Je te rassure, j'étais aussi un peu déçu du tome 2, mais le tome 3 est vraiment vraiment au-dessus!Biggy a écrit :Black Science tome 2 lu.
Ma première expérience avec Black Science avait été, quelque peu, particulière. Je refermais ce premier tome sans savoir si j’avais été totalement emballé ou si j’étais complètement passé à côté du truc. Pourtant, ces derniers temps, je suis de plus en plus fan du travail de Rick Remender (Tokyo Ghost en tête !) Le temps passant, j’ai décidé de retenter l’expérience avec ce deuxième tome !
La Ligue Scientifique Anarchiste a perdu son créateur, dernière victime en date des sauts chaotiques du Pilier à travers l’Infinivers… mais sont-ils si chaotiques que cela ? Alors que les survivants de l’équipe tentent de survivre dans un monde où magie et science forment un tout indissociable, les terribles secrets de leur odyssée interdimensionnelle leur sont progressivement révélés.
(Contient les épisodes #7 à 11)
Replonger dans cette série n’a pas été des plus simples, beaucoup de difficultés à remettre les différents personnages ou à me remémorer les différents événements du premier volume. Je n’avais retenu au final, qu’une vague histoire de voyage dans l’Infinivers et la mort du personnage principal, Grant McKay !
Ce deuxième tome fait suite directe au premier. Les enfants de Grant McKay, et les autres survivants sont bloqués, pour ne pas dire emprisonnés sur une planète infestée par d’énormes lézards marchant à deux pattes et sans yeux. Et alors qu’ils allaient être exécutés, Kadir fait une arrivée tonitruante ! Entre fuite, nouvelles morts, il reste du temps avant le prochain saut.
Ce deuxième tome se concentre sur cette planète hostile, et chaque chapitre se concentre sur différents personnages, les uns après les autres. Chacun exprimant ainsi son ressenti sur les récents événements et la mort de Grant McKay. Et l’on se rend compte que ses enfants, Jake et Rebecca, ne vivent pas cette mort de la même façon. L’un ayant perdu un héros, l’autre une personne qu’elle déteste.
Du côté des adultes, les dissensions se font jour, les reproches fusent, et il est bien difficile pour tous de se mettre d’accord sur les événements à suivre. Nous avons également le droit aux origines de l’Indien.
Et dans ce chaos généralisé, les choses vont encore s’empirer avec le retour de ces affreux lézards. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que deux Grant McKay font leur apparition à quelques minutes du prochain saut…
Personnellement, le petit déclencheur n’a toujours pas eu lieu. Pourtant j’ai lu cela d’une traite, mais je ne sais pas, il manque un petit quelque chose pour rendre l’histoire véritablement passionnante. Les personnages ne me marquent pas et les événements sont trop chaotiques, trop brutes, j’ai du mal à faire la part des choses et à tout analyser. Lorsque vient la fin du volume arrive, je ne ressens pas l’envie pressante, comme avec d’autres titres, de me jeter sur le suivant pour connaître la suite.
Graphiquement, par contre, c’est toujours un véritable régal pour les yeux. Du moins pour tout ce qui est des décors et des créatures. Parce que pour tout ce qui a trait à l’humain, c’est un poil plus confus et compliqué. Les personnages ne sont pas toujours identifiables, surtout avec toutes ces histoires de doubles. Dans l’ensemble cela reste très joli.
Bref, je commence à me demander si cela vaut le coup de me forcer à continuer. L’histoire n’est pas mauvaise, bien au contraire, les dessins au top, mais il manque vraiment le petit truc qui pourrait faire basculer le titre du quelconque à génial, de mon point de vue.
Le Remender-verse
Re: Le Remender-verse
Boulot. Comics. Dodo.
Re: Le Remender-verse
Je vais poussé jusqu'au trois alors^^
Re: Le Remender-verse
Je suis d'accord avec ceux qui placent Fear Agent au dessus du reste des productions de Remender, il fait du super boulot sur Black Sience, Low ou encore Tokyo Ghost, mais Fear Agent c'est un must have.
