Valiant
Re: Valiant
Donc on passe d'un tome 1 fantastique à un truc plus rationnel ? C'est cohérent avec l'histoire, y'a pas d'accroc ?
Re: Valiant
Ben oui dans le premier (de mémoire, il faut que je le relise) les monstres créées par les druides Bretons étaient réels alors qu'ici il s'agit clairement d'hallucinations bien expliquées; je trouve que c'est un progrès qui donne de la crédibilité à la série. Mais rien ne dit que cela va continuer: le tome 3 sort début 2019 et s'intitulera "les aigles perdus de Rome", on verra bien !
Re: Valiant
Intéressant en effet. Pas que j'aime pas le fantastique mais cette série ne me paraissait pas prendre le bon chemin avec le tome 1, au-delà de sa qualité intrinsèque, qui pour le coup gagne en épaisseur grâce au tome 2 selon toi. Merci de ton retour !
Re: Valiant
Dernière lecture Valiant:
Trouvé en bibliothèque ce recueil copieux intitulé "Génération zéro" et qui raconte comment un jeune fille marginale qui a des visions demande de l'aide à un groupe d'autres ados à pouvoirs psys qui viennent la chercher dans sa ville paumée et l'intègrent à leur groupe... puis enquêtent sur la ville justement qui semble pleine de secrets...
Une lecture passionnante qui fait penser à de jeunes X-Men version Valiant, (ou des New Mutants plutôt puisque leurs X-Men c'est dans Harbinger...) bien que ça fasse longtemps que je n'aie pas lu des récits X-Men de cette efficacité, surtout avec les séries récentes dans les softcover Panini que je trouve sans intérêt.... ici c'est simple, dynamique , prenant, et comme il n'y a pas encore trop de personnages on a le temps de les découvrir et de les apprécier, d'autant que Fred Van Lente, le scénariste maison est tout sauf un manchot. Côté dessin c'est du tout bon également, alternant des scènes réalistes et des séquences oniriques dans le style cartoony (comme une parodie réjouissante de la série Archie!) Bref à découvrir !
Trouvé en bibliothèque ce recueil copieux intitulé "Génération zéro" et qui raconte comment un jeune fille marginale qui a des visions demande de l'aide à un groupe d'autres ados à pouvoirs psys qui viennent la chercher dans sa ville paumée et l'intègrent à leur groupe... puis enquêtent sur la ville justement qui semble pleine de secrets...
Une lecture passionnante qui fait penser à de jeunes X-Men version Valiant, (ou des New Mutants plutôt puisque leurs X-Men c'est dans Harbinger...) bien que ça fasse longtemps que je n'aie pas lu des récits X-Men de cette efficacité, surtout avec les séries récentes dans les softcover Panini que je trouve sans intérêt.... ici c'est simple, dynamique , prenant, et comme il n'y a pas encore trop de personnages on a le temps de les découvrir et de les apprécier, d'autant que Fred Van Lente, le scénariste maison est tout sauf un manchot. Côté dessin c'est du tout bon également, alternant des scènes réalistes et des séquences oniriques dans le style cartoony (comme une parodie réjouissante de la série Archie!) Bref à découvrir !
Re: Valiant
Ninjak tome 3 lu
La quête vengeresse de Colin King, alias Ninjak, a pris fin sur une victoire écrasante face aux Sept Ombres. Et il faut bien reconnaître que Matt Kindt nous a proposé un surprenant final pour sa première intrigue. Avec le premier tome, le scénariste nous montrait que Ninjak serait un titre bourré d’action. Avec le second tome, on comprenait que le titre serait riche en rebondissements et avec des intrigues d’une très grande qualité.
Personnellement, je pensais, au départ que Ninjak serait un simple titre d’action/aventure avec un ninja un peu badass, mais c’est bien plus que cela ! Même s’il travaille pour le MI-6 le plus souvent, il y un grand aspect fantastique. Et avec ce troisième tome, Ninjak se rend sur une mission unique en son genre.
Il y a deux semaines, une cellule secrète des renseignements britanniques envoie une équipe de vingt agents, dont un très spécial, dans une dimension parallèle. Seul ce dernier reviendra vivant. Le but de la mission est classé top secret. A court d’option, le MI-6 recrute son agent le plus doué, Ninjak, pour faire équipe avec la seule rescapée, une punk versée dans la magie noire… Plongés au cœur d’une dimension appelée le Monde des Morts, ils devront tenter de ramener le reste de l’équipe au bercail.
Quels dangers les attendent dans ces profondeurs démoniaques ? Matt Kindt (Divinity, Rai) retrouve les artistes Doug Braithwaite (Book of Death) et Juan José Ryp (Clone) pour plonger Ninjak dans un plan d’existence terrifiant… et le confronter à Shadowman.
(Contient les épisodes #10 à 13 de Ninjak et #0 de Punk Mambo)
Le MI-6 a envoyé une équipe spéciale, dans un endroit spécial, pour une mission très spéciale. Dans le monde des morts ! On sent dès lors, poindre déjà des liens avec Shadowman. Mais cette mission est un fiasco ! De toutes les unités envoyées, il n’y a que la « spécialiste » de l’équipe qui est parvenue à revenir, Punk Mambo !
Le MI-6 se retourne donc vers Ninjak afin, qu’avec l’aide de Punk Mambo, il se rende dans le monde des morts pour y sauver les vingt soldats, et surtout Fakir, l’une des Sept Ombres capturée par Ninjak dans les deux premiers tomes. En effet, ce prisonnier de première importance à été kidnappé par des soldats du monde de l’occulte provenant du monde des morts. Le MI-6 tient à découvrir pourquoi cette interférence !
Deux problèmes ! Ninjak n’aime pas la magie et ne supporte pas le moins du monde Punk Mambo ! Mais le sort de tous ces hommes prisonniers et valeureux, et quelques millions sur son compte bancaire finissent de le convaincre.
Une fois dans le monde des morts, les choses sont différentes, Ninjak n’est plus aussi maître de son environnement, la magie est omniprésente et les pièges sont nombreux. Le pire de tous étant sans nul doute La Pie, un ancien agent de Maître Darque, tentant par tous les moyens de se libérer de sa domination. Et cela passe par la capture d’être comme Fakir.
On découvre les origines de ce nouveau personnage, La Pie, au design fascinant, dans les dossiers secrets, en back-up des épisodes. Ces back-up permettent surtout de faire le lien avec la série Shadowman. Cela nous permet, surtout, de découvrir ce qu’il est advenu de l’un des personnages principaux du titres.
