Le dernier film que vous avez vu

Pareil que pour les Comics, mais pour le cinéma et la télévision.
Avatar du membre
Brutal Destr0y333r
Super Héros
Messages : 6292
Enregistré le : 27 oct. 2013 13:59

Re: Le dernier film que vous avez vu

Message par Brutal Destr0y333r »

Au fait personne n'a vu Tenet ?!!!! Je ressors de mon 2e visionnage c'est une vraie pépite !!! Il faut le voir et le revoir !
Avatar du membre
Jokerterrible
Super Débrouillard
Messages : 128
Enregistré le : 13 juil. 2018 12:49

Re: Le dernier film que vous avez vu

Message par Jokerterrible »

Brutal Destr0y333r a écrit : 25 sept. 2020 20:42 Au fait personne n'a vu Tenet ?!!!! Je ressors de mon 2e visionnage c'est une vraie pépite !!! Il faut le voir et le revoir !
Moi je l'ai vu ! Une seule fois malheureusement mais effectivement, il faut le revoir. De ce que j'ai vu les avis sont mitigés.
Avatar du membre
Resendes
Super Légende
Messages : 10490
Enregistré le : 04 mars 2014 00:42

Re: Le dernier film que vous avez vu

Message par Resendes »

Vu. J'ai donné mon avis sur son topic me semble. Assez déçu.
Avatar du membre
Sh@dow
Super Remarqué
Messages : 1347
Enregistré le : 31 mars 2015 18:17
Localisation : Bretagne

Re: Le dernier film que vous avez vu

Message par Sh@dow »

Je viens de revoir Traqué de William Friedkin avec Benicio Del Toro et Tommy Lee Jones. Quel plaisir, mais toujours triste de voir ce "Rambo" moderne et désabusé mené de main de maitre par le réalisateur de French Connection et de L'exorciste, autant ignoré et sous-évalué. Vraiment un grand film. Désossé jusqu'à la moelle de toute fioriture pour ne laisser qu'un film nerveux et effilé comme la lame d'un couteau !
Mon dieu, c'est dingue... On ne voit pas le temps passer. Quand tu es arrivé, tu avais une heure. Maintenant tu as moins !
Avatar du membre
Brutal Destr0y333r
Super Héros
Messages : 6292
Enregistré le : 27 oct. 2013 13:59

Re: Le dernier film que vous avez vu

Message par Brutal Destr0y333r »

Depuis que j'ai vu le trailer de ce film, je souhaite le voir et pourtant je n'ai jamais franchit le cap.
C'est con je galère à trouver des sous titres.

Sinon moi j'ai vu The Devil all the time sur Netflix.
J'ai trouvé que c'était assez intense. On se laisse porter par l'histoire.
L'ambiance et la musique sont réussis et immersifs.
J'ai trouvé que c'était un beau film, même si on y voit des choses sales.
Avatar du membre
Sh@dow
Super Remarqué
Messages : 1347
Enregistré le : 31 mars 2015 18:17
Localisation : Bretagne

Re: Le dernier film que vous avez vu

Message par Sh@dow »

Erreur de ma part, alors pour m'excuser un peu de musique

Mon dieu, c'est dingue... On ne voit pas le temps passer. Quand tu es arrivé, tu avais une heure. Maintenant tu as moins !
Avatar du membre
Sh@dow
Super Remarqué
Messages : 1347
Enregistré le : 31 mars 2015 18:17
Localisation : Bretagne

Re: Le dernier film que vous avez vu

Message par Sh@dow »

Après cet intermède musical, j'ai retrouvé le sujet de mon intervention. C'est ce superbe boulot d'analyse et de critique que l'argonaute a réalisé.

Jason Todd a écrit : 20 avr. 2020 19:57 Avec cette période, je me disais qu'il pouvait être profitable de parler de la duologie James Bond mettant en scène Timothy Dalton, réalisée par John Glen à la fin des années 1980. Je ne sais pas si celle-ci est particulièrement appréciée ici, mais voici un petit retour de ma part sur chacun des films qui la constituent. Je serais par ailleurs curieux de connaître votre avis, pour ceux qui l'auraient vue.

