Inconnue en fait définitivement partie.


Modifié en dernier par Strax le 19 août 2021 20:59, modifié 1 fois.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Avatar du membre
Strax
Super Héros
Messages : 6343
Enregistré le : 30 juin 2013 05:53

Re: Star Trek - Avant 2009 (séries, films, jeux, etc)

Message par Strax »

J'avais prévu de commencer par des revues de la première série, celle de 66, mais j'avais aussi énormément envie de revoir The Next Generation en intégrale cet été, alors je commence donc par TNG. ^^


Saison 1 épisodes 1-2
Rendez-vous à Farpoint / Encounter at Farpoint (1ère et 2ème partie)
Image


C'est un nouvel environnement qui s'impose aux yeux du Capitaine Jean-Luc Picard de la Space Force Starfleet. En effet, il entre aux commandes d'un nouveau vaisseau stellaire de classe Galaxy, baptisé l'USS Enterprise-D. Pour inaugurer son premier vol, il doit aller chercher les derniers membres de son équipage sur la planète Deneb IV, où il devra également nouer des relations avec le peuple Bandi au nom de la Fédération des Planètes Unies.
Mais en cours de route, un être omnipotent qui se fait appeler Q (et disant appartenir au Continuum Q) enlève le Capitaine Picard et trois autres membres de son équipage pour les traduire devant un étrange tribunal au cours duquel il les accuse, en tant que représentants de l'Humanité, de barbarie. Pour tenter de sauver ses hommes, Picard se voit imposer une épreuve dont il ignore tout et qui se tiendra près de la planète Deneb IV, impliquant le peuple Bandi.


Image


C'est le premier (double) épisode de la première saison d'une nouvelle série Star Trek, alors on va rester indulgent niveau moyens financiers et mise en scène (on est encore en 1987, pour rappel), mais quand même, les gars, on va pas se mentir, y a tout de même des partis-pris qui vont disparaître dans la saison suivante, voire même au cours de celle-ci. Les hommes en mini-jupe, les uniformes de Starfleet qui ressemblent encore plus à des pyjamas que ceux de la première série, les fauteuils super inclinés en arrière qui doivent quand même rendre le pilotage de l'Enterprise tendax (et d'ailleurs c'est le seul poste de la passerelle principale qui possède ce genre de sièges), la passerelle en elle-même qui est assez vide niveau occupation de l'espace, et... de la déco en moquette qui s'impose aux yeux du spectateur quand il découvre le centre des opérations de l'Enterprise, qui ressemble plus à un salon pour riche excentrique qu'autre chose.
Image
Le début de l'épisode présente brièvement une partie des membres récurrents de l'équipage du vaisseau, le Capitaine Jean-Luc Picard, le Lieutenant-commandant Data, un humain synthétique ou androïde, la responsable de la sécurité Tasha Yar, la conseillère empathique Deanna Troi et le Lieutenant Klingon Worf. La première apparition de Q, espèce de Mxyzptlk de cet univers, assez proche dans sa fonction du personnage de Trelane (qui apparaît dans un épisode de la première saison de la série Star Trek Originale, le Chevalier de Dalos, ou en VO the Squire of Gothos), est l'occasion de mettre en lumière chacun de ces membres et de rapidement établir leur fonction et leur position au sein du vaisseau.


Image


On remarquera cependant plus tard que Picard est ici dépeint comme un personnage particulièrement ronchon et perdant vite patience, deux traits de caractère qui vont vite disparaître au profit du capitaine bien plus compréhensif et diplomate qu'il deviendra rapidement (même s'il l'est déjà ici), bien qu'il ne perdra pas totalement son côté ronchon. Il est aussi très fier de sa nationalité française, et dans un épisode ultérieur s'empresse de reprendre Data lorsque celui-ci remarque que le Français est une langue "obscure", en lui signifiant que la langue française a pendant des siècles représenté la civilisation. Malheureusement on ne le verra presque plus remettre en avant cet aspect de sa personnalité par la suite. À l'occasion, il sort un petit "merde !" de circonstance, mais rien de plus.


