Green Lantern 80th Anniversary (2020)

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Vittorini
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Re: Green Lantern 80th Anniversary (2020)

Message par Vittorini »

C’est Mav aussi, il aime Socrate, il a toujours eu un faible pour les clowns psychopathes de la cité :sleep
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Resendes a écrit : 19 juil. 2023 15:05 Ah oui tu es chaud ! Je t'envie haha
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mavhoc
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Re: Green Lantern 80th Anniversary (2020)

Message par mavhoc »

Vittorini a écrit : 02 juil. 2020 01:53 C’est Mav aussi, il aime Socrate, il a toujours eu un faible pour les clowns psychopathes de la cité :sleep
Je serai curieux de voir une défense plus développée de Robin 80th qui reste pour moi vraiment composé de figures faibles, de récits faciles et sans aucune volonté de faire un truc bien. Rien que Dixon montre à quel point l'esprit était de se reposer ici.
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mavhoc a écrit : juste , peut être, mettre de l'eau dans ton vin ? :lol:
Ok là je me couche.
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Vittorini
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Re: Green Lantern 80th Anniversary (2020)

Message par Vittorini »

mavhoc a écrit : 02 juil. 2020 12:12 Je serai curieux de voir une défense plus développée de Robin 80th qui reste pour moi vraiment composé de figures faibles, de récits faciles et sans aucune volonté de faire un truc bien. Rien que Dixon montre à quel point l'esprit était de se reposer ici.
J’ai juste écrit ça : viewtopic.php?p=282290#p282290

Après, je sais pas. Peut-être que les personnages me parlent plus. J’en sais rien.

J’espère que je suis pas en train de faire un coming out de Batfan. Tout mais pas ça.
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Resendes a écrit : 22 oct. 2021 14:16 Jute 2 secondes
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mavhoc
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Re: Green Lantern 80th Anniversary (2020)

Message par mavhoc »

Enfin j'ai lu le numéro anniversaire des 80 ans de Green Lantern. Globalement, je suis peu ou prou du même avis que Bitto sur le contenu de ce numéro. Dans sa globalité, il est vraiment bon et offre plusieurs récits de qualité qui, certes, ne modifient pas fondamentalement quoique ce soit, mais propose un regard nostalgique et intelligent sur les Green Lanterns.


L'ouvrage s'ouvre avec un récit introductif sur Alan Scott tentant d'unifier aussi bien des ajouts de N52 autour de son homosexualité, que la vision plus traditionnelle et ancienne du personnage. Le récit est globalement d'une beauté à se damner, avec un Gary Frank haute gamme, faisant tout ce qu'il peut pour faire comprendre le lien entre ce court récit et Doomsday Clock. Profond et parfaitement mis en place, le récit peine cependant par sa capacité à aller au-delà d'une histoire de vengeance même si, pour ma part, j'ai beaucoup apprécié "rencontre post-mortem avec la famille de son amoureux". Il y a une délicatesse derrière cela que j'apprécie vraiment.
Comme Bitto, j'aime l'idée d'un Alan qui sort du placard et en même temps, je tiens à ce que ses enfants biologiques le reste ... Partagé sur là où l'on se dirige donc.


Johns revient ensuite sur son personnage préféré, Hal Jordan, accompagné d'Ivan Reis pour refaire revivre la grande période de Green Lantern. Bien entendu, on aurait pu s'attendre à un ajout au personnage de Hal, à la continuité de Johns. Loin de là, celui-ci, humble, décide d'unifier humour et émotions intenses pour livrer une belle lettre d'amour à son personnage et résoudre la fameuse opposition Batman/Green Lantern, présente depuis le début du run de Johns.
Parfaitement écrit, un sourire qui mélange joie et rire ne m'a pas quitté depuis.


Ce numéro est aussi (et surtout?) l'occasion de voir les grands dessinateurs de Green Lantern. Ici c'est Mahnke qui revient au dessin pour sublimer parfaitement son Sinestro. Graphiquement parfait, nous replongeant dans une ère fantastique de l'univers Green Lantern, le récit est moins convainquant et demeure finalement assez classique voir cliché, Bunn ne parvient pas à embrasser toute la subtilité de Sinestro. Ce n'est pas mauvais en soi, mais on aurait pu espérer mieux. Johns aurait peut être dû se coltiner deux récits pour l'occasion.


