Ho ho ho ho moi je sais moi je sais c’est Kevin T. J’ai raison?
Birds of Prey (and the fantabulous emancipation of one Harley Quinn) : Avis et Commentaires (spoilers)
Re: Birds of Prey (and the fantabulous emancipation of one Harley Quinn) : Avis et Commentaires (spoilers)
Ho ho ho ho moi je sais moi je sais c’est Kevin T. J’ai raison?
Black Alakadam le MarveliteVittorini a écrit : Admettons qu'un film Flash finisse par sortir avant la prochaine décennie : Je suis pas certain d'aller le voir.
En ligne
Re: Birds of Prey (and the fantabulous emancipation of one Harley Quinn) : Avis et Commentaires (spoilers)
Cest bien mon petit Alak bravo
Re: Birds of Prey (and the fantabulous emancipation of one Harley Quinn) : Avis et Commentaires (spoilers)
J'ai revu le film. C'est toujours sympa mais sans l'aspect surprise et les conditions de cinéma (notamment pour l'aspect du son qui dynamise le film) et bien c'est bien moins cool. Clairement je confirme son statut de film popcorn à la Gardien de la Galaxie/Deadpool, des films sympa mais qui poussent pas au revisionnage. On remarque bien plus les problème du film avec ce revisionage (Huntress du coup, le rythme haché) mais par contre je persiste et signe que Harley est cool et démontre qu'elle n'est clairement pas émancipé du Joker et finalement j'aime beaucoup Black Mask. Cela doit surprendre beaucoup mais en revisionnage j'ai vu des choses que je n'avais pas noté et même si la forme dénote des comics le fond n'est pas si éloigné de la représentation qu'on pourrait se faire d'un Sionis qui débute son empire.
- Brutal Destr0y333r
- Super Héros
- Messages : 6291
- Enregistré le : 27 oct. 2013 13:59
Re: Birds of Prey (and the fantabulous emancipation of one Harley Quinn) : Avis et Commentaires (spoilers)
c'est exactement ce que je me suis dit l'autre jour :'(
https://www.instagram.com/sedah_senrot/
https://facebook.com/simonrousserieart/
Ph'nglui Mglw'nafh Cthulhu R'lyeh Mgw Nagl Fhtagn
https://facebook.com/simonrousserieart/
Ph'nglui Mglw'nafh Cthulhu R'lyeh Mgw Nagl Fhtagn
- Vittorini
- Super Légende
- Messages : 23706
- Enregistré le : 03 févr. 2013 17:13
- Localisation : Lille
- Contact :
Re: Birds of Prey (and the fantabulous emancipation of one Harley Quinn) : Avis et Commentaires (spoilers)
A lire vos messages, j’en déduis que le film est dispo en VOD. Je retente cette semaine et je balancerai un truc plus construit que « j’ai tenu 3mn40 ».
- Vittorini
- Super Légende
- Messages : 23706
- Enregistré le : 03 févr. 2013 17:13
- Localisation : Lille
- Contact :
Re: Birds of Prey (and the fantabulous emancipation of one Harley Quinn) : Avis et Commentaires (spoilers)
J’ai enfin vu le film.
Je sais pas combien de temps le film a duré, mais c’était long. Très très long. Et pendant tout ce temps, j’ai pensé qu’à une chose, en me posant en boucle la même question : est-ce que c’est mon origin Story de villain ? Est-ce que c’est le moment où je vire full Stingreyfell et où je viens cracher un torrent d’injures pour attaquer toute personne ayant apprécié cette œuvre ?
J’ai pris le temps de souffler deux secondes et je suis passé à autre chose.
Je tiens par contre à m’excuser.
Je m’excuse auprès de chaque personne que j’ai pu faire chier au sujet de MoS et BvS. J’ai été casse-couille et je le regrette sincèrement, amèrement. J’ai cru que le pire qu’il pouvait arriver à mes personnages favoris, c’est qu’on ne respecte pas à la lettre leurs idéaux. Alors qu’aujourd’hui, j’ai vu un film qui se torche le cul avec des pages et des pages de récits anthologiques pour faire du pseudo Women Empowerment (tout en ridiculisant allègrement lesdites femmes), j’ai vu un film qui vide de toute leur substance des personnages qui ont traversé les décennies pour les travestir et les forcer à entrer dans un moule bien précis, dans une idéologie vaseuse et détestable, pour les détruire jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de reconnaissable.
Bref.
J’ai trouvé ça long. Beaucoup trop long. C’est probablement dû à la narration inutilement alambiquée et qui n’apporte rien d’interessant.
L’introduction est particulièrement risible : on reprend le concept bien girly des Draw My Life, avec un petit clin d’œil au matériau de base pour reconnaître, le temps de quelques secondes, qu’on s’est « inspiré » de comics. On en fait des caisses sur la vulgarité, on en fait des caisses sur la rupture amoureuse, la bouffe aussi, tant qu’à faire, histoire de bien se vautrer dans les clichés, pourvu que ça fasse rire.
