Valiant

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Sasahara
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Superbe BD historique sur le monde antique avec des éléments fantastiques: un enquêteur romain est envoyé sur le front du Nord en Bretagne (Angleterre) et il découvre que des démons sont utilisés par les druides pour décimer l'armée romaine. Dessins superbes de JuanJose Ryp. Aucun lien apparent avec le reste de l'univers Valiant. Seuls bémols: 4 chapitres seulement dans cet album (mais c'est un arc entier qui se conclut) et une faute d'orthographe dans la toute première bulle !

Il existe une série télé récente du même titre avec le même genre d'ambiance mais elle ne semble pas être une adaptation du comics...
http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 70771.html
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cosmos
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Message par cosmos »

Loufok a écrit : 16 févr. 2018 20:27Quand je suis passée au comics store la dernière fois, il m'a dit qu'il devait le commander et que ça risquait de prendre du temps du coup je n'ai toujours pas eu l'occasion de le lire. Mais demain je vais y faire un tour dans l'espoir qu'il y sera ! :D
Je veux voir la façon de parler des pigeons !!!!!! :joke:
Entre-temps je l'ai lu et c'était pas mal. Il n'y a pas le parti pris narratif du one-shot sur Nikki, mais il m'a semblé y avoir de plus en plus d'expérimentations au niveau de la forme au fur et à mesure que l'histoire avançait, donc ça présage de bonnes choses pour le futur tome 2 quand il commencera. Après ça pose surtout l'équipe, et je pense que l'histoire est plus facile à comprendre quand on a lu le #0 avant.

En fait il y a quand même un gros bond en avant en terme de qualité entre le tome 1 et le #0, du coup j'espère que la suite restera de ce niveau ^^
Modifié en dernier par cosmos le 29 mars 2018 23:59, modifié 1 fois.
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Biggy
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Re: Valiant

Message par Biggy »

Bloodshot USA lu.
Sans hésitation, la nouvelle série sur Bloodshot est mon titre préféré parmi ceux proposés par Bliss Comics ! Jeff Lemire nous propose un titre d’une très grande qualité, avec sa dose d’action et de rebondissements tout le long d’une intrigue de conspiration, de manipulation durant tous les tomes de la série. Bloodshot est un personnage fascinant, un homme blessé et perdu qui malgré les épreuves, terribles, qu’il a traversé, il continu de se battre pour les autres. Ce n’est pas toujours fait de bon cœur, mais c’est un fait. Et avec Bloodshot USA, un peu le cinquième tome de la série, Jeff Lemire monte encore d’un cran dans la surenchère, dans le chaos et Bloodshot va devoir se dépasser !

Le Projet Rising Spirit, l’organisation paramilitaire qui fait la fierté du complexe militaro-industriel américain, a réussi une prouesse scientifique. Ils ont développé une nanite contagieuse, se répandant par voie aérienne, et pouvant transformer la population en une armée de soldats indestructibles. Un virus apocalyptique capable de détruire un pays entier de l’intérieur. Il remodèle chaque homme, femme et enfant grâce à la même technologie qui a créé leur arme la plus efficace : Bloodshot.
Mais Rising Spirit a choisi un terrain très particulier pour tester sa nouvelle trouvaille : New York. Alors que le chaos envahit Manhattan, Bloodshot doit contrer la plus grande invasion que le sol américain ait jamais connu et empêcher une pandémie de ravager le continent.
(Contient les épisodes #1 et 4 et #0)

Alors qu’il pensait avoir, enfin, trouvé le bonheur avec la jolie Magic. Malheureusement, cela est de courte durée, puisque le Projet Rising Spirit parvient à lui mettre la main dessus et l’envoie en plein cœur d’une île perdue ! Il retrouve sur place d’anciens Bloodshot ayant servi lors de précédentes guerres ! Accompagné de Tank Man, Quiet Man, Cold Man Viet Man et Bloodhound, Bloodshot passe ses journées, encore et encore, de façon inlassable, à tenter d’échapper, de façon peine perdue, à une créature destructrice, Deathmate !

Or Deathmate n’est autre Kay McHenry, la Géomancienne qui avait purgé Bloodshot de ses nanites. Contre toute attente, Bloodshot et les autres parviennent à s’enfuir de l’île. Mais ce qu’ils vont découvrir sur le continent est peut-être bien plus inquiétant et dangereux que ce qu’ils viennent de vivre !

En effet, le Projet Rising Spirit en découvrant comment Bloodshot a réussi à ré-assimiler les nanites qu’il avait perdu, ont eu l’idée de créer un virus capable de transformer n’importe qui en arme vivante enragée. Mais le pire c’est sans doute le fait qu’ils veulent libérer intentionnellement le virus sur la population afin de pouvoir intervenir eux-mêmes pour réparer ce désastre et ainsi devenir une organisation imparable de premier plan. Oui, c’est un plan complètement impensable, et pourtant… Une sorte de syndrôme de Munchausen par procuration complètement tordu.