Ninjak comprend, justement, que La Pie n’est pas foncièrement un méchant, et tente par tous les moyens de le retourner, mais la malédiction de Maître Darque, et les choses qu’il a du faire rendent cela impossible !
Si l’intrigue est sympathique, le véritable intérêt de ce troisième tome c’est le personnage de La Pie et son arrivée dans notre monde. Ce troisième opus est clairement, à mes yeux, un interlude entre deux arcs plus importants. Et il ne fait aucun doute que les événements relatés ici vont avoir un impact important sur la suite des événements.
Je trouve sympathique ces croisements de séries, cela permet de diversifier énormément l’univers des différents titres.
Graphiquement, Doug Braithwaite fait de l’excellent travail. C’est beau, c’est fluide, c’est vivant, c’est sombre, c’est parfait pour cette histoire.
Petite mention également pour les back-up signés Juan José Ryp. Son design pour La Pie est superbe !
Bref, un très bon troisième tome qui prouve tout l’intérêt et la qualité de ce titre. L’apport de Shadowman et de son côté mystique est un très bon point. Vivement que l’on voit les répercussions de ces événements.
La quête vengeresse de Colin King, alias Ninjak, a pris fin sur une victoire écrasante face aux Sept Ombres. Et il faut bien reconnaître que Matt Kindt nous a proposé un surprenant final pour sa première intrigue. Avec le premier tome, le scénariste nous montrait que Ninjak serait un titre bourré d’action. Avec le second tome, on comprenait que le titre serait riche en rebondissements et avec des intrigues d’une très grande qualité.
Personnellement, je pensais, au départ que Ninjak serait un simple titre d’action/aventure avec un ninja un peu badass, mais c’est bien plus que cela ! Même s’il travaille pour le MI-6 le plus souvent, il y un grand aspect fantastique. Et avec ce troisième tome, Ninjak se rend sur une mission unique en son genre.
Il y a deux semaines, une cellule secrète des renseignements britanniques envoie une équipe de vingt agents, dont un très spécial, dans une dimension parallèle. Seul ce dernier reviendra vivant. Le but de la mission est classé top secret. A court d’option, le MI-6 recrute son agent le plus doué, Ninjak, pour faire équipe avec la seule rescapée, une punk versée dans la magie noire… Plongés au cœur d’une dimension appelée le Monde des Morts, ils devront tenter de ramener le reste de l’équipe au bercail.
Quels dangers les attendent dans ces profondeurs démoniaques ? Matt Kindt (Divinity, Rai) retrouve les artistes Doug Braithwaite (Book of Death) et Juan José Ryp (Clone) pour plonger Ninjak dans un plan d’existence terrifiant… et le confronter à Shadowman.
(Contient les épisodes #10 à 13 de Ninjak et #0 de Punk Mambo)
Le MI-6 a envoyé une équipe spéciale, dans un endroit spécial, pour une mission très spéciale. Dans le monde des morts ! On sent dès lors, poindre déjà des liens avec Shadowman. Mais cette mission est un fiasco ! De toutes les unités envoyées, il n’y a que la « spécialiste » de l’équipe qui est parvenue à revenir, Punk Mambo !
Le MI-6 se retourne donc vers Ninjak afin, qu’avec l’aide de Punk Mambo, il se rende dans le monde des morts pour y sauver les vingt soldats, et surtout Fakir, l’une des Sept Ombres capturée par Ninjak dans les deux premiers tomes. En effet, ce prisonnier de première importance à été kidnappé par des soldats du monde de l’occulte provenant du monde des morts. Le MI-6 tient à découvrir pourquoi cette interférence !
Deux problèmes ! Ninjak n’aime pas la magie et ne supporte pas le moins du monde Punk Mambo ! Mais le sort de tous ces hommes prisonniers et valeureux, et quelques millions sur son compte bancaire finissent de le convaincre.
Une fois dans le monde des morts, les choses sont différentes, Ninjak n’est plus aussi maître de son environnement, la magie est omniprésente et les pièges sont nombreux. Le pire de tous étant sans nul doute La Pie, un ancien agent de Maître Darque, tentant par tous les moyens de se libérer de sa domination. Et cela passe par la capture d’être comme Fakir.
On découvre les origines de ce nouveau personnage, La Pie, au design fascinant, dans les dossiers secrets, en back-up des épisodes. Ces back-up permettent surtout de faire le lien avec la série Shadowman. Cela nous permet, surtout, de découvrir ce qu’il est advenu de l’un des personnages principaux du titres.
Ninjak comprend, justement, que La Pie n’est pas foncièrement un méchant, et tente par tous les moyens de le retourner, mais la malédiction de Maître Darque, et les choses qu’il a du faire rendent cela impossible !
Si l’intrigue est sympathique, le véritable intérêt de ce troisième tome c’est le personnage de La Pie et son arrivée dans notre monde. Ce troisième opus est clairement, à mes yeux, un interlude entre deux arcs plus importants. Et il ne fait aucun doute que les événements relatés ici vont avoir un impact important sur la suite des événements.
Je trouve sympathique ces croisements de séries, cela permet de diversifier énormément l’univers des différents titres.
Graphiquement, Doug Braithwaite fait de l’excellent travail. C’est beau, c’est fluide, c’est vivant, c’est sombre, c’est parfait pour cette histoire.
Petite mention également pour les back-up signés Juan José Ryp. Son design pour La Pie est superbe !
Bref, un très bon troisième tome qui prouve tout l’intérêt et la qualité de ce titre. L’apport de Shadowman et de son côté mystique est un très bon point. Vivement que l’on voit les répercussions de ces événements.
Re: Valiant
X-O Manowar Intégrale tome 2 lu.
La première intégrale de X-O Manowar fut une véritable petite pépite. Un plaisir de lecture absolue ! Il faut dire que les débuts d’Aric de Dacie sont absolument géniaux ! Un Wisigoth de l’an 400, enlevé par des extraterrestres, les Vignes, qui découvre une armure le rendant tout puissant, revient sur Terre pour se venger des Romains et découvre que mille six cents ans se sont écoulés !!! Imaginez le choc des cultures ! D’aventure en aventure, combat après combat, Aric devient une sorte de super-héros, plus craint qu’encensé ! Et c’est ainsi que l’on le retrouve obligé de « travailler » pour l’armée américaine afin d’offrir une terre à son peuple !