Image


Deanna est mi-terrienne mi-bétazoïde, une race alien douée d'empathie. Elle n'a pas grande importance, comme ce sera souvent le cas, en dehors de dire des évidences (comme ici, lorsque l'un des membres de l'équipage se fait geler par Q, sa réaction : "il est gelé" :sleep ) ou de jouer le rôle de détecteur de mensonge humain. Évidemment, quand ce sera un problème pour développer une intrigue autour d'ennemis qui se feront passer pour des personnes bienveillantes, elle sera comme par magie trop occupée pour être sur la passerelle au moment adéquat. Mais ça c'est le jeu, alors on l'accepte ! Le vrai problème avec ce personnage c'est plutôt l'actrice qui le campe, Marina Sirtis, qui a autant d'expressivité qu'un goujon mort, ce qui la fout mal pour une empathique. Bref, je n'aime ni le personnage ni le jeu de l'actrice. Et elle a un passif amoureux avec William Riker, ce qui alimentera nombre d'épisodes qui joueront maladroitement avec leur situation en soufflant le chaud et le froid (maladroitement parce qu'à certains moments il y a de la jalousie lorsque l'un des deux a une relation avec une autre personne, et à d'autres ils sont tout à fait à l'aise avec cette situation). A noter qu'elle porte dans cet épisode un uniforme officiel Starfleet, ce qui ne sera plus le cas avant très longtemps. Les auteurs de la série ont tâtonné et ne savaient pas encore quoi faire de ce personnage.

La mise en scène fait parfois furieusement penser à du Doctor Who période classique, avec ses zoom, dézoom, la caméra qui suit un perso pour aller sur un autre dans un souci d'économie de plan et un éclairage pas très réussi. C'est de la série TV à l'ancienne, mais là encore ça va vite changer.

Au rayon des nouveautés, la séparation de l'Enterprise en deux, une mesure visant à mettre les civils à l'abri dans la soucoupe, tout en utilisant la partie inférieure du vaisseau pour affronter l'ennemi.
Image
Une discussion entre le Capitaine Picard et son nouvel Officier en Second, le Commandant Riker (qui à peine arrivé dans l'Enterprise se voit chargé de la délicate tâche de diriger le rassemblement manuel des deux parties du vaisseau) amène de plus la principale différence entre la première et la deuxième série sur le tapis. Lors de son précédent service, le Commandant a remis en cause le jugement de son Capitaine en s'opposant à la téléportation de celui-ci sur une planète dangereuse, arguant que sa vie était trop importante. En clair, Picard ne sera pas un James T. Kirk bis partant bille en tête vers l'aventure et l'exploration. Ce sera plutôt le rôle de William T. Riker (d'ailleurs ça ne m'étonnerait pas que la ressemblance physique de Jonathan Frakes, interprète de Riker, avec William Shatner soit fortuite), même si ça sera tout de même moins proéminent que dans la série originale.
On apprend également au passage que Picard ne se sent pas à l'aise en compagnie d'enfants, et le vaisseau ayant des civils à son bord, il compte sur Riker pour "l'aider à donner envers ces derniers l'image d'un Capitaine cordial et généreux" !
Riker dégage tout au long de la série une certaine droiture et une rigueur envers le respect du règlement, même s'il lui arrive de ne pas suivre les ordres quand il estime la chose juste. On apprendra plus tard qu'il a refusé à plusieurs reprises la promotion de Capitaine, car il souhaite avant tout servir Jean-Luc Picard pour qui il a énormément de respect et d'estime. Il sait de plus faire preuve d'un excellent sens de la stratégie et de l'improvisation qui l'ont souvent tiré de la panade, lui et ses hommes. Et c'est également un redoutable joueur de Poker.


Image
Et puis le Lieutenant-Commandant Data est introduit plus en avant lors de deux scènes essentielles. La première avec un caméo de l'ex Docteur McCoy devenu Amiral et ayant atteint l'âge vénérable de 137 ans. Celui-ci compare l'androïde à un certain Vulcain qui avait tendance à l'irriter par sa façon d'aborder les choses de manière très factuelle et froide.
Cependant, si on en vient du coup naturellement à prêter à Data le rôle d'un Spock bis, l'autre scène nous montre alors ce qui le différencie fondamentalement de ce dernier. Riker cherche Data pour faire sa connaissance, et il le trouve dans la salle de l'Holodeck (le simulateur d'environnement virtuel servant souvent de lieu de loisir) en train de siffler. Il révèle alors à Riker qu'il cherche à acquérir une certaine humanité, ce à quoi Riker réplique en l'appelant Pinocchio.
On voit alors la différence entre Spock et Data. Tandis que l'un a tendance à renier son héritage humain (du côté de sa mère), l'autre cherche au contraire à s'en rapprocher le plus possible, ne serait-ce que par mimétisme.
Data va vite devenir un des personnages préférés des fans de la série. L'interprétation de Brent Spiner n'y est pas étrangère.