Image

Sorti en 1987, Tuer n’est pas jouer est l’un des quelques films de cette franchise à ne pas avoir été écrit avec un acteur en tête. Lors de son élaboration, ce quinzième opus a été pensé comme une aventure traditionnelle, censée cependant marquer un retour aux sources littéraires du personnage. C’est sur cette lancée qu’a été imaginée un véritable récit d’espionnage, chose paradoxalement rare dans une série dont cela devrait être le genre. Ce long-métrage apparaît comme à la croisée des chemins, ce qui en fait peut-être la quintessence de l’esprit de la série.

Un bref mot nécessite d’être dit sur la production de ce film : en 1985 sort Dangereusement vôtre et Roger Moore fait ses adieux au personnage ; il s’agit donc de poursuivre différemment la saga. L’une des premières idées est de rebooter la franchise avec une origin story racontant les débuts de Bond, sa première mission et son obtention du matricule de double-0. Le scénario qui tient davantage d’Indiana Jones ne plaît pas au producteur Albert Brocoli et une nouvelle histoire est écrite, celle du film que l’on connaît. S’il n’a donc jamais été question de continuer dans la lignée de l’ère Moore, les têtes pensantes ne voulaient pas non plus d’une rupture radicale. En parallèle d’une intrigue classique, le changement va venir du nouvel acteur : Timothy Dalton.

Prenant appui sur une nouvelle de Fleming, adaptée de façon plus ou moins fidèle au cours des premières minutes, le film souffre une structure dichotomique faite d’abord d’un thriller plongeant son héros dans l’univers de la guerre froide puis d’une aventure davantage exotique et presque légère. Ce contraste s’accompagne d’un accroissement, quelque peu inutile, de la complexité de l’intrigue. De nouveaux personnages interviennent, sans que leur présence ne change grand chose au déroulement de l’histoire, sinon pour l’alourdir de détails. Le troisième acte manque ainsi de clarté dans ses enjeux et ne peut prétendre à une quelconque montée des tensions. L’approche plus terre à terre qui faisait la qualité de la première moitié du long-métrage devient ici un handicap, accru par une volonté, honorable certes, de prendre en compte le contexte géopolitique de l’époque. La simplification à outrance de celui-ci est alors défavorable à cette fin.

Par opposition, la première partie se déroule majoritairement en Tchécoslovaquie : l’univers y est gris, froid, la tension est palpable. La mise en scène du réalisateur John Glen souligne tous ces éléments de façon tant efficace qu’appréciable, sans pour autant les pousser à bout. Il manque alors ce sentiment constant de danger, bien rendu lorsqu’il s’agit d’adapter la nouvelle éponyme de Fleming, mais qui disparaît dès lors que le film doit se prendre lui-même en main. Le cadre est cependant suffisamment bien poser pour permettre à Dalton d’offrir une performance en accord avec le décor. Froid, silencieux, l’acteur se veut être l’interprète d’un espion et non d’un super-héros. Il se fond dans la masse et joue des expressions de son visage plutôt que de dialogues. Il suffit pour s’en convaincre des interactions qu’il entretient tant avec son contact sur place qu’avec la Bond Girl du film, Kara Milovy (Maryam d’Abo), durant ce long segment introductif.

À l’image de la narration, ce personnage féminin souffre de la dichotomie du film. Initialement mystérieuse puis touchante lorsque le spectateur fait sa connaissance en Tchécoslovaquie, cette Kara Milovy devient inintéressante dès lors que l’action se déplace au Proche et au Moyen-Orient. Son écriture se voulant le reflet de la paranoïa présente au gré le cadre soviétique se perd et, ne sachant alors plus quoi faire d’elle, la relègue à un élément de décor : présente mais inutile. Elle est d’ailleurs absente de moments les plus dramatiques ou marquants de cette partie orientale : qu’il s’agisse de l’intrusion de Bond dans la chambre du directeur du KGB et de sa maîtresse (une séquence originale, résumant parfaitement la création littéraire de Fleming) ou de la dernière confrontation du héros avec l’un de ses ennemis. Pourtant, elle marque les esprits : elle n’est pas issue de ce monde violent, et au contraire est l’un des personnages les plus normaux de la saga. Cette normalité est ce qui caractérise au mieux sa relation avec Bond, la différenciant des autres, et témoigne d’une volonté d’envisager la série selon une approche plus adulte qu’auparavant.