Lorsqu’Aric de Dacie est rentré sur Terre, avec l’armure X-O Manowar volée aux extraterrestres Vignes, il pensait détenir l’arme parfaite. Il pourrait enfin trouver un territoire pour son peuple wisigoth et protéger ce nouveau et balbutiant royaume. Mais une force venue des confins de l’espace approche de la Terre : les Chasseurs d’Armures. Ils n’ont qu’un seul but : débarrasser l’univers des armures comme celle d’Aric et leur pouvoir de destruction incommensurable. Qu’importe s’il faut détruire la Terre avec… Découvrez les plus formidables ennemis qu’il ait eu à combattre dans cet événement qui a marqué en profondeur l’univers Valiant et prenez part à la bataille aux côtés d’X-O Manowar mais aussi de l’équipe Unity, Bloodshot, Faith et les psiotiques de la Génération Zéro.
(Contient les épisodes #23 à 29 de X-O Manowar, #1 à 4 de Armor Hunters, #8 à 11 de Unity, #1 à 3 de Armor Hunters : Harbinger, #1 à 3 de Armor Hunters : Bloodshot et #1 de Armor Hunters : Aftermath)
Que sait-on de l’armure d’Aric ? Pas grand-chose ! Rien ! Elle est terriblement puissante, elle semble liée à Aric, provient d’un arbre et était vénérée par une race extraterrestre, et c’est tout ! Qu’elle est sa véritable origine ? Y a-t-il d’autres armures comme elle ? La connexion avec le porteur est-elle toujours aussi forte que celle entre Aric et la sienne ? Peut-elle agir toute seule ? Autant de questions qui peuvent également pousser à craindre l’armure !
Dès le départ de cette seconde intégrale, on découvre que l’armure d’Aric n’est pas unique. Il en existe plusieurs à travers l’univers. Hormis leur puissance incroyable, elles ont un autre point commun, un groupe d’extraterrestres les traque pour les mettre à mort, pour les détruire ! Les Chasseurs d’Armures ! Des créatures incroyables, capables de tenir tête aux armures et à s’en débarrasser ! Sans trop de perte…
On comprend aisément, et rapidement, que la prochaine cible, la prochaine armure à détruire, se trouve sur Terre ! C’est, bien entendu, celle d’Aric !
En guise de préambule, les Chasseurs d’Armures rayent de la carte toute la ville de Mexico, des millions de morts le temps d’un claquement de doigt ! Ils ne rigolent pas ! Ils veulent l’armure, et ne laissent que très peu de temps aux Terriens pour la leur remettre de leur plein gré. Devant une telle puissance, Aric a un petit moment de faiblesse, et c’est donc à Faith, Bloodshoot, Génération Zéro, ou encore Unity de défendre la Terre, avec chacun leurs moyens, à leur niveau.
Et ce n’est pas chose aisée, les Chasseurs d’Armures sont une force de frappe incroyable, rompus aux combats les plus rudes dans les conditions les plus extrêmes. C’est une force à l’échelle galactique ! Que peuvent faire de simples humains ? Et bien, beaucoup ! Et puis, Aric va vite revenir sur le devant de la scène, comprenant que le bien-être de son peuple passe obligatoirement par la défaite des Chasseurs d’Armures.
Il sera bien épaulé par l’équipe Unity ! Livewire, Ninjak et le Guerrier Eternel étant des alliés formidables. Bloodshot, lui s’occupe des éventuels dégâts collatéraux, les éventuelles fuites et les interrogatoires musclés alors que Faith et Génération Zéro tentent, tant bien que mal d’aider les Mexicains à se relever.
Une saga gigantesque, tentaculaire, unissant de nombreux personnages de l’univers Valiant face à un ennemi inédit, étranger et surpuissant. Une belle occasion de rapprocher tous ces personnages et de le permettre d’œuvrer ensemble. Et même de donner une certaine cohérence à cet univers. Néanmoins, certaines parties sont très, trop, longues et ralentissent le rythme.
Je comprend le concept de vouloir faire participer le plus de personnages possibles à cette intrigue, mais prenons l’exemple de Génération Zéro. Ces trois épisodes n’apportent rien et ralentissent énormément le rythme de l’intrigue. C’est un peu la même chose pour Bloodshot, mais le personnage est tellement badass, tellement fort scénaristiquement que cela passe malgré tout. Avec les jeunes psiotiques de Génération Zéro, c’est juste un calvaire.
Du coup, avec ces tie-in à rallonge, on se retrouve avec un ennemi dont la menace ne cesse de grimper, que l’on trouve toujours plus inaccessible, et ce sentiment de longueur nous fait stresser sur le moment fatidique. Du coup, le grand final n’est pas forcément à la hauteur et paraît quelque peu expéditif.
A côté de cela, c’est vraiment intéressant d’en apprendre plus sur l’armure d’Aric, de découvrir qu’il y en de très nombreuses, et surtout qu’elles ne sont pas vraiment « bénéfiques » pour les peuples où elles apparaissent. Du coup cela donne un petit côté dramatique aux aventures d’Aric. On a hâte, tout en tremblant, de découvrir ce que cela va donner sur Terre.
Graphiquement, un gros pavé, et de nombreuses séries, on se retrouve donc avec une bonne dizaine de dessinateurs. Forcément ce cas de figure relativise le chaos graphique général. Alors on a des dessins magnifiques comme avec Stephen Segovia ou Doug Braithwaite, et d’autres beaucoup moins sympathiques comme le méconnaissable de Trevor Hairsine sur Armor Hunters : Bloodshot. Des styles vraiment différent, et du coup un petit temps d’adaptation à chaque chapitre.
Bref, un second tome avec une intrigue passionnante, pour ne pas dire captivante, avec de nombreuses ramifications, beaucoup de personnages et de belles surprises. Mais une intrigue un peu longue à cause de certains tie-in très dispensables.
La première intégrale de X-O Manowar fut une véritable petite pépite. Un plaisir de lecture absolue ! Il faut dire que les débuts d’Aric de Dacie sont absolument géniaux ! Un Wisigoth de l’an 400, enlevé par des extraterrestres, les Vignes, qui découvre une armure le rendant tout puissant, revient sur Terre pour se venger des Romains et découvre que mille six cents ans se sont écoulés !!! Imaginez le choc des cultures ! D’aventure en aventure, combat après combat, Aric devient une sorte de super-héros, plus craint qu’encensé ! Et c’est ainsi que l’on le retrouve obligé de « travailler » pour l’armée américaine afin d’offrir une terre à son peuple !