On peut aussi noter que les rôles des perso récurrents ne sont pas tous définis. On voit ainsi Worf, O'Brien et Geordi LaForge occuper plusieurs postes, dont le pilotage, ce qui va changer par la suite. On sait d'ailleurs pour l'instant peu de choses sur eux. Geordi est aveugle de naissance, mais sa visière lui permet une perception de son environnement supérieure à celle d'un humain normal, mais au prix de maux de tête chroniques (qu'il refuse de soigner, les traitements réduisant l'efficience de la visière). Worf est visiblement un Klingon toujours enclin à partir au combat mais vite tempéré par son Capitaine. Et O'Brien... il est là. Mais en même temps c'est un personnage très secondaire qui sera très peu développé. On aurait pu le rapprocher d'un Scotty, mais on va vite découvrir que le rôle d'Ingénieur en Chef sera attribué à Geordi.
Image
Restent le Docteur Beverly Crusher et son fils, le surdoué de 15 ans, Wesley. Beverly et Jean-Luc ont une relation ambiguë, on sent qu'il pourrait y avoir quelque chose entre eux deux, de manière plus subtile cependant que la relation entre Troi et Riker. Quant à Wesley, il va vite faire l'étalage de ses capacités extraordinaires en science et en technologie, et en tirant à quelques reprises l'Enterprise d'une mauvaise passe. Un personnage généralement peu apprécié parmi les fans, mais en ce qui me concerne je ne le trouve ni trop envahissant ni trop énervant.


Image


La nature du tribunal imposé à Picard et son équipage résonne beaucoup avec notre époque. Q juge ces derniers coupables à cause des méfaits causés par toute l'humanité depuis la nuit des temps. Quatre personnes qui doivent payer pour des crimes commis par leurs prédécesseurs, non par eux.
Quoi qu'il en soit, Q sera un ennemi récurrent et sa participation au premier épisode de la série consolide le rôle d'électron imprévisible qu'il prendra par la suite, de petit emmerdeur qui s'ennuie à responsable de catastrophes d'ampleur cosmique, en passant par véritable enfoiré (principalement envers Picard qu'il semble admirer secrètement et qu'il appelle en Français approximatif dans le texte "Mon Capitaine"), on ne sait jamais à quoi s'attendre avec lui dès qu'il fait son apparition. Par ailleurs il est également présent dans quelques épisodes des séries suivantes, Deep Space Nine et Voyager.

Cette première histoire pose les bases du nouvel équipage de l'Enterprise, et même si tout n'est pas encore clairement défini, ça reste tout de même suffisamment solide et captivant pour débuter une longue aventure. La première saison garde beaucoup de points communs avec la première série Star Trek, notamment dans la façon dont ses histoires se construisent et dans la représentation des décors extra-terrestres, mais elle trouvera peu à peu sa propre identité. Reste que cette première saison, bien que très en deçà de la qualité des suivantes, a son petit charme bien à elle qui fait que ça fonctionne. Plus encore si vous appréciez la série originale.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Avatar du membre
Strax
Super Héros
Messages : 6343
Enregistré le : 30 juin 2013 05:53

Re: Star Trek - Avant 2009 (séries, films, jeux, etc)

Message par Strax »

Épisode 3 - L'Enterprise en Folie / The Naked Now
Image


Les 80 membres de l'USS Tsiolkovsky sont tous retrouvés morts à bord du vaisseau abordé par l'Enterprise. Peu après, Geordi, qui faisait partie de l'équipage d'investigation, commence à se comporter bizarrement. Le Docteur Crusher découvre qu'un virus désinhibant ceux qu'il atteint est responsable de la mort de l'équipage du Tsiolkovsky et du comportement de Geordi, de Tasha et de plus en plus d'autres membres de l'équipage. Un virus qui avait également touché l'équipage du premier Enterprise.