Quelle horreur en découvrant que le virus est lâché sur New York ! Des millions d’habitants transformés en armes vivantes ! Un chaos incroyable et incontrôlable contre lequel l’armée ne peut rien ! L’armée envoie alors Unity et d’autres héros pour tenter de stopper cette vague de chaos. Mais tout cela semble peine perdue ! Difficile d’en dire beaucoup plus sur ce récit, tellement il est court, seulement quatre épisodes, d’une grande intensité et d’une rythme élevé. Tout se déroule super vite, C’est à découvrir par soi-même, on rentre dans l’histoire et elle défile à une telle vitesse qu’on ne l’a voit pas passer.

Une excellente histoire, une bonne fin d’intrigue, on ne pouvait pas espérer mieux. Bon il est vrai qu’il y a énormément d’action, mais bon dans une telle situation il aurait été bizarre de se retrouver avec autre chose. J’apprécie énormément ce que Jeff Lemire, que ce soit sur un plan général au niveau des intrigues, ou de façon plus précise comme le développement sur le plan personnel de Bloodshot. Plus les tomes passent et plus de l’empathie se dégage pour le personnage. On est loin de la machine à tuer ne dégageant rien du temps de Panini. Là le personnage gagne en profondeur, en intérêt. C’est un vrai plaisir.

Graphiquement, Doug Braithwaite c’est clairement l’artiste qu’il fallait sur une telle histoire. C’est violent, c’est furieux, c’en enragé, c’est vivant tout simplement ! L’artiste va à l’essentiel et cela permet une immersion totale dans l’histoire et dans l’action. Une mise en page dynamique et incisive.

Bref, c’est dans un chaos le plus total que Jeff Lemire termine son premier gros arc sur Bloodshot. On sera passé par toutes les émotions, par tous les sentiments. Et Bloodshot se retrouve face à une situation inédite et incroyable ! On découvre, s’il était encore besoin, à quel point les dirigeants du Projet Rising Spirit sont déments. Mais tous les sacrifices vont lui paraître plus que dérisoire avec ce qui l’attends après…
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Loufok
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Re: Valiant

Message par Loufok »

cosmos a écrit : 21 févr. 2018 22:27
Loufok a écrit : 16 févr. 2018 20:27Quand je suis passée au comics store la dernière fois, il m'a dit qu'il devait le commander et que ça risquait de prendre du temps du coup je n'ai toujours pas eu l'occasion de le lire. Mais demain je vais y faire un tour dans l'espoir qu'il y sera ! :D
Je veux voir la façon de parler des pigeons !!!!!! :joke:
Entre-temps je l'ai lu et c'était pas mal. Il n'y a pas le parti pris narratif du one-shot sur Nikki, mais il m'a semblé y avoir de plus en plus d'expérimentations au niveau de la forme au fur et à mesure que l'histoire avançait, donc ça présage de bonnes choses pour le futur tome 2 quand il commencera. Après ça pose surtout l'équipe, et je pense que l'histoire est plus facile à comprendre quand on a lu le #0 avant.

En fait il y a quand même un gros bon en avant en terme de qualité entre le tome 1 et le #0, du coup j'espère que la suite restera de ce niveau ^^
Alors je l'ai finalement eu et je l'ai lu. J'ai vraiment adoré toutes les parties avec les oiseaux et en particuliers avec les pigeons, c'était parfait.
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Fucking perfection. XD
Après pour le reste de l'univers, c'est vrai que j'ai pas tout compris mais je pense attendre qu'ils sortent en tome pour les lire. ^^ Ça sera sûrement plus clair.
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Biggy
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Re: Valiant

Message par Biggy »

Imperium dévoré !

En plongeant, et découvrant, l’univers Valiant grâce à Bliss Comics (et Panini Comics), j’ai rencontré un univers, des séries, des personnages originaux, intéressant et proposant une lecture alternative à ce que Panini/Marvel et Urban Comics/DC Comics peuvent proposer. S’il y a beaucoup de choses très bonnes et plaisantes à lire, un personnage s’est vite démarqué, à mes yeux, avec Toyo Harada ! Une sorte de Tony Stark encore plus égocentrique, sans barrière et avec des pouvoirs démesurés ! Un mélange détonnant !

Toyo Harada est l’homme le plus dangereux au monde. Psiotique doué de pouvoirs incommensurables, survivant d’Hiroshima et milliardaire philanthrope, il a passé sa vie à manipuler l’humanité dans l’ombre. Son but : réaliser sa vision du monde, à tout prix. Mais aujourd’hui, il est dos au mur. Ses pouvoirs ont été révélés au grand jour, son empire s’est effondré et il est pourchassé par les grandes puissances de la planète. Au lieu de se rendre, il va rassembler auprès de lui des êtres venus des plus sinistres recoins de l’univers et mettre en œuvre son plan. La guerre pour son utopie est déclarée !
Après Harbinger, Joshua Dysart se penche sur un des personnages les plus fascinants de l’univers Valiant. Épaulé par Doug Braithwaite (Book of Death), Scot Eaton (X-Men), CAFU (Rai) et Khari Evans (Harbinger), il livre un récit de science-fiction virtuose, où se mêlent géopolitique et dilemmes moraux.
(Contient les épisodes Imperium #1-16)

En découvrant Peter Stanchek, un psiotique peut-être aussi puissant que lui, et le faisant intégrer la Fondation Harbinger, Toyo Harada ne se doutait pas que sa vie, que tout ce qu’il avait bâti allait se retrouver sur la sellette en un rien de temps ! Le jeune homme parvenant à le pousser dans ses derniers retranchements. Et alors qu’il œuvrait dans l’ombre depuis des décennies, voilà qu’il se retrouve en pleine lumière, tout comme ses secrets les plus inavouables.