Le mot qui resort à terme pour définir cet épisode serait bien « inégal ». Non qu’il soit mauvais, mais chaque point positif trouve son pendant négatif, qu’il s’agisse du traitement du personnage féminin, ou de la réalisation de Glen puisque la froideur de la Tchécoslovaquie communiste coexiste avec une mise en scène sans inspiration des décors orientaux, tandis que les scènes d’action bien chorégraphiées et spectaculaires ne sont ni filmées, ni montées de façon haletante. Enfin, cette dimension inégale trouve également son écho dans son incapacité à choisir vraiment sa voie. Cependant, lorsqu’il parvient à faire cohabiter de façon organique son désir de réalisme et sa promesse d’un divertissement bondien, le film offre ce que la série a peut-être fait de mieux.

Image

Lancé directement après le succès du précédent opus, Permis de tuer sort à l’été 1989 en ayant spécifiquement été conçu pour son acteur principal. Celui-ci souhaite un retour à l’œuvre littéraire de Fleming ? Nombre d’éléments non-utilisés des romans et nouvelles sont alors réunis. Il entend souligner la face sombre de son personnage, esquissée dans son premier épisode ? L’intrigue ne tournera donc qu’autour du protagoniste, l’impliquant de façon personnelle, sans qu’il n’ait une mission à remplir. Le résultat marque par la radicalité de son parti pris, définitivement assumé.

L’histoire s’appuie sur trois éléments issus du corpus de textes d’Ian Fleming : la volonté de Bond de venger son ami Felix Leiter donné en pâture à des requins par des ennemis (Vivre et laisser mourir), son infiltration d’une organisation criminelle et son rapprochement avec le chef de celle-ci (L’homme au pistolet d’or), et sa rencontre avec un biologiste marin détestable du nom de Milton Krest, battant sa femme (« The Hildebrand Rarity »). Cette construction narrative corrige à elle seule de nombreux problèmes du précédent film : le cadre est plus resserré, tournant autour de lieux et de personnages davantage enracinés, et l’antagoniste est représenté comme une menace réelle. S’il était initialement question que le long-métrage prenne place en Extrême-Orient, l’action se déroule dans son intégralité sur le continent américain et jamais Bond ne passe par Londres.

La dimension personnelle de l’intrigue pour Bond aurait pu être transcrite par le titre si celui-ci n’avait pas été changé à la dernière minute, passant de Licence Revoked à Licence to Kill. Or, le film n’est pas tant construit autour du retrait du permis de tuer de Bond que l’instrument de celui-ci : son arme. Lorsque son supérieur, M, lui annonce que ledit permis lui est retiré, c’est son arme qui lui est demandée. Un symbole puissant : lorsque Sean Connery avait été introduit en 1962 dans Dr. No, c’était cette même arme qui lui avait été remise dans l’une de ses premières scènes. Le message est double. Il s’agit à la fois de revenir aux racines du personnage, à ses débuts, mais aussi de s’émanciper de cette saga cinématographique, de vouloir la faire grandir : sans cet outil remis par une figure paternelle (M), Bond doit grandir, seul, et cheminer de façon solitaire.

Ce topos est récurent. Plus tard, lorsque son arme lui aura de nouveau été confisquée, Bond se tournera vers l’une des Bond Girls du film, Pam Bouvier (Carey Lowell) pour avoir la sienne. Dans Dr. No, Bond devait abandonner son Beretta, car celui-ci était « une arme pour dames » selon M, au profit d’un Walter depuis utilisé ; là, c’est justement un Walter que sa collègue féminine lui prête, témoignant à la fois de la puissance désormais acquise par les femmes dans la série, mais également de leur rôle auprès de Bond, nécessaire pour exister de façon personnelle. Mais alors que cette aventure se veut plus terre à terre que celles qui la précédaient, la vraisemblance d’une Kara Milovy s’est évanouie. Les personnages féminins répondent à des archétypes de la saga : d’un côté se trouve une collègue agent, de l’autre la maîtresse du méchant. Moins touchantes ou marquantes, elles répondent à l’intention du film de construire un environnement brutal et violent.

Cette dite intention, mêlée au cadre initial de l’intrigue, la Floride, et aux enjeux de celles-ci, la lutte contre des trafiquants, rend assez peu service au film. La mise en scène peu inspirée de John Glen, en pilotage automatique, fait davantage penser à un épisode de Miami Vice qu’au Yojinbo de Kurosawa, pourtant revendiqué comme une inspiration. Heureusement, ce constat ne s’applique qu’au premier acte de l’histoire ; dès que celle-ci se déplace à Isthmus, république bananière fictive, Glen semble davantage à l’aise et parvient progressivement à construire une tension. La photographie alterne entre une atmosphère feutrée et élégante et une crasse en écho à la brutalité de l’action. Celle-ci s’accélère pour devenir une bombe à retardement, souffrant malheureusement de quelques faux pas dans son déroulement. Presque parfait, celui-ci doit beaucoup à ses acteurs, qu’il s’agisse de Dalton ou de Robert Davi dans le rôle de l’antagoniste.

