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Vittorini a écrit : ↑02 avr. 2020 21:57
LionForge vient de liquider sa branche recherche en animation et comics. Avec tous les employés bien évidemment licenciés.
Ça commence.
Punaise merde !
J'aimais bien leurs univers de comics
Todd McFarlane appelle à une union des éditeurs ! Le but ? Offrir gratuitement des comics afin de renouveler le lectorat et empêcher les lecteurs de se vautrer dans les jeux vidéo ou les services de streaming !
Nouvelle série indé qui peut valoir le coup ! Radiant Black par Kyle Higgins (Nightwing, Power Rangers) et Marcelo Costa. Le design et le pitch me parle bien, voilà une série que je vais tenter !
Image continue a revenir avec les SH avec cette fois ci l'annonce d'un relaunch d'une Super-héroine mythique des années 90. Witchblade ! Et l'original cette fois ci.
Pour l'instant on trouvera le Witchblade #1/2 qui lancera ce relaunch en Février 2021, en numérique pour le moment.
Mon périple dans l'univers Warhammer 40,000 m'a tout naturellement amené à m'intéresser à la mini-série Marneus Calgar de Kieron Gillen et Jacen Burrows, première-née de la collaboration Marvel-Games Workshop, et dont le cinquième et dernier numéro est paru la semaine dernière.
Certes, c'est une série sur des Ultramarines (et vu la quantité de contenu sur ce chapitre particulier que GW a pu faire bouffer à la fan-base dernièrement, que ce soit en termes de littérature ou de figurines, les critiques ont dû fuser), mais si l'objectif est de lancer, à terme, une plus large gamme de publications, je pense que commencer par ce personnage en particulier est loin d'être illogique.
Les numéros se construisent autour de Marneus qui raconte l'histoire de sa vie à un ressortissant de l'Adeptus Mechanicus, avec quelques scènes de combat qui s'interposent entre les différentes parties du récit. L'aventure que l'auteur essaie de construire en parallèle du récit du héros donne l'impression de n'être là que pour donner des scènes d'action au lecteur, tant elle reste anecdotique avant la résolution du dernier numéro, mais ça a au moins le mérite d'être efficace.
Reste que le sous-texte développé par Gillen sur le paradoxe de la déshumanisation progressive de ces individus qui sont pourtant censés devenir les plus grands défenseurs de l'Humanité est toujours intéressant, malgré le fait que, là encore, il est loin d'être original.
Au final, Marneus Calgar, c'était somme toute assez sympa à lire, malgré un manque d'originalité et d'ambition assez flagrant. J'espère maintenant que Marvel laissera sa chance à la franchise, qui a mine de rien un joli potentiel à exploiter.
Geiger #1 de Geoff Johns et Gary Frank est un vrai bon comics ! Pour les amoureux de Doomsday Clock, on a là une oeuvre qui y fait forcément penser. Dans Geiger, on a un monde détruit par ce qui semble être une attaque nucléaire. A part si j'ai raté l'info, la portée de cette attaque reste assez floue. Mais pour l'instant, ce n'est pas l'essentiel. Le personnage principal, Tariq, est un père de famille qui a survécu à cette attaque. On ne sait pas comment, mais on le retrouve vivant avec un chien à deux têtes et n'ayant pas besoin de tenue pour sortir, l'attaque lui ayant conféré des pouvoirs. Ici on commence, comme l'a dit Vitto, à mêler du super-héroïque à du post-apocalyptique, un mélange plus ou moins étrange mais qui, à mon avis, fonctionne bien. Difficile de ne pas penser à Batman pour la première apparition de ce "super-héros". Surtout quand on ajoute le fait qu'il soit considéré comme une légende par beaucoup. Et lorsqu'il dévoile ce qu'il est, il me fait même penser à Doctor Phosphorus. La seconde partie du récit est pour le moins étonnante. On change carrément d'ambiance quand Johns introduit un personnage haut en couleur, dans un monde qui casse véritablement avec le décor madmaxien auquel on commençait à s'habituer. À chaud, je ne sais pas vraiment quoi dire à part que j'ai vraiment aimé. L'histoire intrigue, je veux clairement en savoir plus, le personnage principal nous est présenté comme un solitaire, mystérieux, qui, 20 ans après l'attaque, vit dans l'espoir de retrouver sa famille. Vain espoir ? Le lecteur ne peut véritablement le savoir pour l'instant. Geiger #1 n'est pas un comics qui apparaît (pour l'instant) aussi subtil que DDC, mais remplit superbement son rôle d'introduction. C'est extrêmement efficace, peut-être même un peu trop, mais que c'était bon !
Aux crayons, Frank se débrouille évidemment très bien. Ayant lu le numéro assez vite je ne saurais dire si l'on est au niveau de DDC mais il fait un travail impeccable et l'entente avec John n'est plus à prouver. Pareil pour Anderson aux couleurs.