Le but ultime de Toyo Harada et de mettre un terme aux guerres, aux différences de richesse, mais surtout à la faim et à la pauvreté. Pour y parvenir, il est prêt à utiliser tous les moyens ! Même les plus violents, les plus inavouables ! Et que l’on sache qu’il est celui qui a atteint cette utopie. Mais la rébellion de Peter a tout précipité, à révéler aux yeux du monde ses manigances, son vrai visage et ses pouvoirs !

C’est ainsi que l’on se retrouve avec un Toyo Harada qui n’a plus rien à perdre, plus rien à cacher et n’est donc plus obligé de respecter les règles ! Ne se souciant absolument pas du reste du monde, et de la possible réaction des Nations-Unies, il conquit un petit territoire en Somalie qu’il renomme Zone de la Fondation. C’est là qu’il décide de bâtir les fondations de son monde utopique !

Mais il va être bien seul dans sa tâche pour améliorer le monde. La plupart de tous les pays du monde entrent en guerre avec Harada et ses hommes. Des hommes, et des fidèles qui se comptent sur les doigts de la main. Et le pire, c’est que les menace peuvent également provenir de l’extérieur de la planète.

Dans ce récit, Imperium, plus que le travail de Toyo Harada pour accomplir son utopie, nous assistons, surtout, au travail des forces adverses pour l’empêcher de parvenir au but. Il faut dire, que personne ne croit en ses bonnes intentions. Le Projet Rising Spirit, les Vignes, les armées du monde, le Hard C.O.R.P.S., Divinity ou encore Unity à travers le personnage de Livewire. Les obstacles, les ennemis, les freins sont terriblement nombreux.

Et l’on réalise, avec toute cette succession d’obstacles, à quel point Toyo Harada est un génie tactique ! On pense, à chaque fois, qu’il est dans de sales drap, et à chaque fois, il parvient à renverser la vapeur, à avancer les pions. À obtenir ce qu’il veut. Mais tout esprit génial qu’il est, le cumul des vagues incessantes d’opposition finissent par éroder la résistance de Toyo Harada.

Et malheureusement, cette succession d’attaques ennemies prennent un peu le pas, selon moi, sur l’œuvre d’Harada. J’ai un peu l’impression que le travail d’Harada est un peu trop souvent mis de côté, qu’il est plus occupé à se défendre qu’à œuvrer. Je n’ai pas l’impression de me retrouver face à un Toyo Harada qui impose le respect, il donne même l’impression de ne pas être aussi puissant qu’il devait être. Cela en est rageant ! Ce qui procure des frissons en lisant un récit, centré sur Harada, c’est de voir à quel point il est puissant. Là il donne l’impression d’être anesthésié, bridé.

Et puis, toutes ces menaces, toutes ces oppositions, cela fait beaucoup. Alors certes cela met en valeur la stratégie et l’esprit hors d’atteinte de Toyo Harada, mais cela freine, un peu l’intrigue. On a l’impression de faire du sur place. Il manque un Peter Stanchek pour taper dans la fourmilière.

Si j’ai l’impression d ‘avoir un Toyo moins puissant que ce à quoi l’on pourrait s’attendre, il nous montre, malgré tout, très clairement, pourquoi il est un personnage extraordinairement hors norme, charismatique, emblématique, absolument unique. Si l’on peut louer son rêve, les méthodes et les raisons ne sont pas les bonnes. Mais il semble s’en foutre complètement.

L’impression de faire du sur place, de se retrouver avec un Toyo qui appuie sur le frein, n’empêche pas d’apprécier cette lecture. Bien au contraire. On se retrouve avec une intrigue où se mêlent politique, fantastique et aventure. On est pris à la gorge dès les premières pages de Joshua Dysart, et l’étreinte ne se relâche qu’à la fin, non sans laisser son lot de questions sur ce qui va se passer après.

C’est le méchant, mais je n’arrive pas à m’enlever de la tête que je suis de son côté. J’ai envie de le voir réussir, j’ai envie de le voir exploser, j’ai envie de le voir se lâcher un peu plus.

Au dessin, quatre dessinateurs se relayent en fonction des intrigues. Quatre bons dessinateurs, des artistes qui ont de la bouteille et qui proposent des planches de qualités. Doug Braithwaite, Cafu, Scot Eaton et Khari Evans. Quatre bons artistes, mais au style tellement différent. L’unité graphique générale est assez surprenante, les différents styles ne vont pas forcément ensembles.