Lorsqu’Aric de Dacie est rentré sur Terre, avec l’armure X-O Manowar volée aux extraterrestres Vignes, il pensait détenir l’arme parfaite. Il pourrait enfin trouver un territoire pour son peuple wisigoth et protéger ce nouveau et balbutiant royaume. Mais une force venue des confins de l’espace approche de la Terre : les Chasseurs d’Armures. Ils n’ont qu’un seul but : débarrasser l’univers des armures comme celle d’Aric et leur pouvoir de destruction incommensurable. Qu’importe s’il faut détruire la Terre avec… Découvrez les plus formidables ennemis qu’il ait eu à combattre dans cet événement qui a marqué en profondeur l’univers Valiant et prenez part à la bataille aux côtés d’X-O Manowar mais aussi de l’équipe Unity, Bloodshot, Faith et les psiotiques de la Génération Zéro.
(Contient les épisodes #23 à 29 de X-O Manowar, #1 à 4 de Armor Hunters, #8 à 11 de Unity, #1 à 3 de Armor Hunters : Harbinger, #1 à 3 de Armor Hunters : Bloodshot et #1 de Armor Hunters : Aftermath)
Que sait-on de l’armure d’Aric ? Pas grand-chose ! Rien ! Elle est terriblement puissante, elle semble liée à Aric, provient d’un arbre et était vénérée par une race extraterrestre, et c’est tout ! Qu’elle est sa véritable origine ? Y a-t-il d’autres armures comme elle ? La connexion avec le porteur est-elle toujours aussi forte que celle entre Aric et la sienne ? Peut-elle agir toute seule ? Autant de questions qui peuvent également pousser à craindre l’armure !
Dès le départ de cette seconde intégrale, on découvre que l’armure d’Aric n’est pas unique. Il en existe plusieurs à travers l’univers. Hormis leur puissance incroyable, elles ont un autre point commun, un groupe d’extraterrestres les traque pour les mettre à mort, pour les détruire ! Les Chasseurs d’Armures ! Des créatures incroyables, capables de tenir tête aux armures et à s’en débarrasser ! Sans trop de perte…
On comprend aisément, et rapidement, que la prochaine cible, la prochaine armure à détruire, se trouve sur Terre ! C’est, bien entendu, celle d’Aric !
En guise de préambule, les Chasseurs d’Armures rayent de la carte toute la ville de Mexico, des millions de morts le temps d’un claquement de doigt ! Ils ne rigolent pas ! Ils veulent l’armure, et ne laissent que très peu de temps aux Terriens pour la leur remettre de leur plein gré. Devant une telle puissance, Aric a un petit moment de faiblesse, et c’est donc à Faith, Bloodshoot, Génération Zéro, ou encore Unity de défendre la Terre, avec chacun leurs moyens, à leur niveau.
Et ce n’est pas chose aisée, les Chasseurs d’Armures sont une force de frappe incroyable, rompus aux combats les plus rudes dans les conditions les plus extrêmes. C’est une force à l’échelle galactique ! Que peuvent faire de simples humains ? Et bien, beaucoup ! Et puis, Aric va vite revenir sur le devant de la scène, comprenant que le bien-être de son peuple passe obligatoirement par la défaite des Chasseurs d’Armures.
Il sera bien épaulé par l’équipe Unity ! Livewire, Ninjak et le Guerrier Eternel étant des alliés formidables. Bloodshot, lui s’occupe des éventuels dégâts collatéraux, les éventuelles fuites et les interrogatoires musclés alors que Faith et Génération Zéro tentent, tant bien que mal d’aider les Mexicains à se relever.
Une saga gigantesque, tentaculaire, unissant de nombreux personnages de l’univers Valiant face à un ennemi inédit, étranger et surpuissant. Une belle occasion de rapprocher tous ces personnages et de le permettre d’œuvrer ensemble. Et même de donner une certaine cohérence à cet univers. Néanmoins, certaines parties sont très, trop, longues et ralentissent le rythme.
Je comprend le concept de vouloir faire participer le plus de personnages possibles à cette intrigue, mais prenons l’exemple de Génération Zéro. Ces trois épisodes n’apportent rien et ralentissent énormément le rythme de l’intrigue. C’est un peu la même chose pour Bloodshot, mais le personnage est tellement badass, tellement fort scénaristiquement que cela passe malgré tout. Avec les jeunes psiotiques de Génération Zéro, c’est juste un calvaire.
Du coup, avec ces tie-in à rallonge, on se retrouve avec un ennemi dont la menace ne cesse de grimper, que l’on trouve toujours plus inaccessible, et ce sentiment de longueur nous fait stresser sur le moment fatidique. Du coup, le grand final n’est pas forcément à la hauteur et paraît quelque peu expéditif.
A côté de cela, c’est vraiment intéressant d’en apprendre plus sur l’armure d’Aric, de découvrir qu’il y en de très nombreuses, et surtout qu’elles ne sont pas vraiment « bénéfiques » pour les peuples où elles apparaissent. Du coup cela donne un petit côté dramatique aux aventures d’Aric. On a hâte, tout en tremblant, de découvrir ce que cela va donner sur Terre.
Graphiquement, un gros pavé, et de nombreuses séries, on se retrouve donc avec une bonne dizaine de dessinateurs. Forcément ce cas de figure relativise le chaos graphique général. Alors on a des dessins magnifiques comme avec Stephen Segovia ou Doug Braithwaite, et d’autres beaucoup moins sympathiques comme le méconnaissable de Trevor Hairsine sur Armor Hunters : Bloodshot. Des styles vraiment différent, et du coup un petit temps d’adaptation à chaque chapitre.
Bref, un second tome avec une intrigue passionnante, pour ne pas dire captivante, avec de nombreuses ramifications, beaucoup de personnages et de belles surprises. Mais une intrigue un peu longue à cause de certains tie-in très dispensables.
Re: Valiant
Ninjak tomes 4 et 5 lus.
La dernière aventure de Ninjak, une nouvelle fois guidée par le MI:6, a conduit l’espion ninja en plein cœur du Monde des Morts ! Quelle plaie pour cet esprit cartésien de devoir plonger en plein cœur de toute cette magie vaudou et cette irrationalité ! Surtout avec Punk Mambo a ses côtés ! Mais Ninjak est parvenu a accomplir sa mission, et petit bonus il est a ramené une surprise avec lui, la Pie, l’ancien Shadowman !
