Bond 25 (2020)

Pareil que pour les Comics, mais pour le cinéma et la télévision.
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Jason Todd
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Re: Bond 25 (2020)

Message par Jason Todd »

D'aucuns se souviennent sans doute de lui dans Alien, premier du nom, mais, personnellement Yaphet Kotto c'était le premier antagoniste de l'ère Moore, à la fois baron du crime organisé et chef d'Etat, dans les années 70. Il est ainsi décédé à l'âge 81.
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Parademon
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Re: Bond 25 (2020)

Message par Parademon »

The Neverending promo

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Jason Todd
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Re: Bond 25 (2020)

Message par Jason Todd »

Parademon a écrit : 28 juil. 2021 08:52 The Neverending promo
Si le film est encore repoussé, ils vont devenir fous :lol:
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Batman293
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Re: Bond 25 (2020)

Message par Batman293 »

J'ai trouvé cette vidéo que je trouve intéressante malgré le fait que je n'ai pas vu le film.
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Jason Todd
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Re: Bond 25 (2020)

Message par Jason Todd »

Vu la bête hier et, si j'en suis sorti très convaincu, j'ai quelque peu nuancé mon avis depuis.

Dans l'ensemble, le film a beaucoup de défauts : trop long avec un ventre mou dans la seconde partie de son deuxième acte, accentué par la présence de personnages inutiles, la musique de Zimmer manque vraiment de subtilité dans les moments dramatiques et accroit le pathos lourdaud déjà visible à l'écran... Mais ils s'oublient finalement assez vite compte tenu de tout le reste. Le parti pris du réalisateur Cary Fukunaga est assez intriguant : transposer le Bond de Craig, avec ce qu'il convoque - un arc narratif filé, des combats plus violents, une tentation psychologisante -, dans un cadre plus classique, celui d'une aventure que l'ère Brosnan n'aurait pas renié, tant par ses enjeux, son ambiance générale et son antagoniste. À cela s'ajoutent deux influences directes : Au service secret de Sa Majesté (le roman de Fleming comme sa fidèle adaptation filmique de 69) et On ne vit que deux fois (le bouquin d'origine, sans grand lien avec le long-métrage de 67). L'ombre du premier est omniprésente : de la musique de Barry et le thème musical de Louis Armstrong à la reprise de la phrase "We have all the time in the World" et des motifs du générique de début avec Britannia ; le second sert davantage d'inspiration narrative pour la deuxième partie de l'intrigue... Inspiration distante certes, mais bien reconnaissable.

Le cocktail obtenu est donc satisfaisant en plus de s'affirmer comme à part du reste de l'ère Craig (qui, malgré son arc narratif ici conclu, est loin d'avoir été marqué par une parfaite cohérence). Satisfaisant d'abord parce que le film est plaisant à voir, ne perd jamais de temps et saute d'une séquence à l'autre dans un souci de toujours divertir ou intriguer le spectateur. Le rythme est toujours à l'action, se permettant rarement de vrai ralentissement, toute introspection se faisant souvent dans l'urgence, à l'exception de la fin. La première heure du long-métrage s'inscrit totalement dans cet état d'esprit, passant d'une séquence pré-générique marquée par une extrême intensité (voire extrême violence) à un premier acte privilégiant l'efficacité. Tout cela est élevé par la mise en scène de Fukunaga et la photographie de Linus Sandgren (La La Land, First Man). Le duo offre à Craig son plus vibrant film en termes de colorimétrie et l'un des plus beaux de la saga. L'usage de plans longs est un gros plus que sait utiliser le binôme, de même que les contrastes (toujours esthétisé) entre les scènes de jour, souvent solaires, et de nuit, caractérisées par des couleurs fluorescentes.