Bref, Imperium est un formidable récit. Des intrigues bien ficelées, bien pensées. La patience et la volonté de Toyo Harada sont mises à rude épreuve. J’aurais peut-être préféré un peu moins de menaces différentes, et un peu de Peter Stanchek en opposition. Avec ce récit, nous réalisons, à quel point ce personnage est fascinant et puissant.
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Faith and the Future Force ~ j'avais lu la mini-série consacrée à Faith et le premier tome de la série régulière qui a suivi, sans être vraiment convaincu. Les dessins et couleurs étaient généralement très quelconques (à part les séquences oniriques dessinées dans le style très reconnaissable de Marguerite Sauvage), les histoires sans plus et l'héroïne manquait franchement de personnalité. Avec Faith, on tombe dans le même travers que certaines autres tentatives de ~représentation positive~ mal faites : ça y est on a une super-héroïne grosse, donc on ne va surtout pas lui donner le moindre trait de personnalité qui ressemblerait de près ou de loin à un défaut car c'est important que les personnes grosses aient des ~modèles~. Généralement c'est une bonne recette pour aboutir à un personnage assez ennuyeux, et c'est ce qu'il se passait dans les deux tomes en question.

Dans F&tFF, rien ne change de ce côté-là, mais Neela Sethi est en gros le deuxième personnage principal de l'intrigue, du coup ça compense un peu. J'étais curieux de savoir comment le titre allait utiliser les nombreux héros Valiant qu'on voit sur la couverture et... je suis mitigé. D'un côté, la façon dont l'héroïne arrive à vaincre son ennemi est vraiment astucieuse et surprenante, d'un autre... même si c'est justement le fait d'avoir convoqué tous les héros qu'elle connaît qui lui permet d'arriver à la bonne solution, il y a quand même un petit côté "tout ça pour ça".

Graphiquement c'est très inégal : il y a plus d'artistes que de chapitres... et il n'y a que 4 chapitres. Le fait que la scène de début soit répétée (de façon de plus en plus raccourcie heureusement) rend le changement de style encore plus flagrant.

Bref, Faith c'est pas encore ça.
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Ninjak tome #2 lu.

Ninjak a été la bonne surprise des publications Bliss Comics. Et pourtant, au départ, je n’étais pas véritablement enchanté à l’idée de me lancer dedans. Si, à l’époque, le catalogue de Bliss avait été aussi riche que maintenant, je n’aurais peut-être pas laissé sa chance à Ninjak. Et cela aurait été une gigantesque erreur ! J’ai mis un peu de temps à me lancer dans le second volume, alors que j’avais énormément apprécié ma lecture. Mais il y a tellement de choses à lire ! Il faut se dire que c’est un plaisir encore plus grand lorsqu’on replonge dedans.

Qui sont les sept ombres ?
C’est la question à laquelle Ninjak devait répondre lorsqu’il a été envoyé par le MI-6 détruire l’organisation terroriste connue sous le nom d’Armurerie. Mais alors que ces nouveaux ennemis s’apprêtent à mettre en œuvre leur plan, Ninjak doit parcourir le monde dans une course contre la montre pour mettre fin à leurs machinations. Et dans la suite de Ninjak : les Dossiers Secrets, découvrez comment Colin King et Neville Alcott se sont rencontrés, et le dangereux secret que ce dernier lui a dissimulé…
Le nouveau chapitre des aventures de Ninjak va le confronter au mal qu’il n’avait fait qu’entrevoir précédemment. Il est toujours écrit pat Matt Kindt (The Valiant, Divinity) et illustré notamment par Clay Mann (Poison Ivy, X-Men : Legacy), Raul Allén (Bloodshot Reborn, Le Guerrier Eternel), Juan José Ryp (Clone) et Stephen Segovia (Superior Carnage).
(Contient les épisodes #6 à 9 de Ninjak et #6 à 9 de Ninjak : les Dossiers Secrets)

Dans sa quête pour démasquer et faire tomber les sept ombres, Colin King, alias Ninjak, a réussi la prouesse, l’exploit, d’infiltrer l’Armurerie ! Des marchands d’armes uniques au monde, puisse qu’ils peuvent vous fabriquer la moindre arme sortie de votre imagination la plus folle. Non seulement il a infiltré le groupuscule mais en a pris la tête en mettant hors d’état de nuire la première des sept ombres !

Mais ce n’était qu’un premier pas ! Il reste six criminels à découvrir, et surtout à stopper. Et le temps est compté pour Ninjak, puisque le MI-6 semble ne plus vouloir accepter la situation. Il faut dire que de se retrouver avec un de ses membres à la tête de l’Armurerie, cela pourrait faire tâche si ça venait à se savoir. Heureusement, il peut compter sur le soutien de Neville Alcott, son agent, qui fait tout pour le soutenir et lui faire gagner du temps.

Maintenant qu’il est dans la place, il est plus facile, bien que facile ne soit pas vraiment un terme approprié, pour Ninjak de retrouver la piste des six ombres restantes. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Matt Kindt nous propose des personnages hauts en couleurs, pour ne pas dire loufoques pour certains. Mais des personnages qui sont de véritables menaces, oppositions pour Ninjak.

