Je développerai plus en détails après quelques relectures, parce que c'est vraiment dense, mais Sejic a fait un travail monstrueux. Déjà, si vous avez lu ses précédents récits, que ce soit chez les indé, Top Cow, etc... vous allez vite comprendre que l'auteur dessinateur sort très vite de sa zone de confort.
J'apprécie énormément le portrait qu'il fait d'Harleen, et les petits moments, pour de grande importance, qu'il arrive à disséminer dans sa narration et sonne comme des points de non-retour pour le personnage qui commence sa lente, mais inévitable, chute.
Au-delà du personnage d'Harleen, j'apprécie également que ce soit surtout, sans trop en révéler, une histoire sur Gotham et sur le Batverse en général. Presque comme si, plutôt que de ne prendre en compte que les symptômes, Sejic remontait à la source du problème pour mieux démontrer la fin inéluctable d'Harleen.
Et, bien évidemment, c'est très beau. Vraiment très beau.
J'espère que vous y jetterez un coup d'oeil, parce que la sincérité et la sobriété du récit sont vraiment appréciables.