Joli clin d'œil à la première série, le problème du jour pousse la référence jusque dans son titre (le titre d'origine étant L'Équipage en Folie / The Naked Time).
Cela étant dit, au-delà du clin d'œil, ce n'est pas un épisode mirobolant, encore moins indispensable. On y apprend malgré tout le passé tragique de Tasha Yar sur sa planète d'origine, ses parents assassinés alors qu'elle avait 5 ans, recueillie et régulièrement abandonnée puis ayant réussi à s'échapper de cette planète à l'âge de 15 ans.
En dehors de ça, c'est le chaos total. Entre autres choses, Tasha et Data couchent ensemble (oui, c'est un robot pleinement fonctionnel) et Beverly chauffe Jean-Luc qui semble étrangement monté sur ressorts (littéralement). Il sort aussi d'étonnantes grimaces.
Image
La résolution est très faiblarde, même si j'ai apprécié le recours aux évènements de la première série, et... Wesley est félicité pour sa contribution. Malgré qu'ils ont aussi été touchés par le virus, les Crusher mère et fils sont tout de même parvenus à mettre au point "l'antidote" pour l'une et la manœuvre permettant d'éviter une catastrophe pour l'autre. Tout cela est très flou. Et faiblard. Et les Klingons ne sont semble-t-il pas touchés par le virus alors qu'un androïde peut l'être...

À suivre.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Avatar du membre
Strax
Super Héros
Messages : 6343
Enregistré le : 30 juin 2013 05:53

Re: Star Trek - Avant 2009 (séries, films, jeux, etc)

Message par Strax »

Épisode 4 - Le Code de l'Honneur / Code of Honor
Image


Sur la planète Styris IV un virus extrêmement virulent fait rage. Le commandement de Starfleet envoie l'Enterprise-D sur Ligon II afin d'y rapporter d'urgence un vaccin produit sur cette planète. Tandis que les négociations semblent bien se dérouler, un incident impliquant une intervention du Lieutenant Tasha Yar attire l'attention du chef Ligonien, Lutan, qui enlève la jeune femme, suivant une coutume de son monde. S'il souhaitait seulement à la base prouver son courage à Picard avec l'intention de lui remettre Tasha après la livraison des vaccins, Lutan finit par changer d'avis. Il est tombé amoureux de Tasha et veut faire d'elle sa première femme, au mécontentement de son ex-première femme, Yareena. Folle de rage, celle-ci défie Tasha dans un duel à mort. Tasha accepte le duel, sûre de sa victoire mais refusant de tuer Yareena. Forcés de suivre la Directive Première (l'interdiction d'interférer avec le développement interne et naturel d'une civilisation extra-terrestre, y compris au prix de la vie d'un ou plusieurs membres de l'équipage d'un vaisseau Starfleet) et gardant en tête l'épidémie qui sévit au même moment sur Styris IV, le Capitaine et son équipage se trouvent face à une impasse.

Si on pourra trouver à redire sur la façon dont le peuple de Ligon est représenté (comme une tribue indigène d'Afrique avec des coutumes proches de celles de la Chine du treizième ou quatorzième siècle, alors qu'ils maîtrisent une technologie avancée, comme la téléportation), voire aller jusqu'à dire que c'est une image stéréotypée voire raciste, il faut tout de même savoir que dans la première série il y avait également des planètes décrites de la même façon (technologie avancée mais coutumes et environnement archaïques), avec des autochtones blancs par exemple. Encore une fois, cette première saison est profondément similaire à la première série. Reste que justement c'est daté, même pour l'époque, et une notion encore plus difficile à avaler qu'en 66, qu'un peuple qui maîtrise la téléportation puisse encore s'attacher à des traditions de combats à mort ou de droit de propriété sur leurs semblables. Mais pourquoi pas ? Cette ambiance SF Pulp naïve à la Buck Rogers ou John Carter garde toujours un certain charme, même si la licence tend alors à s'en éloigner passée la première saison, ce qui n'est pas plus mal (ça tombe vite dans le kitsch).