Plus on avance dans l’histoire, dans l’intrigue et plus on réalise que cette traque des Sept Ombres par Ninjak prend une tournure personnelle. On sent que Ninjak a une raison personnelle là-dedans, sans doute une sombre histoire de vengeance !

C’est là que les Dossiers Secrets rentrent en piste. Nous y assistons à certains pas du passé de Colin, des pans assez durs pour une jeunesse assez difficiles. Mais nous découvrons, aussi, une certaine partie de sa formation. Et c’est ici son arrivée dans un étrange monastère perdu dans les montagnes du Tibet. Un monastère où réside un étrange moine immobile, le Moine Mort-Vivant !…

Cette quête du monastère n’est pas anodine et soudaine, elle fait suite à la mort d’Angelina, l’agent de liaison et amante de Ninjak.

C’est à ce moment que le récit de Matt Kindt montre tout son génie ! On ne voit pas du tout venir le twist final ! Matt Kindt nous propose un final haletant, diaboliquement bien écrit, avec un rebondissement aussi inattendu que surprenant ! Non seulement j’ai tout de suite été pris par l’intrigue, mais ce final est juste génial, tellement bien pensé.

Graphiquement, quatre épisodes, quatre artistes. La qualité graphique générale en prend un coup. On a de superbes artistes, Juan José Ryp, Clay Mann, Raul Allén et Stephen Segovia. Quatre artistes incroyables, livrant des chapitres juste excellents. Bon Raul Allén est peut-être en dessous des autres. Mais Ryp c’est sanglant et détaillé, Mann c’est fluide et superbe, Segovia bourré de détails pour une action au top. Mais j’aurais peut-être préféré n’avoir qu’un seul de ces artistes et en profiter plus longtemps.

Bref, une fin d’intrigue, avec les Sept Ombres absolument géniale, me confirmant tout le bien que j’avais pu me faire du titre après le premier tome. Ninjak est un personnage complexe et des plus intéressants. J’ai hâte de découvrir la suite de ses aventures. Et puis, intrigué d’avoir entre-aperçut Maître Darque !
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Intégrale Shadowman dévorée !

Je sais que j’ai l’habitude de dire, à chaque sortie de Bliss Comics, que c’est une sortie que j’attendais avec impatience, et je vais donner l’impression de me répéter, mais pour le coup Shadowman est un titre que j’attendais avec impatience. Peut-être le plus ! Il faut dire que j’avais été totalement séduit, conquis par ce titre, cet univers avec les deux petits tomes sortis chez Panini Comics. Je désespérais donc de pouvoir lire la suite et fin de cette série ! Une impatience qui n’a cessé de grandir lorsque que Bliss Comics a eu l’excellente idée de nous proposer ses fantastiques intégrales.

La Nouvelle-Orléans. Des démons venus du Monde des Morts - une dimension maléfique – envahissent la ville. Un jeune homme au passé trouble doit alors accepter son héritage et être à son tour possédé par un puissant esprit vaudou, un « loa ». C’est ainsi que Jack Boniface devient Shadowman. Mais son nouvel alter ego est-il un allié ou une malédiction ? Comment affronter le terrifiant Maître Darque lorsqu’un démon est déjà tapi en soi, dévorant petit à petit tout ce qui nous rend humain ?
Cette série horrifique, pilier de l’univers Valiant, est rassemblée ici pour la première fois dans son intégralité. Lancée par Justin Jordan (Luther Strode) et Patrick Zircher (Action Comics), c’est ensuite le scénariste culte Peter Milligan (Shade, X-Statix) qui prend en main le destin de Jack Boniface. Il s’entoure de Roberto de la Torre (Iron Man) et Valentine De Landro (Bitch Planet, X-Factor).
(Contient les épisodes #0, #1 à 16, #13X et Punk Mambo #0)

Personnellement, avant l’intrigue, ce sont les dessins, et surtout l’ambiance qui en découle. Je suis amoureux de la Nouvelle-Orléans et tout l’univers vaudou qui l’accompagne. Les démons, les loa, le Baron Samedi, la musique, l’ambiance incroyable qui se dégage de cette ville. Une ville joyeuse, pleine de vie, mais où les morts et tout le folklore qui s’y rapporte y sont omniprésents.

Quand on prend le partie d’installer son récit, sa série dans ce coin des Etats-Unis, il faut que cette ambiance, ce côté sombre et inquiétant ressortent dans les dessins. On doit presque suffoquer sous la chaleur ambiante, une chaleur oppressante et humide, on doit transpirer lorsqu’on plonge dans l’intrigue. Chose que Patrick Zircher réussi à merveille ! On s’y croirait ! On a presque l’impression de sentir la fièvre ambiante, d’entendre quelques notes de jazz tout en faisant attention à chaque ombre tapie dans le noir.

