Cas particulier pour cette série puisqu’il s’agit d’un semi relaunch : Alors que le titre Green Lantern atteint les 200 publications, DC décide de garder la numérotation, de changer le titre de la série et d’étendre la focalisation, concentrée initialement sur Hal, à tout le corps des Green Lanterns.
Écrite à 99,9% du temps par Steve Englehart, l’expérimentation ne durera malheureusement que 24 numéros avant d’être annulée et que ses personnages n’atterrissent dans Action Comics Weekly.
Un premier TPB est d’ores et déjà disponible, réunissant les numéros #207-215.
Pour l’instant, j’ai pu lire GLC #219 :
Déjà, premier point noir qui saute aux yeux : les dessins. C’est Bill Willigham qui en a la charge et force est de constater que pour un comic-book publié en 1987, c’est dépassé, pas toujours joli et souvent confus.
Même chose concernant la narration qui sait parfois se montrer particulièrement lourde.
Heureusement, le fond du récit est nettement plus attrayant : un groupe de Lantern, mené par John, doit lutter contre Sinestro qui s’est allié au Secteur 3600. Pour abattre cette galaxie destructrice, les Lantern n’ont pas d’autre choix que de réitérer l’exploit des Guardians, ils doivent enfermer et contenir 3600 grâce à leur volonté et leur anneau.
Comic Book particulièrement loufoque, on y trouve une plante Lantern, un truc Lantern et un Zombie Lantern, qui sera d’ailleurs celui qui parviendra à sauver l’univers de 3600. Forcément, avec un Lantern qu’on peut démembrer ou decapiter à volonté, le récit n’en devient que plus croustillant et amusant.
Là où ce numéro tire son épingle du jeu, c’est qu’il s’avère aussi particulièrement touchant, dans le cas présent à travers le personnage de Kilowog. Ce dernier vient de perdre tous ses congénères et on assiste à des souvenirs d’enfances, jusqu’à la séparation avec « la masse », sa population, ce qui donne lieu à de très belles scènes, d’autant que les planches de Willigham sont bien plus réussies dans ces flashbacks que pour le reste.
Le numéro s’achève sur une jolie note d’espoir où Kilowog accepte sa nouvelle famille pour ce qu’elle est.
C’est clairement pas ce que je m’attendais à lire, c’est bourré de défauts et d’aspérités mais force est de constater qu’il y a ... « quelque chose ». En l’occurrence, beaucoup de moments délirants et absurdes mais aussi des pages on ne peut plus poignantes.
A tester !