Mais les points forts de l'épisode se situent du côté de l'Enterprise plutôt que de l'histoire.
Tout d'abord, l'équipage principal (en dehors de Worf, absent de l'épisode) est excellemment mis en avant, avec une dynamique d'équipe efficace. Chaque membre, judicieusement impliqué et utilisé, apporte son expertise et des conseils avisés au Capitaine. On a également droit à de bonnes scènes entre eux qui leur donnent plus de personnalité, établissent des liens, ou apportent simplement de la légèreté avec quelques répliques qui font mouche (comme "l'avertissement" de Riker à Picard, après avoir été persuadé de laisser son Capitaine quitter le navire pour se rendre sur Ligon).
Ainsi Wesley se voit obtenir la permission du Capitaine de rester sur la passerelle histoire d'apprendre deux-trois trucs, sur l'insistance persuasive de sa mère envers Jean-Luc. C'est aussi dans cet épisode que l'amitié entre Geordi et Data est mise en lumière pour la première fois, alors que l'androïde tente de comprendre le concept et la mécanique des blagues.

Enfin, c'est le Capitaine Picard lui-même qui brille le plus ici, grâce à son sens de la diplomatie, même face à des opposants obtus et belliqueux. Sa patience, son intelligence, sa façon de cerner les gens, de sentir l'ambiance générale, mais également sa capacité à écouter les conseils les plus avisés de ses subordonnés, et bien évidemment le tout avec le jeu subtil et précis de Sir Patrick Stewart, c'est tout cela qui rend ce personnage facilement attachant et charmant. Difficile de s'en passer une fois qu'on s'est acclimaté.

À suivre.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Avatar du membre
Strax
Super Héros
Messages : 6343
Enregistré le : 30 juin 2013 05:53

Re: Star Trek - Avant 2009 (séries, films, jeux, etc)

Message par Strax »

Épisode 5 - Le Dernier Avant-Poste / The Last Outpost

Ayant dérobé un convertisseur d'énergie appartenant à la Fédération, un vaisseau Ferengi est pris en chasse par l'Enterprise. Alors que l'équipage du Capitaine Picard parvient à rattraper le vaisseau en question, l'Enterprise perd de plus en plus d'énergie jusqu'à se retrouver paralysé. Lorsqu'il cherche à communiquer avec les Ferengi pour négocier les termes d'une reddition, Picard découvre que ces derniers sont également touchés par le même phénomène. Il s'avère que c'est de la planète Delphi Ardu IV, autour de laquelle les deux vaisseaux sont en orbite, que provient la source de leurs problèmes, une planète qui semble pourtant n'accueillir aucune forme de vie. Data découvre alors que cette planète abrite un antique avant-poste de l'ancien Empire Tkon, éteint depuis 600000 ans. Picard envoie sur place une équipe menée par Riker, et invite les Ferengi à faire de même dans un esprit de collaboration.
Image
Les Ferengi font leur première apparition dans l'univers Star Trek, et c'est également la première fois dans la diégèse que cette race communique avec des terriens.
Ce peuple n'a pas bonne réputation et cette première rencontre ne fait rien pour l'améliorer. Les Ferengi sont comparés à des commerçants américains du 19ème siècle (les "Yankee Traders"), adhérant à la formule latine "Caveat Emptor" (acheteur, sois vigilant). Ils sont particulièrement cupides et retors, et sont dépeints comme des barbares ayant accès à une technologie qui les rend d'autant plus dangereux. Du moins, c'est ainsi qu'ils sont décrits, mais le résultat à l'écran est assez différent.
Ils sont stupides et j'ai beaucoup de mal à croire que quiconque puisse avaler les mensonges qu'ils débitent et les prendre au sérieux. C'est un peu comme si vous aviez affaire à une race entière de Gollum. L'image est à peine exagérée, surtout quand on les voit se mouvoir en faisant des gestes ridicules avec les bras tout en se balançant comme des primates ! En revanche, leur puissance militaire est très sérieuse.
Gene Roddenberry voulait diversifier le catalogue des ennemis de la Fédération, et ne pas aborder les conflits avec les Klingons ou les Romuliens dans the Next Generation. Les Ferengi étaient ainsi à la base destinés à être la nouvelle menace pour cette série, mais on va vite s'aperçevoir que ce ne sera pas le cas. Leur rôle se bornera plutôt à celui d'emmerdeurs récurrents et d'épine dans le pied de Starfleet. Plus comique que sérieux donc. D'autres ennemis plus sérieux prendront leur place de manière bien plus convaincante, quant aux Klingons et aux Romuliens, ils ne seront pas non plus en reste.