Patrick Zircher est un artiste complet, proposant toujours un travail permettant une immersion incroyable dans les récits qu’il illustre. Ses démons sont juste fantastiques et terrifiants. Les personnages sont beaux, esthétiquement au top. Une grande richesse dans les détails et le travail des cases.
Avec Roberto de la Torre, nous avons le droit à un travail un peu plus abstrait, moins concret, laissant beaucoup de place à l’imagination de lecteur. C’est toujours aussi sombre, mais on n’a plus cette impression d’oppression suffocante. Les détails sont moins nombreux.
Avec Valentine De Landro, on baisse encore d’un cran dans la qualité graphique. Dans un style proche de de la Torre, mais avec une absence totale de détail. Vraiment dommage cette dégringolade graphique au fil des chapitres.

La Nouvelle-Orléans, dans l’esprit des gens, un peu comme Sunnydale dans l’univers télé, est l’épicentre de tout ce qui a trait aux démons, aux fantômes. C’est donc à Nouvelle-Orléans que l’on découvre Shadowman, un homme fusionné à un loa et capable de se rendre dans le monde des morts !

Ce rôle tombe sur les épaules de Jack Boniface, un jeune adulte orphelin, revenue à la Nouvelle-Orléans pour tenter d’en apprendre plus sur ses parents. Mais tout ce qu’il trouve, à son arrivée, c’est ce costume noir et sombre de Shadowman, qui s’incruste à lui, fusionnant son esprit avec celui du loa, deux étranges personnages désirant l’aider et des monstres, des démons, des créatures terrifiantes cherchant à le tuer !

Avec l’aide de Dox, un expert du monde démoniaque et des armes magiques, envoûtées pouvant détruire les démons. Aidé par sa disciple, la charmante Alyssa. Ils ne seront pas trop de deux pour expliquer ce monde étonnant à Jack, qui va être, dans un premier temps, complètement dépassé par les événements.

Mais pas vraiment le temps de se poser et réfléchir à tout cela, puisqu’une menace de niveau ultime dans le monde des morts menace la Terre, avec Maître Darque ! Cet être surpuissant qui a poussé, jadis, le père de Jack à se sacrifier. L’ennemi est de retour et compte bien à accomplir son œuvre, enfin, à savoir débarquer sur Terre et se débarrasser de toutes vies !

De nouveaux alliés à qui il doit apprendre à faire confiance, des pouvoirs incroyables et un alter égo avec qui il doit se battre pour garder le contrôle de son corps. Malgré tout cela Jack rempli son nouveau rôle de Shadowman à merveille. Un brin tête brûlé, il compense avec la fougue de sa jeunesse, et la rage de découvrir la vie de ses parents.

En nous plongeant d’entrée dans l’action, Justin Jordan nous capte, nous happe dans son intrigue. On rentre immédiatement dedans, pour ne pas décrocher un seul instant. Et la présence d’un personnage aussi connu que le Baron Samedi est un véritable régal. Une première intrigue coup de point, qui nous présente bien les événements, avec une belle évolution du personnage principal.

Nous avons ensuite le droit à deux excellents chapitres, « Maîtres de l’Art », s’intéressant à la genèse de Shadowman ! Que ce soit la création du loa, la naissance de Darque, ou encore le lien héréditaire qu’il existe dans la famille Boniface. C’est vraiment très intéressant, bien pensé et bien écrit.

Les deux épisodes suivant, « Le Blues des Morts » tendent à nous montrer un Jack Boniface qui perd peu à peu pied face à son alter égo. Une colère s’empare de lui et il ne semble plus tout à fait maître de ses actes.

Ces deux épisodes mènent tout droit à la dernière intrigue de cet énorme pavé, « Terreur, Sang et Ombres », une intrigue qui va voir le passé de notre héros lui revenir en pleine face, alors que ses « absences » vont pousser les Acolytes, les hommes et femmes dans l’ombre pour aider le Shadowman, à prendre une décision drastique, une décision à laquelle Alyssa va avoir du mal à concevoir une telle décision. Surtout, cette intrigue va nous présenter un nouveau personnage, complètement à part et unique, la géniale Punk Mambo, censée aider Jack à vaincre ses démons.

Cette dernière intrigue n’est pas mauvaise, mais tout va trop vite. Les différences entre ce que l’on a pu lire avec Justin Jordan et ce que nous propose Peter Milligan sont trop énormes. On a même l’impression, par moment, du moins pour moi, de ne pas lire la même série. Je ne retrouve pas le même Jack Boniface. On nous propose de nouveaux statu quo, de nouveaux éléments, intéressants, mais que l’on balance de côté en seulement quelques chapitres.

Heureusement, le final de la série, qui arrive bien trop vite et de façon précipitée, nous propose de bonnes choses, nous montre à quel point le personnage de Jack Boniface est intéressant. Loin des standards. Ce n’est pas un méchant, mais ce n’est pas vraiment un gentil non plus.