Après une telle mission, notre héros espère bien prendre un peu de repos, mais rien ne va se passer comme il l’espérait !…
Colin King, l’agent d’élite au nom de code : Ninjak, a fait face à son passé, il a survécu à l’épreuve des Sept Ombres. Il est entré dans le Monde des Morts et en est revenu changé. Mais l’heure de son plus grand défi est encore à venir : Roku, l’impitoyable assassin, revient pour détruire pierre par pierre toute sa vie et ce qui lui est le plus cher.
Les scénaristes Matt Kindt (Divinity, Rai) et l’artiste Diego Bernard (X-O Manowar) poussent Ninjak dans ses derniers retranchements : sa propre demeure.
(Contient les épisodes #14 à 17)
Après une telle mission, on serait tous heureux de pouvoir enfin se poser, se prélasser dans un lit. Colin King éprouve le même besoin ! Malheureusement pour lui, lorsqu’il pose ses affaires à King’s Castle, il n’a que quelques instants pour en profiter. En effet, à peine est-il arrivé que son château explose et d’un claquement de doigts, King’s Castle n’est plus qu’un gigantesque tas de gravats !
Non pas qu’il y soit véritablement attaché, c’est toute sa « base » qui vole en éclats ! En tentant de trouver un endroit où aller, il découvre que ses cartes de crédits ne fonctionnent plus, ses comptes bancaires vidés ! Le pire, lorsqu’il débarque au MI-6, pour voir Neville Alcott, ils découvrent tous les deux qu’ils n’y a plus aucune trace de Ninjak dans le système informatique ! Mais le pire, c’est que Colin King devient une cible prioritaire du MI:6 alors qu’une dizaine de cadavres a été découverts dans les décombres de son château !
Même si Neville croit en l’innocence de Ninjak, il ne peut plus rien faire pour lui ! Notre héros est totalement livré à lui-même ! Il doit se débrouiller tout seul ! Mais Colin a beau se tourner vers ses différentes cachettes secrètes, essayer d’avoir accès à des comptes cachés ou même faire jouer ses contacts, plus ou moins recommandables, il réalise qui la personne qui s’en prend à lui a un coup d’avance à chaque fois ! Il ne lui reste plus rien ! Et il ne peut compter plus que sur une seule personne, Livewire. Sa collègue d’Unity est la seule ayant encore quelques moyens pour l’aider, un minimum.
Plus d’argent, plus de MI:6, mais Ninjak reste redoutable, et très intelligent, il comprend vite, enfin pas assez vite, que Roku est derrière tout ça ! Remontant sa piste, qu’elle ne cherche pas réellement à dissimuler, il se retrouve nez à nez avec Alain, l’ancien majordome de ses parents. Lui aussi, est un pion de la vengeance de Roku !
Car c’est de cela qu’il s’agit, de vengeance ! Si Ninjak découvre qui se cache derrière tous ces malheurs, il est loin, très loin d’imaginer qui se cache derrière cette assassin impitoyable ! Roku n’est qu’un nom de « renaissance ». La véritable personne derrière toute cette hargne, cette haine, vient du passé du notre héros, et semble persuadée qu’elle doit se venger de lui !
Un combat que Ninjak n’est peut-être pas prêt à livrer…
Dans le passé, grâce au Dossiers Secrets en back-up nous découvrons le secret de sa naissance et réalisons, avec horreur, quels parents effroyables étaient ceux de Colin. On comprend, aussi, ce qu’Alain a à voir dans cette famille bizarre et chaotique. Des back-up assez intéressants, qui donnent une image terrible de la mère de Colin.
Graphiquement, je deviens de plus en plus fan des dessins de Diego Bernard. Artiste que je ne connaissais absolument pas avant de plonger dans l’univers Valiant. C’est certes un peu statique comme dessins, mais c’est très joli, très fin. Les design sont beaux, je suis totalement fan de Roku !! C’est très agréable de suivre une série avec de tels dessins. Simple mais efficace.
Bref, un très bon quatrième tome ! Il est toujours plaisant (plaisir coupable) de voir nos héros chuter de leur piédestal. De voir le passé revenir les hanter ! Et le moins que l’on puisse dire c’est que Matt Kindt n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Colin King prend cher, mais ne sombre pas ! Un quatrième tome sans temps mort, avec son lot de révélations énormes. Un plaisir à lire.
Roku, ou devrais-je dire Angelina, aura fait énormément de mal à Ninjak ! Ce fantôme de son passé a fait exploser son château, tué ses contacts, dilapidé sa fortune, mis à mal ses liens avec le MI-6 et l’a fait passer pour un assassin. Mais au pris d’une traque incroyable, Colin King, qui n’a jamais abandonné, est parvenu a défaire Roku.
Mais Ninjak n’en a pas fini avec Roku, bien au contraire ! Mais d’abord, la mission dans le Monde des Morts va se rappeler à son bon souvenir, d’une façon bien douloureuse…
Maître Darque, seigneur sadique du Monde des Morts, cherche une nouvelle fois à envahir notre dimension. Roku, l’impitoyable assassin, a réuni les Ombres pour le mettre enfin hors d’état de nuire. Mais cette alliance ne tient qu’à un fil : la volonté d’une mystérieuse mécène, qui porte elle aussi le nom de Darque…
C’est l’heure de l’inévitable confrontation dans cet ultime chapitre de la série. Matt Kindt (Rai, Divinity) fait équipe avec Khari Evans (Harbinger), Stephen Segovia (War Mother) et Cafu (Imperium) pour un final qui laissera Colin King, alias Ninjak, marqué à jamais.
(Contient les épisodes #18 à 27)
Le tome commence de façon plus que surprenante ! On est plongé dans un lointain futur, et l’on retrouve un Colin King très âgé. Les cheveux blancs et la peau ridée ! Il accompagne le Guerrier Eternel, l’un des rares a ne pas l’avoir abandonné depuis cette histoire avec Roku apparemment, sur une mission pour le MI-6X. Une aide officieuse, puisque Ninjak et le MI-6X ne travaillent plus ensemble depuis bien longtemps.
Les deux compagnons doivent mettre la main un prisonnier évadé ! Un homme qui avait, jadis, été capturé par Ninjak.
Bien entendu, comme bien souvent, avec Ninjak, la mission part en live, et nos deux héros, s’ils remettent la main sur le prisonnier, découvrent qu’il y a un poisson bien plus gros et dangereux derrière ! Ninjak et le Guerrier Eternel vont donc devoir se rendre dans le Monde des Morts pour stopper cette nouvelle menace !