Je me suis fait les 2 volumes en 2 nuits, et la je m'apprête a lire le HS qui vient de sortir.
C'est incroyable de justesse, de gout et d'énergie, et puis petit a petit tu vois que l'ensemble ne fait qu'un et que la fin était probablement prévu depuis le début, que tout s'imbrique et s'accorde parfaitement (un peu comme Fringe).
La seconde lecture est encore meilleur, quand tu découvre toute les petites choses distillé au fil de l'oeuvre et qui prenne des proportions gigantesque par la suite.
Juste un immanquable.
Je me suis fait les 2 volumes en 2 nuits, et la je m'apprête a lire le HS qui vient de sortir.
C'est incroyable de justesse, de gout et d'énergie, et puis petit a petit tu vois que l'ensemble ne fait qu'un et que la fin était probablement prévu depuis le début, que tout s'imbrique et s'accorde parfaitement (un peu comme Fringe).
La seconde lecture est encore meilleur, quand tu découvre toute les petites choses distillé au fil de l'oeuvre et qui prenne des proportions gigantesque par la suite.
Juste un immanquable.
Re: Le Remender-verse
Je suis zejef et j'approuve totalement ce message.
Re: Le Remender-verse
Black Science tome 3 lu.
Black Science, c’est compliqué pour moi, avec moi. L’intrigue de base, à la Sliders ou à la Code Quantum, est plus qu’intéressante. Malheureusement, cela ne prend pas, je n’arrive pas à me faire embarquer dans ces voyages dans l’oignon. Mais il me suffit de me replonger dans un autre ouvrage de Rick Remender pour me dire que je suis dingue de ce scénariste et pour retenter ma chance une nouvelle fois sur Black Science. C’est ainsi, que lentement mais sûrement, j’arrive à mon troisième tome de la série. Mais ce nouveau volume, personnellement, fera office d’ultime chance…
Tandis que les membres de la Ligue Scientifiques Anarchistes poursuivent leur immersion dans les différentes couches inter-dimensionnelles, ils réalisent à quel point leurs actions peuvent être préjudiciables au tissu de la réalité. Conscients de leur responsabilité, ils ne souhaitent plus seulement trouver un moyen de rentrer chez eux, mais jurent de défendre un nouvel idéal : améliorer autant que possible les dimensions qu’ils visitent.
(Contient les épisodes #12 à 16)
Nous pouvions nous en douter, le héros du titre, Grant McKay, celui de « notre » Terre n’est pas mort ! Il aurait été étonnant que Rick Remender se débarrasse de son héros dès le premier tome.
Cette absence a néanmoins été utile. Déjà pour le développement des autres personnages, « écrasés » par l’impact et l’importance de Grant McKay, mais également pour ses enfants, qui ont pu se livrer à une introspection vis-à-vis de lui devant nous, lecteurs.
Grant McKay est donc bien vivant, et ce retour arrive à point nommé, alors que son équipe est aux prises avec une version différente de sa Sara, bien décidée à tuer sa Rebecca devant les yeux de ses enfants. Ces événements vont être le début d’un chemin catastrophique visant à ouvrir les yeux de nos explorateurs insouciants !
En effet, nos héros vont découvrir, que la planète où ils se trouvent, était également habitée par des versions différentes d’eux-mêmes, voyageurs également et ces voyages ont conduit à leur extermination par une sorte d’inquisition romaine technologique. Grant McKay et les autres découvrent alors, horrifiés, les dangers auxquels leurs voyages peuvent conduire, allant jusqu’à la mort de millions de personnes ! C’est dans un bain de sang que tous vont comprendre, réaliser, décider d’agir autrement, de voir leurs sauts dans l’oignon de manière différente et surtout plus bénéfique.