Bref, si le run de Peter Milligan n’est pas à la hauteur que ce que Justin Jordan a pu mettre en place, il n’en reste que Shadowman est un titre incroyable ! Avec un univers fascinant, immersif, un personnage fascinant. J’ai vraiment pris un très grand plaisir. Ce que Shadowman nous propose, on ne le voit que trop peu, comme univers. C’est un vrai plaisir de lecture, un tel pavé se dévore en quelques heures et l’on se dit la suite promet de très, très belles choses.
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Intégrale #1 X-O Manowar dévorée

De tous les titres Valiant, et ce depuis les premiers épisodes mal expédiés par Panini, X-O Manowar a toujours été le titre qui m’a le plus intéressé, qui m’a tout de suite fait dire « Il faut que je me lance tout de suite dedans ! ». De façon surprenante, c’est le titre où j’ai eu le plus de mal à me décider d’effectivement me lancer, et avec cette Intégrale, de Bliss, à replonger dedans.
Bon là, il faut dire que j’attendais d’avoir les trois énormes pavés composant les l’intégrale du titre. Histoire, comme avec l’ancien éditeur n’en ayant rien à faire de ses lecteurs, de ne pas me retrouver en rade en plein milieu d’une intrigue.

En l’an 402 de notre ère, Aric est l’héritier du trône wisigoth, ce peuple arraché à sa terre de Dacie et contraint de lutter pour sa liberté contre l’empire romain. Une nuit, pensant prendre en embuscade des légionnaires, Aric est enlevé par une race alien très avancée, les Vignes, et réduit en esclavage avec plusieurs des siens. Captif dans l’espace à bord d’un immense vaisseau , il finit par briser ses chaînes et se lier à l’artefact le plus sacré du peuple Vigne : l’armure Shanhara. Grâce à elle, il gagne des pouvoirs incroyables et est prêt à rentrer sur Terre pour exercer sa vengeance sur l’empire romain… Mais il découvre qu’au profit des lois de la physique, ce qui n’étaient que quelques années pour lui a représenté 1600 ans sur Terre. Aric se retrouve de nos jours, privé de se terre et de son époque, dans une armure le rendant quasi invulnérable… L’adaptation risque d’être difficile !
(Contient les épisodes X-O Manowar #1 à 22 et Unity #1 à 4)

Très franchement, j’ai tout de suite été convaincu ! Il faut dire que l’intrigue de base est vraiment forte et des plus originales. L’avantage, avec ces Intégrales, c’est qu’avec autant d’épisodes, elles permettent une immersion totale.

Nous sommes donc en 402 après Jésus Christ, le monde est barbare et violent. L’Empire Romain, l’un des plus grand du monde, et ce, de tous les temps, n’a eu de cesse de faire gonfler les rangs de son armée en incorporant des soldats des différents peuples qu’ils écrasent. Avec le temps, des rébellions ont lieu, les différents peuples voulant recouvrer leur liberté ! C’est le cas du peuple d’Aric, les Wisigoths.

Jeune homme impétueux et fougueux, il ne vit que pour tuer du Romain, sans prendre garde aux ordres de son roi. C’est ainsi, qu’un soir, pensant prendre des légionnaires par surprise, il se retrouve, avec les soldats l’accompagnant, pris à leur propre jeu par des étranges créatures ! Des extraterrestres gigantesques à la force prodigieuse, les Vignes ! En un rien de temps, les Wisigoths sont défaits et embarqués dans des vaisseaux spatiaux !

Lorsque Aric revient à lui, il est déjà loin de la Terre, en plein cœur de l’espace. Lui, le guerrier implacable se retrouve comme simple esclave devant travailler encore et encore dans les jardins des Vignes. Mais malgré son infériorité, sa faiblesse, Aric ne cesse d’espérer de fuir. Il essaie. A de nombreuses reprises, mais cela ne fonctionne jamais, et tout ce qu’il gagne c’est une main coupée ! Le temps passe, et Aric apprend la patience, la stratégie, et au bout de quelques années, il parvient fomenter une rébellion ! Qui fonctionne bien mieux, du moins… au départ ! Mais alors qu’il pensait être perdu, il parvient, sans savoir comment, à fusionner avec un artefact vénéré par les Vignes, une armure incroyable, Shanhara !

Aric, ainsi vêtu, parvient à défaire les Vignes et à s’enfuir de cette horrible prison, bien décidé à rentrer chez lui. Mais alors qu’il atterri au cœur du Colisée à Rome, quel choc, alors qu’il n’a passé que quelques années dans la prison des Vignes, de réaliser, que sur Terre, plus de mille six cents ans se sont écoulés !

Mais cela, Aric a du mal à le concevoir. Tout ce qu’il souhaite c’est rentrer chez lui, retrouver sa femme Deirdre et tuer du Romain à tour de bras ! Surtout avec les pouvoirs prodigieux et sans limite que lui procure Shanhara !

Mais sur Terre, les Vignes sont là aussi ! Non seulement ces créatures capturaient des esclaves lors de leurs raids sur Terre, mais ils échangeaient également quelques bébés dans les tribus alentour afin d’avoir des agents sur la planète. Des Vignes à visage humain, et qui peuvent communiquer entre eux, peu importe où ils se trouvent, sur Terre ou dans l’espace, sur une sorte de plan astral où ils projettent leur conscience !