Mais pas seulement, puisque dans les Dossiers Perdus, les back-up de cette intrigue, on découvre, que suite aux événements du tome #4, en retournant dans les ruines de son château, Ninjak apprend par Neville, que tous ceux qui sont revenus du Monde des Morts lors de la mission avec Punk Mambo, sont frappés d’un mal inconnu ! Un mal qui va également frapper Ninjak, le forçant à plonger dans une transe encore jamais atteinte, pour tenter de plonger dans son futur et peut-être trouver un remède, dans le futur, à son mal dans le présent !
J’avoue que j’ai mis un peu de temps à rentrer dans cette intrigue, et surtout à comprendre où Matt Kindt nous conduisait. Si cette intrigue dans le futur n’est pas spécialement passionnante, elle le devient nettement plus lorsque l’on comprend ce qu’il se passe réellement, et les répercussions que cela peut avoir. Les particularités du flux temporel sont plutôt bien abordées.
Graphiquement, on retrouve Khari Evans, l’artiste de Harbinger. C’est un joli travail, même si je ne suis pas fan de l’artiste. Il y a beaucoup de traits, cela fait très chargé. Mais dans l’ensemble c’est plutôt joli et agréable à suivre.
Mais le plus important, le plus intéressant dans ce tome vient avec les six chapitres suivants, les six derniers. Roku est de retour, et une nouvelle fois, dans son sillage, on retrouve une mare de cadavres et de sang. Elle au cœur de la nouvelle prison de haute sécurité du MI-6 et s’y promène comme on se baladerait dans un parc. En un rien de temps elle parvient à libérer les Ombres qui y sont gardées !
Mais ils ne sont que six, et la personne employant Roku a été très claire, elle veut les Sept Ombres ! C’est ainsi que l’on retrouve Roku face à Ninjak ! Ce dernier serait, est la septième Ombre ! S’il n’en croit rien, il accepte de suivre Roku pour découvrir ce qu’il se passe. Tout ce petit monde va rencontrer Sandria, la sœur jumelle de Maître Darque !
La vérité va alors être révélée à Ninjak ! Notre héros, se retrouve alors être l’élément central, essentiel dans le combat entre le frère et la sœur ! Un combat qui dure depuis trop longtemps et qui va être le théâtre d’une boucherie et d’un sacré rebondissement ! Ninjak va être repoussé dans ses derniers retranchements, et va devoir faire face à une décision impossible ! Pourra-t-il vivre avec cela sur la conscience ? Et surtout, Maître Darque va-t-il enfin tomber sur un adversaire, capable de véritablement s’opposer à lui ?
Une dernière intrigue explosive, au final haletant et qui laisse la porte ouverte à beaucoup de choses. Le personnage de Roku est fascinant, et le devient encore plus avec ce cliff final. Matt Kindt conclut la série de façon magistrale, avec un final à la hauteur de la série. Un final un poil trop court, j’aurais aimé que cela dure plus longtemps.
La force de cette série, ce sont les personnages, ils sont unique, on s’y intéresse, on s’y attache, ils nous interpellent.
Graphiquement, plusieurs dessinateurs sur ces derniers épisodes, mais je retiens surtout la prestation de Stephen Segovia, qui effectue, justement, un travail génial sur les personnages. Sa Roku est juste superbe !
Bref, un excellent cinquième tome qui conclut à merveille une série que j’ai appris à adorer. Le personnage de Ninjak est vraiment intéressant et propice à d’excellentes intrigues. Ce que nous a proposé Matt Kindt depuis le début, notamment grâce à de formidables personnages.
La dernière aventure de Ninjak, une nouvelle fois guidée par le MI:6, a conduit l’espion ninja en plein cœur du Monde des Morts ! Quelle plaie pour cet esprit cartésien de devoir plonger en plein cœur de toute cette magie vaudou et cette irrationalité ! Surtout avec Punk Mambo a ses côtés ! Mais Ninjak est parvenu a accomplir sa mission, et petit bonus il est a ramené une surprise avec lui, la Pie, l’ancien Shadowman !
Après une telle mission, notre héros espère bien prendre un peu de repos, mais rien ne va se passer comme il l’espérait !…
Colin King, l’agent d’élite au nom de code : Ninjak, a fait face à son passé, il a survécu à l’épreuve des Sept Ombres. Il est entré dans le Monde des Morts et en est revenu changé. Mais l’heure de son plus grand défi est encore à venir : Roku, l’impitoyable assassin, revient pour détruire pierre par pierre toute sa vie et ce qui lui est le plus cher.
Les scénaristes Matt Kindt (Divinity, Rai) et l’artiste Diego Bernard (X-O Manowar) poussent Ninjak dans ses derniers retranchements : sa propre demeure.
(Contient les épisodes #14 à 17)
Après une telle mission, on serait tous heureux de pouvoir enfin se poser, se prélasser dans un lit. Colin King éprouve le même besoin ! Malheureusement pour lui, lorsqu’il pose ses affaires à King’s Castle, il n’a que quelques instants pour en profiter. En effet, à peine est-il arrivé que son château explose et d’un claquement de doigts, King’s Castle n’est plus qu’un gigantesque tas de gravats !
Non pas qu’il y soit véritablement attaché, c’est toute sa « base » qui vole en éclats ! En tentant de trouver un endroit où aller, il découvre que ses cartes de crédits ne fonctionnent plus, ses comptes bancaires vidés ! Le pire, lorsqu’il débarque au MI-6, pour voir Neville Alcott, ils découvrent tous les deux qu’ils n’y a plus aucune trace de Ninjak dans le système informatique ! Mais le pire, c’est que Colin King devient une cible prioritaire du MI:6 alors qu’une dizaine de cadavres a été découverts dans les décombres de son château !
Même si Neville croit en l’innocence de Ninjak, il ne peut plus rien faire pour lui ! Notre héros est totalement livré à lui-même ! Il doit se débrouiller tout seul ! Mais Colin a beau se tourner vers ses différentes cachettes secrètes, essayer d’avoir accès à des comptes cachés ou même faire jouer ses contacts, plus ou moins recommandables, il réalise qui la personne qui s’en prend à lui a un coup d’avance à chaque fois ! Il ne lui reste plus rien ! Et il ne peut compter plus que sur une seule personne, Livewire. Sa collègue d’Unity est la seule ayant encore quelques moyens pour l’aider, un minimum.