Comme si ces soucis et ces drames ne suffisait pas, voilà que de surprenantes révélations sur Rebecca sont faites et l’on découvre que la douce amante cache en fait des intentions bien cachées, dangereuses et à des lieux des nouvelles intentions de l’équipe…
Une nouvelle fois, les dessins de Matteo Scalera sont époustouflants, prenants. Les décors, les costumes, les design, l’empreinte graphique sont à tomber. On est littéralement emporté dans l’intrigue, dans les différents paysages que l’on nous propose. Par contre, le côté « humain » est toujours un peu compliqué, ce n’est pas très réaliste, un peu trop sur la caricature.
Bref, le petit déclic a enfin eu lieu ! L’intrigue prend forme et devient plutôt intéressante et surtout prenante. Enfin je suis embarqué par ce que me propose, ici, Rick Remender. Un aspect dramatique rentre en jeu et l’on sent que les choses ne sont pas prêtes de s’améliorer !
Black Science, c’est compliqué pour moi, avec moi. L’intrigue de base, à la Sliders ou à la Code Quantum, est plus qu’intéressante. Malheureusement, cela ne prend pas, je n’arrive pas à me faire embarquer dans ces voyages dans l’oignon. Mais il me suffit de me replonger dans un autre ouvrage de Rick Remender pour me dire que je suis dingue de ce scénariste et pour retenter ma chance une nouvelle fois sur Black Science. C’est ainsi, que lentement mais sûrement, j’arrive à mon troisième tome de la série. Mais ce nouveau volume, personnellement, fera office d’ultime chance…
Tandis que les membres de la Ligue Scientifiques Anarchistes poursuivent leur immersion dans les différentes couches inter-dimensionnelles, ils réalisent à quel point leurs actions peuvent être préjudiciables au tissu de la réalité. Conscients de leur responsabilité, ils ne souhaitent plus seulement trouver un moyen de rentrer chez eux, mais jurent de défendre un nouvel idéal : améliorer autant que possible les dimensions qu’ils visitent.
(Contient les épisodes #12 à 16)
Nous pouvions nous en douter, le héros du titre, Grant McKay, celui de « notre » Terre n’est pas mort ! Il aurait été étonnant que Rick Remender se débarrasse de son héros dès le premier tome.
Cette absence a néanmoins été utile. Déjà pour le développement des autres personnages, « écrasés » par l’impact et l’importance de Grant McKay, mais également pour ses enfants, qui ont pu se livrer à une introspection vis-à-vis de lui devant nous, lecteurs.
Grant McKay est donc bien vivant, et ce retour arrive à point nommé, alors que son équipe est aux prises avec une version différente de sa Sara, bien décidée à tuer sa Rebecca devant les yeux de ses enfants. Ces événements vont être le début d’un chemin catastrophique visant à ouvrir les yeux de nos explorateurs insouciants !
En effet, nos héros vont découvrir, que la planète où ils se trouvent, était également habitée par des versions différentes d’eux-mêmes, voyageurs également et ces voyages ont conduit à leur extermination par une sorte d’inquisition romaine technologique. Grant McKay et les autres découvrent alors, horrifiés, les dangers auxquels leurs voyages peuvent conduire, allant jusqu’à la mort de millions de personnes ! C’est dans un bain de sang que tous vont comprendre, réaliser, décider d’agir autrement, de voir leurs sauts dans l’oignon de manière différente et surtout plus bénéfique.
Comme si ces soucis et ces drames ne suffisait pas, voilà que de surprenantes révélations sur Rebecca sont faites et l’on découvre que la douce amante cache en fait des intentions bien cachées, dangereuses et à des lieux des nouvelles intentions de l’équipe…
Une nouvelle fois, les dessins de Matteo Scalera sont époustouflants, prenants. Les décors, les costumes, les design, l’empreinte graphique sont à tomber. On est littéralement emporté dans l’intrigue, dans les différents paysages que l’on nous propose. Par contre, le côté « humain » est toujours un peu compliqué, ce n’est pas très réaliste, un peu trop sur la caricature.
Bref, le petit déclic a enfin eu lieu ! L’intrigue prend forme et devient plutôt intéressante et surtout prenante. Enfin je suis embarqué par ce que me propose, ici, Rick Remender. Un aspect dramatique rentre en jeu et l’on sent que les choses ne sont pas prêtes de s’améliorer !