Pour ce qui est de l'intrigue du jour, c'est encore et toujours un thème cher à la première série, un test de valeur prodigué par une puissance surnaturelle, ou qui semble l'être. Si Picard est bien mis en avant dans la première partie (notamment à travers sa capacité d'écoute et une certaine sagesse), c'est Riker qui occupe la scène dans la seconde partie, par son sang froid et sa très bonne capacité d'analyse du danger, ce qui fait encore plus passer les Ferengi pour des Gollum en comparaison.
Image
Je retiendrai cependant surtout cette excellente scène, très Kaamelott avant l'heure, dans laquelle Data s'est empêtré les doigts dans un casse-tête chinois tout en ayant une conversation stratégique sérieuse avec le Capitaine Picard.

À suivre.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Avatar du membre
Strax
Super Héros
Messages : 6343
Enregistré le : 30 juin 2013 05:53

Re: Star Trek - Avant 2009 (séries, films, jeux, etc)

Message par Strax »

Épisode 6 - Où l'Homme Surpasse l'Homme / Where No One Has Gone Before


Image


L'Enterprise accueille à son bord M. Kosinski, un expert en propulsion de Starfleet venu tester les moteurs à propulsion "Warp", malgré la réticence du Commandant Riker qui n'attribue ses récents travaux d'amélioration des moteurs d'autres vaisseaux qu'à des corrections d'erreurs de design de vieux modèles, tandis que l'Enterprise-D est un tout nouveau modèle.
Kosinski est accompagné d'un extra-terrestre de Tau Alpha C au nom imprononçable, et lorsque tous deux font la visite de la salle des machines, ce dernier porte toute son attention sur Wesley Crusher qui fait montre d'une étonnante et rapide faculté de compréhension de schémas compliqués.
Lors du test, il semble que les changements apportés au moteur aient permis à l'Enterprise d'atteindre des endroits encore inexplorés. C'est au coeur de la galaxie M33 que se retrouve l'équipage, à 2,7 millions d'années-lumière de la Voie Lactée, en l'espace de quelques minutes. Alors que Kosinski s'attribue tout le mérite d'un tel exploit, Wesley est le seul à avoir remarqué que l'extra-terrestre de Tau Alpha C s'est continuellement déphasé pendant le voyage. Et pour ne rien arrangé, le voyage retour se révèle impossible à la même vitesse : Il faudra 300 ans pour revenir au point de départ.

Le titre français de l'épisode est une référence à celui du deuxième épisode-pilote de la première série, Où l'Homme Dépasse l'Homme, son titre original étant Where No Man Has Gone Before, on garde ainsi le clin d'œil voulu dans la VO. Le point commun entre les deux épisodes ne s'arrête pas au titre. Tous deux impliquent un voyage amenant l'Enterprise aux limites de l'Univers connu ainsi que l'apparition de races extra-terrestres ayant une avance spirituelle et technologique si élevée qu'elle passe pour de la magie.

Comme je l'ai déjà dit dans d'autres revues, cette première saison emprunte beaucoup de thèmes chers à la première série, et ça se vérifie encore ici. Comme ce sera souvent le cas, je vais aussi arrêter de pointer ce détail du doigt, et signalerai plutôt dorénavant quand Next Generation se démarquera réellement de son illustre prédécesseur.

Quoi qu'il en soit, c'est un épisode sympathique, pas original pour qui est habitué à cet univers, mais il marque tout de même un premier tournant dans la série : Wesley passe de simple nerd à gros pull mohair à celui d'Enseigne Stagiaire. Un titre qui va évoluer jusqu'à ce que l'Enseigne puisse passer et réussir son examen d'admission à l'Académie Starfleet, dixit Picard ! De plus, cette rencontre entre l'extra-terrestre et Wesley aura des répercussions inattendues beaucoup plus tard dans la série.