Le cœur de l’intrigue se fonde autour de la confrontation entre Bond et le baron de la drogue Franz Sanchez, l’un des meilleurs ennemis de la série. Jamais représenté comme un traître ou un mégalomane, cet antagoniste se caractérise par son appréciation du héros, lui faisant confiance et semblant peut-être même attiré par lui (chose seulement sous-entendue mais trouvant un écho littéraire avec la relation entretenue par Bond et Scaramanga dans L’homme au pistolet d’or). Une proximité se noue entre les deux hommes, accroissant la tension dramatique à mesure que la narration progresse, pour se conclure sur l’une des scènes d’action les plus brutales de la saga. Suave mais profondément violent, Sanchez peut en plus compter sur un homme de main sadique interprété par Benicio del Toro, façonnant une opposition crédible à cette itération du héros.
Alors, je fais parti de ceux qui affectionnent la duologie avec Timothy Dalton et quand je lis un travail comme celui de Jason, dont la qualité et la pertinence sont bien plus éloquentes que nombres de critiques professionnelles, il est bon de le souligner et de féliciter son auteur. Alors, merci Jason pour cet incroyable boulot !
Mon dieu, c'est dingue... On ne voit pas le temps passer. Quand tu es arrivé, tu avais une heure. Maintenant tu as moins !
Avatar du membre
Jason Todd
Super Légende
Messages : 15840
Enregistré le : 23 févr. 2013 12:31
Localisation : Earth-S

Re: Le dernier film que vous avez vu

Message par Jason Todd »

Sh@dow a écrit : 10 oct. 2020 11:44 Alors, je fais parti de ceux qui affectionnent la duologie avec Timothy Dalton et quand je lis un travail comme celui de Jason, dont la qualité et la pertinence sont bien plus éloquentes que nombres de critiques professionnelles, il est bon de le souligner et de féliciter son auteur. Alors, merci Jason pour cet incroyable boulot !
Ah mais ça me fait très plaisir ce que tu écris là Sh@dow ! :D

Content aussi de savoir que la duologie avec Timothy Dalton est affectionnée par d'autres personnes sur le forum. Elle a beau loin être parfaite (j'aurais bien davantage préféré voir Permis de tuer se dérouler en Asie, comme c'était un moment évoqué), Dalton reste un acteur d'exception et le plus proche, à mes yeux, du personnage de Fleming (avec son sourire cruel), et il est tellement dommage qu'il n'ait pas pu davantage prouver qu'il était fait pour le rôle. J'avais vu qu'il y a quelques années, une monographie anglophone avait été publiée sur cette duologie et l'analysait de façon approfondie, il faudrait que je la lise un de ces quatre.

L'ère Dalton, c'était quand même chouette.
Image
Avatar du membre
GeronoHous
Super Espoir
Messages : 657
Enregistré le : 18 oct. 2016 10:46
Localisation : Toulouse

Re: Le dernier film que vous avez vu

Message par GeronoHous »

Juste de passage pour dire que pour moi aussi, Timothy Dalton était mon James Bond préféré, je n'ai jamais su pourquoi, mais c'est vrai qu'à mes yeux, il est celui qui collait le mieux pour un espion et pas pour la caricature d'un (ceci est une attaque directe à Roger Moore).
Je pensais être depuis longtemps complètement fou puisque je n'avais jamais croisé personne qui pensait comme moi, mais ca fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul en ce bas monde :D
Avatar du membre
Brutal Destr0y333r
Super Héros
Messages : 6292
Enregistré le : 27 oct. 2013 13:59

Re: Le dernier film que vous avez vu

Message par Brutal Destr0y333r »

J'ai vu Pleasantville avec Tobey Maguire. Un ado qui se retrouve dans le feuilleton des années 50 qu'il adore.
Je n'en dis pas plus pour ceux qui ne l'auraient pas vu. Je ne sais pas si je le qualifierai de comédie dramatique mais il y a un savant mélange de comédie avec des thématiques percutantes. J'ai beaucoup aimé.
Répondre