Et, bien sûr, dans tout ça, on s’assure bien que chaque plan qui montre un individu possédant une bite soit, au mieux, une personne méprisable. Alors, certes, c’est Gotham ...
A aucun moment le film n’essaye de prendre au sérieux ses personnages. Montaya est une vieille alcoolo bouffie qui n’a rien de la force de caractère de son itération papier. Alors on essaye un bref instant de nous montrer qu’elle est super intelligente, qu’elle a un don pour résoudre les scènes de crimes ... pour passer tout le reste du film a nous montrer qu’elle est physiquement à la ramasse. Encore un Legacy Character qui se fait bien souiller comme il faut.
Huntress est pas loin d’être la pire. Personnage qui est dans le top 10 des origin stories les plus tragiques du comic game et à chaque fois, à chaque ****** de fois, on tourne ça en dérision. A aucun moment on ne cherche à susciter ne serait-ce qu’une once d’empathie, ni même d’admiration puisque lorsqu’on la voit s’entraîner, c’est avec un ****** de survêtement des années 80-90 qui ferait pâlir les années 80-90. C’est la troisième Batgirl, la combattante qui a tenu une partie du No Man’s Land à elle seule, et on se fout de sa gueule pour son incapacité à trouver une bonne catch phrase.
La palme revient tout de même à Cassandra Cain. L’une des plus belles créations du DCU, transformée en une petite empotée qui finira par se fringuer comme Harley. C’est la pire déchéance possible et imaginable pour ce personnage. Faut vraiment avoir un esprit malade et tordu pour avoir changé Cassandra en fangirl risible de Harley. Entre ça et son arc narratif qui se résume à lui refiler la coulante, je suis totalement estomaqué par ce traitement.
Roman et Victor en prennent pas mal pour leur grade mais, je vais être honnête, s’agissant des vilains, j’ai tendance à m’en foutre un peu. D’autant que, sur la fin, lorsque Sionis enfile son masque, ça procure quand même un petit quelque chose.
Reste Black Canary qui s’en tire pas trop et reste l’héroïne la plus intéressante. Cela dit, toutes les qualités qu’on lui prêtera seront relatives, en considérant ce qu’il y a en face.
Esthétiquement, j’ai trouvé ça terriblement pauvre. Mise à part la scène avec Ace Chemicals et la fin, ça a toujours été un petit électrochoc quand on nous a rappelé maintes et maintes fois que cette ville ensoleillée, c’était Gotham. Toujours d’un point de vue technique, j’ai souri face à la tentative de plan séquence pour la bataille finale. C’était touchant.
Reste quand même que j’ai bien aimé la fin et l’atmosphère sombre et lugubre qui se dégage. J’ai même franchement rigolé devant le dernier coup d’éclat de Black Mask.
Et j’ai aussi beaucoup aimé les scènes de bastons, que je trouve bien nerveuses et plutôt inventives.
Ah et le scénario, en soi, il est pas trop trop mauvais.
C’est tout ce que je retiendrai.
Ah et je ne peux pas m’empêcher de repenser, avec énormément de mépris, à la réalisatrice, qui a expliqué l’échec de son film par 1) la misogynie ambiante et le dégoût pour les films mettant en scène des femmes 2) du racisme et le rejet d’une réalisatrice asiatique. Quelle imbécilité.
Qu’on nous casse plus les boulasses avec l’humour du MCU. Ce truc, c’était bien pire.
Je sais pas combien de temps le film a duré, mais c’était long. Très très long. Et pendant tout ce temps, j’ai pensé qu’à une chose, en me posant en boucle la même question : est-ce que c’est mon origin Story de villain ? Est-ce que c’est le moment où je vire full Stingreyfell et où je viens cracher un torrent d’injures pour attaquer toute personne ayant apprécié cette œuvre ?
J’ai pris le temps de souffler deux secondes et je suis passé à autre chose.
Je tiens par contre à m’excuser.
Je m’excuse auprès de chaque personne que j’ai pu faire chier au sujet de MoS et BvS. J’ai été casse-couille et je le regrette sincèrement, amèrement. J’ai cru que le pire qu’il pouvait arriver à mes personnages favoris, c’est qu’on ne respecte pas à la lettre leurs idéaux. Alors qu’aujourd’hui, j’ai vu un film qui se torche le cul avec des pages et des pages de récits anthologiques pour faire du pseudo Women Empowerment (tout en ridiculisant allègrement lesdites femmes), j’ai vu un film qui vide de toute leur substance des personnages qui ont traversé les décennies pour les travestir et les forcer à entrer dans un moule bien précis, dans une idéologie vaseuse et détestable, pour les détruire jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de reconnaissable.
Bref.
J’ai trouvé ça long. Beaucoup trop long. C’est probablement dû à la narration inutilement alambiquée et qui n’apporte rien d’interessant.