À suivre.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Avatar du membre
Strax
Super Héros
Messages : 6343
Enregistré le : 30 juin 2013 05:53

Re: Star Trek - Avant 2009 (séries, films, jeux, etc)

Message par Strax »

Épisode 7 - Le Solitaire / Lonely Among Us


Image


En route pour la planète Parlement (si si) avec à son bord les délégations de deux planètes en guerre (les Selays et les Anticans) afin de parvenir à un traité de paix, l'Enterprise traverse un nuage d'énergie. Une partie de cette énergie pénètre le vaisseau et atteint le Lieutenant Worf, prenant possession de son corps. Passant d'un corps à un autre, elle finit par tuer l'un d'entre eux, puis s'intègre dans l'ordinateur de l'Enterprise.

Il y a différentes tonalités dans cet épisode, et c'est jamais une bonne chose dans une série de passer constamment du chaud au froid.
On a d'un côté une histoire de deux peuples qui se font la guerre, mais traitée avec une légèreté assez surprenante. Ce n'est pas l'histoire principale, mais c'est un peu trop développé pour être une histoire de soutien, et surtout il n'y a aucun lien avec le sujet principal. Du coup, le traitement léger amène quelques scènes comiques, avec de l'humour noir, puisque chaque clan essaie de tuer l'autre, et c'est Riker qui doit à chaque fois les raisonner, voire élever la voix.
À côté de ça, en parallèle, une forme de vie intelligente se balade d'un corps à l'autre, cause la mort d'un membre de l'équipage, et une enquête est menée pour comprendre ce qu'il se passe. Un sujet traité sérieusement jusqu'à ce que Data, intrigué par la référence à Sherlock Holmes faite par Picard, se plonge dans ces romans puis se mette à imiter et citer le célèbre détective.
L'aura de mystère entourant cette forme de vie à base d'énergie, et le danger qu'elle représente, sont désamorcés par ce changement constant de ton entre deux scènes, ce qui laisse au final une impression d'histoire chaotique, voire bordélique. On risque de perdre le Capitaine Picard vers la fin, mais l'ambiance générale de l'épisode empêche totalement de ressentir ce poids, pire, la résolution de ce problème est laissée au petit bonheur la chance, au hasard le plus total.

Un épisode vraiment étrange. Trop de dissonance, pas assez de focus sur l'intrigue principale, c'est confus et ça se disperse trop. Cela dit, j'adore voir Data jouer à Sherlock Holmes, et ce sera pas la dernière fois !
Image


À suivre.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Avatar du membre
Strax
Super Héros
Messages : 6343
Enregistré le : 30 juin 2013 05:53

Re: Star Trek - Avant 2009 (séries, films, jeux, etc)

Message par Strax »

Épisode 8 - Justice / Justice


Image


La planète Rubicun III est une planète paradisiaque à tous les niveaux. Ses conditions de vie sont similaires à celles de la Terre et les indigènes qui l'habitent, les Edos, sont semblables à des anges, blonds et très légèrement vêtus. Ils suivent de plus un mode de vie hédoniste et libéré sexuellement. Après un premier contact le Commandant Riker déclare qu'il n'y a pas de danger apparent et que l'endroit pourrait accueillir l'ensemble des occupants de l'Enterprise afin d'y rester quelques temps, histoire de prendre des vacances à l'air libre.
Le Capitaine Picard ordonne une dernière évaluation, incluant le jeune Wesley Crusher. Sur le vaisseau, Data et La Forge signalent une présence inconnue orbitant autour de Rubicun, comme une ombre indétectable sur les écrans. Après de plus profondes recherches, ils découvrent un vaisseau dont seules quelques parties sont visibles. Une boule d'énergie pénètre l'Enterprise et délivre un avertissement verbal à Picard : Il ne tolèrera aucune interférence avec ses enfants, les Edos, de la part de ces étrangers.
Sur Rubicun III, alors que Wesley joue à la balle avec des ado de son âge, il tombe dans une zone strictement interdite et fait ainsi connaissance avec la coutume des Edos : Quiconque enfreint la loi dans les zones limitées est automatiquement condamné à mort.