Plus d’argent, plus de MI:6, mais Ninjak reste redoutable, et très intelligent, il comprend vite, enfin pas assez vite, que Roku est derrière tout ça ! Remontant sa piste, qu’elle ne cherche pas réellement à dissimuler, il se retrouve nez à nez avec Alain, l’ancien majordome de ses parents. Lui aussi, est un pion de la vengeance de Roku !
Car c’est de cela qu’il s’agit, de vengeance ! Si Ninjak découvre qui se cache derrière tous ces malheurs, il est loin, très loin d’imaginer qui se cache derrière cette assassin impitoyable ! Roku n’est qu’un nom de « renaissance ». La véritable personne derrière toute cette hargne, cette haine, vient du passé du notre héros, et semble persuadée qu’elle doit se venger de lui !
Un combat que Ninjak n’est peut-être pas prêt à livrer…
Dans le passé, grâce au Dossiers Secrets en back-up nous découvrons le secret de sa naissance et réalisons, avec horreur, quels parents effroyables étaient ceux de Colin. On comprend, aussi, ce qu’Alain a à voir dans cette famille bizarre et chaotique. Des back-up assez intéressants, qui donnent une image terrible de la mère de Colin.
Graphiquement, je deviens de plus en plus fan des dessins de Diego Bernard. Artiste que je ne connaissais absolument pas avant de plonger dans l’univers Valiant. C’est certes un peu statique comme dessins, mais c’est très joli, très fin. Les design sont beaux, je suis totalement fan de Roku !! C’est très agréable de suivre une série avec de tels dessins. Simple mais efficace.
Bref, un très bon quatrième tome ! Il est toujours plaisant (plaisir coupable) de voir nos héros chuter de leur piédestal. De voir le passé revenir les hanter ! Et le moins que l’on puisse dire c’est que Matt Kindt n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Colin King prend cher, mais ne sombre pas ! Un quatrième tome sans temps mort, avec son lot de révélations énormes. Un plaisir à lire.
Roku, ou devrais-je dire Angelina, aura fait énormément de mal à Ninjak ! Ce fantôme de son passé a fait exploser son château, tué ses contacts, dilapidé sa fortune, mis à mal ses liens avec le MI-6 et l’a fait passer pour un assassin. Mais au pris d’une traque incroyable, Colin King, qui n’a jamais abandonné, est parvenu a défaire Roku.
Mais Ninjak n’en a pas fini avec Roku, bien au contraire ! Mais d’abord, la mission dans le Monde des Morts va se rappeler à son bon souvenir, d’une façon bien douloureuse…
Maître Darque, seigneur sadique du Monde des Morts, cherche une nouvelle fois à envahir notre dimension. Roku, l’impitoyable assassin, a réuni les Ombres pour le mettre enfin hors d’état de nuire. Mais cette alliance ne tient qu’à un fil : la volonté d’une mystérieuse mécène, qui porte elle aussi le nom de Darque…
C’est l’heure de l’inévitable confrontation dans cet ultime chapitre de la série. Matt Kindt (Rai, Divinity) fait équipe avec Khari Evans (Harbinger), Stephen Segovia (War Mother) et Cafu (Imperium) pour un final qui laissera Colin King, alias Ninjak, marqué à jamais.
(Contient les épisodes #18 à 27)
Le tome commence de façon plus que surprenante ! On est plongé dans un lointain futur, et l’on retrouve un Colin King très âgé. Les cheveux blancs et la peau ridée ! Il accompagne le Guerrier Eternel, l’un des rares a ne pas l’avoir abandonné depuis cette histoire avec Roku apparemment, sur une mission pour le MI-6X. Une aide officieuse, puisque Ninjak et le MI-6X ne travaillent plus ensemble depuis bien longtemps.
Les deux compagnons doivent mettre la main un prisonnier évadé ! Un homme qui avait, jadis, été capturé par Ninjak.
Bien entendu, comme bien souvent, avec Ninjak, la mission part en live, et nos deux héros, s’ils remettent la main sur le prisonnier, découvrent qu’il y a un poisson bien plus gros et dangereux derrière ! Ninjak et le Guerrier Eternel vont donc devoir se rendre dans le Monde des Morts pour stopper cette nouvelle menace !
Mais pas seulement, puisque dans les Dossiers Perdus, les back-up de cette intrigue, on découvre, que suite aux événements du tome #4, en retournant dans les ruines de son château, Ninjak apprend par Neville, que tous ceux qui sont revenus du Monde des Morts lors de la mission avec Punk Mambo, sont frappés d’un mal inconnu ! Un mal qui va également frapper Ninjak, le forçant à plonger dans une transe encore jamais atteinte, pour tenter de plonger dans son futur et peut-être trouver un remède, dans le futur, à son mal dans le présent !
J’avoue que j’ai mis un peu de temps à rentrer dans cette intrigue, et surtout à comprendre où Matt Kindt nous conduisait. Si cette intrigue dans le futur n’est pas spécialement passionnante, elle le devient nettement plus lorsque l’on comprend ce qu’il se passe réellement, et les répercussions que cela peut avoir. Les particularités du flux temporel sont plutôt bien abordées.
Graphiquement, on retrouve Khari Evans, l’artiste de Harbinger. C’est un joli travail, même si je ne suis pas fan de l’artiste. Il y a beaucoup de traits, cela fait très chargé. Mais dans l’ensemble c’est plutôt joli et agréable à suivre.
Mais le plus important, le plus intéressant dans ce tome vient avec les six chapitres suivants, les six derniers. Roku est de retour, et une nouvelle fois, dans son sillage, on retrouve une mare de cadavres et de sang. Elle au cœur de la nouvelle prison de haute sécurité du MI-6 et s’y promène comme on se baladerait dans un parc. En un rien de temps elle parvient à libérer les Ombres qui y sont gardées !
Mais ils ne sont que six, et la personne employant Roku a été très claire, elle veut les Sept Ombres ! C’est ainsi que l’on retrouve Roku face à Ninjak ! Ce dernier serait, est la septième Ombre ! S’il n’en croit rien, il accepte de suivre Roku pour découvrir ce qu’il se passe. Tout ce petit monde va rencontrer Sandria, la sœur jumelle de Maître Darque !