Les Vignes savent donc qu’il est sur Terre ! Donc, non seulement Aric va devoir affronter un monde totalement nouveau, qu’il ne connaît absolument pas, mais également les Vignes de la Terre, chargé de tout faire pour le stopper en attendant l’arrivée des vaisseaux spatiaux. Et pour tenter de stopper Aric, tout en récupérant l’armure, les Vignes de la Terre lui envoie Ninjak ! Un adversaire redoutable ! Mais cela ne va pas se passer comme le voudrais les Vignes…

Aric comprend, par la suite, que pour être tranquille, de façon définitive, qu’il doit retourner dans l’espace pour mettre fin aux agissements des Vignes. C’est ainsi que dans « Planète Mort », Aric se rend sur la planète des Vignes. Mais il va découvrir que de très nombreux esclaves y résident, dont beaucoup de Wisigoths ! (Dont certains n’ont jamais vu la Terre !)

Aric ne sera pas seul face aux Vignes, puisque les « religieux » des Vignes, vouant un véritable culte à Shanhara, vont l’aider, reconnaissant en Aric l’élu qu’ils attendaient depuis des siècle pour porter l’armure sacrée.

Mais s’il parvient à libérer tous ces esclaves, il va falloir les ramener chez eux, puis retourner sur Terre ! Sauf qu’Aric est un gars de l’an 402, simple, rustre, fougueux et têtu. Il considère qu’on lui a volé sa vie, aussi, il décide de récupérer ce qui lui revient de droit, le trône de Dacie ! Sauf que lorsqu’il débarque en plein cœur d’un parc en Roumanie, Aric ne se doute pas, ne peut même pas savoir, concevoir les représailles qui se préparent. D’anciens amis, comme le Guerrier Eternel, vient le prévenir qu’il commet une terrible erreur. Mais Aric se fiche royalement de ce qu’on peut lui dire, il a décidé que lui et son peuple étaient chez eux en Dacie, au cœur de la Roumanie, et rien ne pourra le faire changer d’avis ! Et il a son armure pour les protéger.

Mais si en 402, on se battait avec des arcs et des flèches, des glaives, des lances et des haches. Non les Russes n’hésitent pas à penser à l’arme nucléaire tandis que les États-Unis demandent de l’aide à Toyo Harada ! Le psiotique le plus puissant de la Terre, qui va s’entourer d’alliés incroyables comme le Guerrier Eternel, Ninjak ou Livewire ! Un psiotique capable de contrôler n’importe quelle technologie !…

Franchement, je trouvais X-O Manowar passionnant et d’une grande richesse après le premier tome chez Panini. Avec cette première Intégrale, je me rend compte à quel point j’étais loin de la vérité ! Aric est un personnage fascinant, un barbare perdu à notre époque, plus de mille ans dans son futur. Forcément, venant d’aussi loin dans le temps, Aric ne voit pas la vie de la même façon, et difficile de lui faire comprendre notre vision des choses, le décalage est trop grand.

L’autre intérêt de ce titre, ce sont les intrigues proposées par Robert Venditti. Il n’y a aucun temps mort, il se passe beaucoup de chose et cela est toujours passionnant ! Le kidnapping et le bond dans le temps, la découverte de notre monde, des combats dans l’espace, la guerre sur Terre avec d’autres héros de l’éditeur Valiant. Plus les épisodes passent et plus la synergie entre Aric et l’armure est totale, autant que l’intérêt des lecteurs pour les aventures d’Aric.

Graphiquement, trois dessinateurs se partagent le tome. Cary Nord, Lee Garbett et Trevor Hairsine. Et on peut dire que c’est un ensemble graphique très agréable, très correct. J’ai pris un très grand plaisir à regarder ces quelques huit cents pages. Une unité graphique cohérente, avec une grande richesse dans les détails et les designs.

Bref, ce premier tome de l’Intégrale de X-O Manowar est une pure merveille ! Un tome qu’il est obligatoire d’avoir dans sa bibliothèque ! Les aventures d’Aric sont d’une richesse et d’une originalité incroyables !
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Sasahara
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Re: Valiant

Message par Sasahara »

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Lu le deuxième tome de Britannia, encore mieux que le premier ! Cette nouvelle aventure (annoncée dès la dernière page du tome 1) du vétéran et "déceleur" (enquêteur) Marcus Axia se déroule cette fois entièrement à Rome où des meurtres étranges ont lieu parmi les jeunes nobles romains, et l'Empereur Néron somme la grande Vestale Rubia d'apaiser les Dieux au plus vite pour que cela cesse: elle envoie donc Axia enquêter sur ce phénomène car ces morts semblent surnaturelles mais en fait ne le sont pas... avec lui on visite les villas des riches nobles, les écoles de gladiateurs, et il se rend compte que la vie de son propre fils est menacée....

Je n'en dis pas plus pour réserver la surprise mais cette série est maintenant plus historique et rationnelle que fantastique et c'est même une des meilleures séries sur les romains qu'on puisse lire, puisque mieux que d'autres BD européennes célèbres, elle n'hésite pas à dépeindre leur violence sauvage, leur système impérial injuste et bien sûr l'abjection qu'est l'esclavage sur lequel repose toute la société... Bref c'est fort et prenant, et en plus c'est visuellement magnifique (JJ Ryp) donc...
Modifié en dernier par Sasahara le 20 nov. 2018 21:38, modifié 1 fois.
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