The Ravagers (2012)

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mavhoc
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Re: The Ravagers (2012)

Message par mavhoc »

Resendes a écrit : 05 mars 2019 19:00 Tu les enchaines en ce moment les mauvaises lectures :sleep
Merci pour tes retours en tout cas, je me pencherais peut-être dessus par curiosité si j'ai l'occasion de voir ce désastre. Sinon par contre comment parler de "Plaisir coupable" lorsque la raison de ce plaisir est absent à cause d'une réécriture totalement négative de Beast Boy & Terra ?
Dans le sens où même si c'est du Out of Characters, on les reconnaît un tout petit peu et ça fait plaisir ... Faut se rappeler que Terra (la vraie) a totalement disparu depuis 1984. Si on a eu le droit à une autre version, ça reste quand même très "fake" et donc retrouver le duo, pour les fans c'est un petit plaisir, même mal écrit. Ca me rappelle un peu les fanfictions quand j'étais ado, à propos de mangas terminés : on savait qu'on n'aurait jamais rien d'autres sur nos personnages, alors même si c'était mal écrit, même si c'était Out of Characters, on était content car on ne pouvait rien avoir d'autres dessus.
Ce genre de sentiment c'est assez rare dans le comics où les personnages reviennent souvent ... Dans le cas de Terra, non. Donc forcément, un plaisir réel et coupable, je dois l'avouer.

J'ai enchainé mes lectures avec le second volume dans la journée... Oui, j'ai des drôles de passions.


Ce second tome (contenant les numéros #8-12, #0) est sans nul doute meilleur que son prédécesseur, pourtant il commençait mal. L'arrivé de Nelson au scénario en remplacement Mackie n'aidait pas à être confiant sur la suite du titre.
Pourtant, et c'est sûrement là le pire, Nelson produit le pire pour ce genre de série : une bonne écriture qui fait qu'après avoir vécu le pire, on se dit qu'on va enfin avoir une série stable et ayant un minimum de qualité (ça n'est pas non plus la série du siècle) mais c'est là le coup fatal : Ravagers doit s'arrêter. DC a décidé de cesser cette série qui, évidemment, n'avait aucune raison d'exister. On comprend tout à fait la décision de l'éditeur, on s'étonnera davantage du temps qu'elle a mis pour arriver. Mais c'est tout de même un regret de ne voir cette décision n'apparaître que maintenant.

Pourtant au début, on se dit qu'on assiste au pire : le numéro #8 présente une Rose Wilson bizarrement redevenue tolérante et non plus une assassin folle. Si on apprécie ce retour à la normal, on trouvera ça fortement incohérent avec le reste du propos de The Ravagers. Elle et Warblade sont donc à la recherche d'un mutant .. Enfin comprenez qu'on parle d'un jeune metahumain. Le point important c'est que sans qu'on comprenne vraiment pourquoi ils doivent sauver un village tout en étant menacer ensuite d'être tué par leur chef Harvest. Le tout avec un combat contre les Ravagers particulièrement mal écrits.
Cet arc est vraiment pathétique, sans réel but et on se dit que ça y est, la série touche le fond.

Et pourtant, c'est là on se surprend à découvrir du mieux ! L'équipe arrive à trouver un vrai esprit Teen, notamment grâce à un couple Beast Boy/Terra qui sonne relativement juste malgré le Out of Character complet. Thunder gagne en humanité, Ridge évolue encore de belles manières et surtout de façon surprenante. Niles parvient lui aussi à être moins sujet à « mais en faite c'est un méchant ».
On a même des rires, de beaux moments et tout sonne très juste dans une ambiance X-Men, certes, mais surtout Teenagers et ça c'est cool ! Un vrai bon moment.

Bien entendu, ça ne doit durer qu'un temps et un affrontement de titans arrive avec un Deathstroke qui forcément détruit tout le monde (évident, non?). On enchaîne alors les twists pour des révélations incroyables et surprenante et une fin très triste.
Si je ne vais pas révéler ce que l'on apprend sur Fairchild, je dois dire que l'idée est osée. Quelques pages plus tard on comprend qu'Harvest avait raison depuis le début : les Ravagers étaient condamnés, tout était joué d'avance. On a un sentiment d'échec alors. Echec pour les personnages et échec pour la série qui parvient, in fine, à donner envie d'être lu. J'ai pris beaucoup plus de plaisir avec les 3 derniers numéros qu'avec tout le reste de la série. Dommage que ça n'ait pas pu continuer avec cette nouvelle impulsion.

Voilà, une fin de série doublement décevante : parce que la série est médiocre mais parce qu'elle donne enfin envie d'être lue dans la dernière ligne droite.
Des idées sympathiques, une écriture qui remonte. Alors certes, on reste dans du facile et beaucoup de stéréotypes, mais finalement on garde une petite affection pour un univers qui va s'effondrer sans qu'on n'en reparle jamais vraiment … En effet, des années après la fin de la série, j'ai un doute que le sort des Ravagers ne nous soit jamais connu.


Pour ceux qui ne peuvent supporter le suspense à la fin de Ravagers :
D'une part on apprend que Fairchild est un clone qui a elle-même plusieurs clone. L'original ayant apparemment perdu conscience avant d'être achevée par Deathstroke dans Team 7 #6 tandis qu'en même temps, les Ravagers sont tous vaincus et ramenés dans la Colonie, chez Harvest qui souligne que tout est arrivé selon son plan. En échange Deathstroke reçoit le droit de libérer Rose de son engagement envers Harvest, ce qui était le réel but du Terminator : la liberté pour sa fille. Il a également le droit de sauver un Ravager et décide d'épargner Terra et de l'amener avec lui. Simultanément, Beast Boy est laissé pour mort mais est retrouvé par Raven.
On finit donc avec Fairchild, The Chief, Ridge, Thunder et Lightning ressuscitée tous enfermés par Harvest.
Vittorini a écrit : likes ce message
mavhoc a écrit : juste , peut être, mettre de l'eau dans ton vin ? :lol:
Ok là je me couche.
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Resendes
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Re: The Ravagers (2012)

Message par Resendes »

mavhoc a écrit : 05 mars 2019 22:08
Dans le sens où même si c'est du Out of Characters, on les reconnaît un tout petit peu et ça fait plaisir ... Faut se rappeler que Terra (la vraie) a totalement disparu depuis 1984. Si on a eu le droit à une autre version, ça reste quand même très "fake" et donc retrouver le duo, pour les fans c'est un petit plaisir, même mal écrit. Ca me rappelle un peu les fanfictions quand j'étais ado, à propos de mangas terminés : on savait qu'on n'aurait jamais rien d'autres sur nos personnages, alors même si c'était mal écrit, même si c'était Out of Characters, on était content car on ne pouvait rien avoir d'autres dessus.
Ce genre de sentiment c'est assez rare dans le comics où les personnages reviennent souvent ... Dans le cas de Terra, non. Donc forcément, un plaisir réel et coupable, je dois l'avouer.
Effectivement je comprend mieux le pourquoi de ce plaisir coupable même si c'est vraiment dommage de ne pas profiter du retour d'un personnage sans lui donner véritablement ce qu'il fait de lui ce qu'on adore. J'avouerais que je ne connais que très peu Terra, mais du peu que je sache je l'appréciais plutôt pas mal donc je peux comprendre.
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