Voilà un épisode qui avait de jolies prémices et qui malheureusement se termine en queue de poisson avec une résolution en mode balec', et sa morale est assénée tout aussi rapidement (en gros, une justice absolue et sans nuance est injuste), un peu comme si l'équipe de tournage s'était rendue compte que les réflexions de Picard avaient pris tellement de place qu'il ne restait plus que deux minutes d'épisode pour boucler l'intrigue.
C'est dommage parce qu'on était vraiment parti pour un joli débat sur la Directive Première pour la première fois dans la série. Au lieu de ça on se retrouve avec un final précipité, une entité supérieure dont on ne sait rien et qui pourtant avait d'intéressantes caractéristiques (existante sur différents plans dimensionnels en même temps), ainsi que les Edos que cette entité protège sans qu'on en sache plus sur leur origine, le pourquoi et le comment.
Peut mieux faire. Carrément mieux.

À suivre.
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Avatar du membre
Strax
Super Héros
Messages : 6343
Enregistré le : 30 juin 2013 05:53

Re: Star Trek - Avant 2009 (séries, films, jeux, etc)

Message par Strax »

Épisode 9 - La Bataille / The Battle


Image


L'Enterprise fait la rencontre d'un vaisseau Ferengi dont le capitaine, DaiMon Bok, souhaite s'entretenir en personne avec Picard en toute cordialité. Malgré l'avertissement de la Conseillère Deanna Troi qui ressent chez Bok une forte animosité envers le capitaine de l'Enterprise, ce dernier accepte, histoire de voir quelles sont les intentions du Ferengi.
Le DaiMon Bok souhaite offrir à Picard, qu'il surnomme le "héros de Maxia", un vaisseau de Starfleet retrouvé à la dérive et inoccupé qui s'avère être le précédent vaisseau du même Picard, le Stargazer. En effet, quelques années plus tôt, le Stargazer a affronté un vaisseau Ferengi qui l'avait agressé dans le système stellaire Maxia Zeta. Cette bataille fut appelée la Bataille de Maxia et c'est lors de ce combat que Picard effectua une manœuvre qui fut par la suite appelée la Manœuvre Picard : Il utilisa le Warp à pleine puissance pendant une demi-seconde pour donner à son adversaire l'illusion que le Stargazer se trouvait à deux endroits à la fois, ce qui piégea le vaisseau Ferengi qui tira sur le mirage tandis que le Stargazer eut toute latitude pour contre-attaquer et détruire le vaisseau ennemi. Mais le Stargazer dut être complètement évacué pour cause de sérieuses défaillances, et erra depuis dans le vide spatial, jusqu'à ce qu'il fut retrouvé par Bok.
Alors qu'il retrouve sur le Stargazer une malle lui appartenant et contenant parmi de vieilles affaires un mystérieux orbe, Picard est sujet à une migraine de plus en plus terrible. Et tandis que les souvenirs de la Bataille de Maxia sont évoqués, Data et La Forge tombent sur un vieil enregistrement de Picard donnant une toute autre version des évènements de cette bataille.

Retour des Ferengis et, bien qu'ils soient moins caricaturaux que lors de leur première apparition, il reste tout de même difficile de croire qu'ils puissent être des adversaires de la même ampleur que les Klingons et les Romuliens.
En revanche, toute l'intrigue autour de Picard tient facilement en haleine tout du long, et on sent poindre ici ce qui va peu à peu façonner l'identité de Next Generation. Moins de Science Fantasy avec des entités presque divines et un mystère irrésolu à la fin de l'épisode, et plus de Science "plausible" et terre-à-terre, si l'on peut dire.
Et le Capitaine Picard gagne en épaisseur au niveau du vécu et de la notoriété. Savoir qu'il existe une "Manœuvre Picard", ça apporte énormément, c'est sûr, mais son caractère définitif prend également racine ici, et c'est une fois de plus à mettre au crédit du jeu tout en nuances de Patrick Stewart.
On notera aussi de jolis choix dans la mise en scène lorsque Picard est victime d'hallucinations, seul à bord du Stargazer.

Un très bon épisode, auquel il manque cependant une résolution plus crédible, mais bon, on lui pardonnera les facilités de son intrigue étant donné que l'intérêt véritable se trouve du côté du Capitaine Picard, et que de ce point de vue, c'était une vraie réussite.

À suivre !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Répondre