The Mask
« Dans le ghetto, seul un homme se tient entre les innocents… et les coupables. Que le ciel protège les innocents. »
Etrange relique d’origine inconnue, le Masque confère à celui qui le porte des pouvoirs étonnants. Même la plus pathétique créature peut instantanément se transformer en une machine indestructible, capable de semer la dévastation sur son passage dans une vertigineuse et sanglante surenchère.
Mais la pente est glissante et porter le Masque est dangereusement addictif. Plus on le porte, plus on y prend goût et le retour à la normale à vite tendance à devenir ennuyeux, voire
à porter sur les nerfs. Et avec de telles capacités de destruction, il attire avec une facilité déconcertante de nouveaux ennemis prêts à tout pour se l’approprier.
Plutôt que de suivre UN possesseur du Mask, nous allons suivre divers personnages avec leurs propres personnalités, ce qui permet de varier les situations car même si le masque permet d'avoir un nombre incalculable de pouvoir cartoonesque en libérant son hôte de toute peur, il ne faut pas oublier que le possesseur du masque possède un minimum de conscience. Ainsi The Mask deviendra tantôt un homme qui souhaite seulement se venger, un dirigeant de la mafia ou un flic avec des méthodes expéditives mais le tout avec une violence et un humour bien propre au comics. Arcudi arrive à donner quelque chose à son récit en liant ses diverses histoires sans pour autant rester bloquer dans une même direction et sans jamais abuser de l'humour débile. En soit c'est clairement le même genre qu'un Deadpool ou la Harley proposé depuis les N52 sauf que c'est bien meilleur et l'humour semble moins forcé. Visuellement le titre de Doug Mahnke est vraiment agréable tout en adaptant son style à l'histoire.
Bref sans être extraordinaire, The Mask est un comics qui mérite le détour rien que pour connaitre les "débuts" d'un personnage qui a pu permettre la naissance de Deadpool par exemple et l'ouvrage en lui même est une belle pièce !