L'apport le plus important de Fukunaga est sans doute son aspiration à restaurer une classe, un style. Là où Casino Royale visait quelque chose de terre à terre et que Skyfall et Spectre allaient vers une imagerie retro, Fukunaga semble intéressé par la création d'un univers visuel marqué par une élégance franchement moderne, voire futuriste dans les équipements des personnages. C'est secondaire, mais cela témoigne de la vision du metteur en scène qui affirme l'identité de son film. C'est, me semble-t-il, particulièrement notable au cours du troisième acte : alors que celui-ci s'écroule du point de vue narratif, c'est sans doute l'un des plus intéressants segments en termes de détails à l'écran (costumes, équipements, décors), mais aussi en ce qui concerne la mise en scène, l'éclairage, etc.

Les personnages justement sont inégaux : trop nombreux, ils ont tous au moins un moment pour briller à l'écran mais perdent en intérêt à l'échelle de l'ensemble. Si le trio Bond-Madeline-Nomi s'en sort bien, difficile d'en dire autant de Safin par exemple : celui qui est censé être le principal antagoniste du film est sous-développé, minimisé pendant la majorité du long-métrage, s'effaçant au profit de Blofeld, au point où de nombreuses zones d'ombre non-négligeables demeurent, laissant penser que beaucoup de ses scènes sont restées sur la table de montage ou dans des versions antérieures du script. C'est embêtant et Rami Malek méritait mieux. Mise en avant de bout en bout de la promotion, Paloma est franchement inutile : si elle apporte de l'air frais par son écriture, elle aurait facilement pu être supprimée ou remplacée par Felix Leiter, sans que cela ne change quoi que ce soit au déroulé de l'intrigue. Dans le même ordre d'idées, l'agent étasunien Logan Ash (Billy Magnussen) est de trop et surcharge une construction narrative déjà encombrée. Cela est finalement à l'image de nombreux concepts balancés au spectateur, manquant eux aussi de développement et s'oubliant finalement alors qu'ils auraient pu être mémorables. Grosse déception personnelle allant dans ce sens : le film adapte le Jardin de la mort du roman On ne vit que deux fois pour ne faire que le mentionner, passant à côté de ce qui aurait pu être un grand moment de cinéma.

Le final du film fera quant à lui couler beaucoup d'encre et je ne suis pas sûr qu'il soit très pertinent d'en parler ici, tant il ne s'agit que d'un avis général. Néanmoins, je le trouve quelque peu poussif dans son exécution, accentuant encore le pathos, d'autant plus que, quand on en revient à son équivalent littéraire, on y trouve une finesse et une mélancolique manquant cruellement dans son adaptation filmique. Cela est à ranger, à mon sens, parmi les ratés de ce troisième acte. C'est d'autant plus dommage que les toutes dernières scènes sont porteuses de cette finesse. Il y a presque quelque chose de méta, Craig semblant définitivement cesser d'interpréter Bond pour ne lui être qu'une version fictive de lui-même, faisant ses adieux ; peut-être n'est-ce que moi, mais j'ai du mal à croire qu'il incarne encore son personnage dans ces instants. Il manque à ce final l'efficacité qui était la qualité première du début du long-métrage, et c'est bien dommage.
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Parademon
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Re: Bond 25 (2020)

Message par Parademon »

Mon avis sur le film : bof.
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Batman293
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Re: Bond 25 (2020)

Message par Batman293 »

On dit "meh" sur ce forum.
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lerhak
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Re: Bond 25 (2020)

Message par lerhak »

Batman293 a écrit : 25 oct. 2021 21:23 On dit "meh" sur ce forum.
MERCI !
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Resendes
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Re: Bond 25 (2020)

Message par Resendes »

Je sors de #mourirpeutattendre et j'en ressort plutôt satisfait. Il y a une ambiance Brosnan tout en conservant la noirceur et le côté intimiste de Craig. Bon rythme avec de belles scènes d'action même s'il y a un moment ou ça s'essouffle. Nomi ne sert strictement à rien.
Tout comme Ana (même si elle apporte de la fraîcheur). Reste un dernier film prenant et émouvant pour Craig. Zimmer toujours bon surtout le dernier thème mais faudrait qu'il arrête de jouer les DJ parce que les réutilisations des thèmes de Dark Knight et BvS c'était grillé..
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