L’introduction est particulièrement risible : on reprend le concept bien girly des Draw My Life, avec un petit clin d’œil au matériau de base pour reconnaître, le temps de quelques secondes, qu’on s’est « inspiré » de comics. On en fait des caisses sur la vulgarité, on en fait des caisses sur la rupture amoureuse, la bouffe aussi, tant qu’à faire, histoire de bien se vautrer dans les clichés, pourvu que ça fasse rire.
Et, bien sûr, dans tout ça, on s’assure bien que chaque plan qui montre un individu possédant une bite soit, au mieux, une personne méprisable. Alors, certes, c’est Gotham ...
A aucun moment le film n’essaye de prendre au sérieux ses personnages. Montaya est une vieille alcoolo bouffie qui n’a rien de la force de caractère de son itération papier. Alors on essaye un bref instant de nous montrer qu’elle est super intelligente, qu’elle a un don pour résoudre les scènes de crimes ... pour passer tout le reste du film a nous montrer qu’elle est physiquement à la ramasse. Encore un Legacy Character qui se fait bien souiller comme il faut.
Huntress est pas loin d’être la pire. Personnage qui est dans le top 10 des origin stories les plus tragiques du comic game et à chaque fois, à chaque ****** de fois, on tourne ça en dérision. A aucun moment on ne cherche à susciter ne serait-ce qu’une once d’empathie, ni même d’admiration puisque lorsqu’on la voit s’entraîner, c’est avec un ****** de survêtement des années 80-90 qui ferait pâlir les années 80-90. C’est la troisième Batgirl, la combattante qui a tenu une partie du No Man’s Land à elle seule, et on se fout de sa gueule pour son incapacité à trouver une bonne catch phrase.
La palme revient tout de même à Cassandra Cain. L’une des plus belles créations du DCU, transformée en une petite empotée qui finira par se fringuer comme Harley. C’est la pire déchéance possible et imaginable pour ce personnage. Faut vraiment avoir un esprit malade et tordu pour avoir changé Cassandra en fangirl risible de Harley. Entre ça et son arc narratif qui se résume à lui refiler la coulante, je suis totalement estomaqué par ce traitement.
Roman et Victor en prennent pas mal pour leur grade mais, je vais être honnête, s’agissant des vilains, j’ai tendance à m’en foutre un peu. D’autant que, sur la fin, lorsque Sionis enfile son masque, ça procure quand même un petit quelque chose.
Reste Black Canary qui s’en tire pas trop et reste l’héroïne la plus intéressante. Cela dit, toutes les qualités qu’on lui prêtera seront relatives, en considérant ce qu’il y a en face.
Esthétiquement, j’ai trouvé ça terriblement pauvre. Mise à part la scène avec Ace Chemicals et la fin, ça a toujours été un petit électrochoc quand on nous a rappelé maintes et maintes fois que cette ville ensoleillée, c’était Gotham. Toujours d’un point de vue technique, j’ai souri face à la tentative de plan séquence pour la bataille finale. C’était touchant.
Reste quand même que j’ai bien aimé la fin et l’atmosphère sombre et lugubre qui se dégage. J’ai même franchement rigolé devant le dernier coup d’éclat de Black Mask.
Et j’ai aussi beaucoup aimé les scènes de bastons, que je trouve bien nerveuses et plutôt inventives.
Ah et le scénario, en soi, il est pas trop trop mauvais.
C’est tout ce que je retiendrai.
Ah et je ne peux pas m’empêcher de repenser, avec énormément de mépris, à la réalisatrice, qui a expliqué l’échec de son film par 1) la misogynie ambiante et le dégoût pour les films mettant en scène des femmes 2) du racisme et le rejet d’une réalisatrice asiatique. Quelle imbécilité.
Qu’on nous casse plus les boulasses avec l’humour du MCU. Ce truc, c’était bien pire.
- stingrayfell
- Super Confirmé
- Messages : 1438
- Enregistré le : 28 févr. 2014 07:29
- Localisation : Chateauneuf-les-Martigues - 13220
Re: Birds of Prey (and the fantabulous emancipation of one Harley Quinn) : Avis et Commentaires (spoilers)
Cest StingrAY, c'est le nom de Corvette de 1963 à 1975, rien à voir avec le chanteur passifiste ni la couleur.
Sinon vas y rentre dans le côté obscure, je sent ta haine, tu etais à 2 doigts de basculer, arrête le politiquement correcte ! C'est bien plus respectable que de cacher le fond de sa penser. Personnelement même si je ne partage pas le même avis je préfère ça, je respecte et j'ai confiance en une personne comme ça au lieu de celui qui va cacher le fond de sa penser par soit disant signe de respect.
Donc très belle critique Vitto, je comprends ton désarroi.
Sinon vas y rentre dans le côté obscure, je sent ta haine, tu etais à 2 doigts de basculer, arrête le politiquement correcte ! C'est bien plus respectable que de cacher le fond de sa penser. Personnelement même si je ne partage pas le même avis je préfère ça, je respecte et j'ai confiance en une personne comme ça au lieu de celui qui va cacher le fond de sa penser par soit disant signe de respect.
Donc très belle critique Vitto, je comprends ton désarroi.
Groovy !