La vérité va alors être révélée à Ninjak ! Notre héros, se retrouve alors être l’élément central, essentiel dans le combat entre le frère et la sœur ! Un combat qui dure depuis trop longtemps et qui va être le théâtre d’une boucherie et d’un sacré rebondissement ! Ninjak va être repoussé dans ses derniers retranchements, et va devoir faire face à une décision impossible ! Pourra-t-il vivre avec cela sur la conscience ? Et surtout, Maître Darque va-t-il enfin tomber sur un adversaire, capable de véritablement s’opposer à lui ?
Une dernière intrigue explosive, au final haletant et qui laisse la porte ouverte à beaucoup de choses. Le personnage de Roku est fascinant, et le devient encore plus avec ce cliff final. Matt Kindt conclut la série de façon magistrale, avec un final à la hauteur de la série. Un final un poil trop court, j’aurais aimé que cela dure plus longtemps.
La force de cette série, ce sont les personnages, ils sont unique, on s’y intéresse, on s’y attache, ils nous interpellent.
Graphiquement, plusieurs dessinateurs sur ces derniers épisodes, mais je retiens surtout la prestation de Stephen Segovia, qui effectue, justement, un travail génial sur les personnages. Sa Roku est juste superbe !
Bref, un excellent cinquième tome qui conclut à merveille une série que j’ai appris à adorer. Le personnage de Ninjak est vraiment intéressant et propice à d’excellentes intrigues. Ce que nous a proposé Matt Kindt depuis le début, notamment grâce à de formidables personnages.
Re: Valiant
Il vient de sortir :
Le troisième tome de "Britannia" la série historique et policière de Peter Milligan est encore un bon cru !
Cette fois le héros est envoyé par l'empereur Néron pour retrouver les insignes perdues de trois légions romaines qui viennent d'être battues en Germanie, et l'enquêteur se rend aussitôt (avec son acolyte la gladiatrice découverte dans le tome 2)... en Egypte, dans sa capitale de l'époque, Alexandrie ! Dépaysement et intrigues garanties dans ce nouvel opus avec en prime un twist final très sympathique.
L'intrigue est visiblement inspirée des légions perdues de Varus en Germanie, une défaite romaine retentissante à l'époque mais qui date du règne de l'empereur Auguste, soit environ 50 ans avant le règne de Néron, mais ne chipotons pas ! Le livre est réussi et comme disait Alexandre Dumas, il est permis de violer l'Histoire à condition de lui faire de beaux enfants !
Au niveau visuel, le plaisir perdure malgré le départ du fabuleux dessinateur des 2 premiers tomes (Juan José Ryp) remplacé ici par des inconnus (de moi) Robert Gill et Juan Castro qui proposent un dessin moins fouillé mais dans la continuité de la série, toujours dans la même veine réaliste, à juste titre pour cette plongée en immersion dans l'Antiquité Romaine... qui me venge de tous ces albums d'Alix qui me sont tous tombés des mains pour cause de narration raide et de dessin à l'avenant !
Le troisième tome de "Britannia" la série historique et policière de Peter Milligan est encore un bon cru !
Cette fois le héros est envoyé par l'empereur Néron pour retrouver les insignes perdues de trois légions romaines qui viennent d'être battues en Germanie, et l'enquêteur se rend aussitôt (avec son acolyte la gladiatrice découverte dans le tome 2)... en Egypte, dans sa capitale de l'époque, Alexandrie ! Dépaysement et intrigues garanties dans ce nouvel opus avec en prime un twist final très sympathique.
L'intrigue est visiblement inspirée des légions perdues de Varus en Germanie, une défaite romaine retentissante à l'époque mais qui date du règne de l'empereur Auguste, soit environ 50 ans avant le règne de Néron, mais ne chipotons pas ! Le livre est réussi et comme disait Alexandre Dumas, il est permis de violer l'Histoire à condition de lui faire de beaux enfants !
Au niveau visuel, le plaisir perdure malgré le départ du fabuleux dessinateur des 2 premiers tomes (Juan José Ryp) remplacé ici par des inconnus (de moi) Robert Gill et Juan Castro qui proposent un dessin moins fouillé mais dans la continuité de la série, toujours dans la même veine réaliste, à juste titre pour cette plongée en immersion dans l'Antiquité Romaine... qui me venge de tous ces albums d'Alix qui me sont tous tombés des mains pour cause de narration raide et de dessin à l'avenant !
Modifié en dernier par Sasahara le 21 mai 2019 08:30, modifié 1 fois.
Re: Valiant
Le Guerrier Eternel et Book of Death lus.
Re: Valiant
Les héros Valiant en mode lycéens, tous réunis dans le même établissement, il suffisait d'y penser !
En fait cette petite histoire scolaire fonctionne très bien en tant que quasi parodie des comics "Archie" (pour ceux qui ne connaissent pas, voir le topic dédié) mais cela n'a d'intérêt que si l'on connait déjà les personnages de l'éditeur, sinon on passe à côté! Donc si vous connaissez déjà un peu Aric, Archer et Armstrong, Quantum et Woody, Livewire, Faith, Peter Stanchek etc... vous allez apprécier de les voir en version ado, avec le même physique (en plus jeune) mais aussi la même personnalité.
Coup de génie le proviseur du lycée c'est Toyo Harada (mais moins flippant que le vrai!) et les profs se nomment Bloodshot ou Doctor Mirage... bref une parodie réussie, un clin d'oeil aux lecteurs de Valiant qu'il ne faut pas manquer! (seul regret l'album a une couverture souple sans doute pour bien le mettre à part de la production officielle de l'éditeur...)
En fait cette petite histoire scolaire fonctionne très bien en tant que quasi parodie des comics "Archie" (pour ceux qui ne connaissent pas, voir le topic dédié) mais cela n'a d'intérêt que si l'on connait déjà les personnages de l'éditeur, sinon on passe à côté! Donc si vous connaissez déjà un peu Aric, Archer et Armstrong, Quantum et Woody, Livewire, Faith, Peter Stanchek etc... vous allez apprécier de les voir en version ado, avec le même physique (en plus jeune) mais aussi la même personnalité.
Coup de génie le proviseur du lycée c'est Toyo Harada (mais moins flippant que le vrai!) et les profs se nomment Bloodshot ou Doctor Mirage... bref une parodie réussie, un clin d'oeil aux lecteurs de Valiant qu'il ne faut pas manquer! (seul regret l'album a une couverture souple sans doute pour bien le mettre à part de la production officielle de l'éditeur...)
Modifié en dernier par Sasahara le 15 déc. 2020 14:16, modifié 1 fois.