Re: Le Remender-verse
Hello,
Je viens de terminer les 2 tomes de Tokyo ghost et je ne vais que confirmer ce qui a été dit avant. C'est de la bombe, genre de la grosse bombe atomique.
Le thème abordé étant tellement proche de la réalité que c'en est presque déroutant. On s'inquiète d'un avenir comme celui-ci.
Si on n'oublie la partie numérique de cet univers, on as une histoire d'amour, une douloureuse et put*** de triste histoire d'amour.
Le pitch de départ est assez simple mais grandiose tout de même. C'est l'histoire de Debby et Teddy qui se connaissent depuis l'enfance, la première reste loin de la technologie, le deuxième en tombe follement accro. Attaché à lui Debby, jusqu’au au stade adulte, reste au côté de Teddy qui n'est guère d'autre qu'un simple robot et un agent sanglant. Malgré tout, ils sont follement amoureux et Debby tente plus que tout d'aider son chéri pour qu'il décroche. Le récit en plus de tourner autout de ça, nous offre un paysage remplie de technologie, avec des riches complètement dépendant de celle-ci. Certains dessins sont si explicite, qu'on n'as pas envie d'un monde comme celui-ci. Beaucoup de passage sont marquant, les rebondissement également sont de la partie, en bref, un régal.
Remender nous livre ici un récit complètement dingue, que c'est nous qui devenons accro. Vous n'imaginez pas toute la déception que j'ai ressenti lors qu'à la fin je me suis dit "Mer**, il n'y pas de suite !!??"
Les dessins de Sean Murphy sont également excellent et nous permetent de plonger dans cet univers complètement fou. Suivre l'aventure du couple torturer est un grand régal et on est tellement dedans que les deux tomes se dévorent à vitesse grand V.
Ceux qui ne les ont pas encore lus, foncez, pour les autres, relisez les again and again !
Je viens de terminer les 2 tomes de Tokyo ghost et je ne vais que confirmer ce qui a été dit avant. C'est de la bombe, genre de la grosse bombe atomique.
Le thème abordé étant tellement proche de la réalité que c'en est presque déroutant. On s'inquiète d'un avenir comme celui-ci.
Si on n'oublie la partie numérique de cet univers, on as une histoire d'amour, une douloureuse et put*** de triste histoire d'amour.
Le pitch de départ est assez simple mais grandiose tout de même. C'est l'histoire de Debby et Teddy qui se connaissent depuis l'enfance, la première reste loin de la technologie, le deuxième en tombe follement accro. Attaché à lui Debby, jusqu’au au stade adulte, reste au côté de Teddy qui n'est guère d'autre qu'un simple robot et un agent sanglant. Malgré tout, ils sont follement amoureux et Debby tente plus que tout d'aider son chéri pour qu'il décroche. Le récit en plus de tourner autout de ça, nous offre un paysage remplie de technologie, avec des riches complètement dépendant de celle-ci. Certains dessins sont si explicite, qu'on n'as pas envie d'un monde comme celui-ci. Beaucoup de passage sont marquant, les rebondissement également sont de la partie, en bref, un régal.
Remender nous livre ici un récit complètement dingue, que c'est nous qui devenons accro. Vous n'imaginez pas toute la déception que j'ai ressenti lors qu'à la fin je me suis dit "Mer**, il n'y pas de suite !!??"
Les dessins de Sean Murphy sont également excellent et nous permetent de plonger dans cet univers complètement fou. Suivre l'aventure du couple torturer est un grand régal et on est tellement dedans que les deux tomes se dévorent à vitesse grand V.
Ceux qui ne les ont pas encore lus, foncez, pour les autres, relisez les again and again !
Re: Le Remender-verse
Un univers fantasy très riche développé en peu de temps, et des dessins superbes !
Re: Le Remender-verse
Black Science #3 et 4 lus.
-
- Super Remarqué
- Messages : 1239
- Enregistré le : 19 avr. 2018 20:34
Re: Le Remender-verse
Biggy que penses tu de Seven to Eternity?