Time alone vise à mettre en avant le duo Green Arrow/Green Lantern. Personnellement je le trouve assez fade, voir mal amené. Bien entendu, il y a des idées pacifistes fortes et on voit ici surtout une valorisation de Thoreau, un penseur très méconnu en France.
Pour ma part, j'ai davantage vu un récit sur Thoreau que sur Green Lantern.


Comme Bitto, j'ai trouvé que Marz ne s'est vraiment pas foulé pour The Legacy qui parle de Kyle. Il y avait tellement mieux à faire. Le récit est même cynique dans le sens où il rappelle que Kyle est un être exceptionnel, unique et pourtant il ne lui offre qu'un récit passe-partout sans saveur. Peut être le pire récit du numéro ?
Zéro créativité comme disait Bitto.


Heart of the Corp, pour ma part, m'a bien plu. Je trouve Kilowog bien exploité, bien utilisé, et bien caractérisé surtout, dans pas mal de nuance. Effectivement, comme le dit Bitto, il y a un côté lisse par moment. Mais le récit fonctionne et permet de faire vivre le Corps, en ce sens on comprend très bien que ça soit Tomasi à l'écriture.


Autant le retour du Dr Polaris est toujours une bonne nouvelle pour moi, autant Reverse the Polarity est une insulte à John Sterwart tant ce récit est vide. S'il est aussi créatif que The Legacy sur Kyle, il est encore plus creux au niveau du propos. Deux scénaristes pour zéro contenu. Une insulte pour le personnage ! Comme Bitto, je trouve ces deux récits extrêmement faibles, fades et sans intérêts.
Il est à noter que c'est tout de même inquiétant que les auteurs ne savent plus caractériser ni écrire Kyle et John ! Ca montre un sérieux problème de ceux-ci mais aussi une sacrée flemme ... Il suffit de lire quelques récits du run de Johns pour avoir pas mal de chose à raconter.


Heureusement Venditti nous offre un magnifique Four, assez prévisible certes, mais drôle, bien caractérisé, avec un vrai effet nostalgique sur les personnages. Comme l'a dit Bitto, c'est un très beau texte qui parvient à incarner parfaitement Gardner, mais aussi l'âme propre des Green Lanterns, leur union, sans aucun effort. On sent que Venditti maîtrise son matériel ici !
Un des trois meilleurs récits pour moi avec Tynion et Johns, peut être même le meilleur.


The Voice s'intéresse à Jessica Cruz. Je suis déjà surpris qu'elle arrive avant Simon, mais passons. L'idée en soi de montrer que l'anxiété peut venir de n'importe où n'est pas mauvaise, mais elle est tellement mal amenée que là on tombe dans la facilité pratiquement idiote.
Je ne trouve pas ça aussi loupé que Bitto et je préfère the Voice à un Reverse the Polarity ou à un The Legacy, mais c'est pas foufou.


Enfin, à l'inverse de Bitto je n'ai pas trouvé Homegrown Hero si mauvais et surtout pas maladroit du tout. Le fait que la psychose anti-musulman aux USA suite aux attentats entraîne des attentats dans l'autre sens ne doit pas être oublié et c'est clairement le bon rôle pour Baz. Par contre, je trouve l'utilisation du personnage en lui-même, son intégration au récit, très forcé et mal fait.
Plutôt correcte, mais l'exécution laisse à désirer.



Le numéro se termine avec une présentation de beaucoup de Green Lanterns, mais il en manque malheureusement plusieurs, qui sont pourtant mentionnés ici .. Assez décevant je trouve.
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mavhoc a écrit : juste , peut être, mettre de l'eau dans ton vin ? :lol:
Ok là je me couche.
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Resendes
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Re: Green Lantern 80th Anniversary (2020)

Message par Resendes »

Green Lantern 80th Anniversary

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PREMIÈRE véritable lecture VO pour ma part. Il faut que j'apprenne à accepter de ne pas tout saisir mot à mot quitte à louper une bulle de dialogue et que j'arrive à arrêter de vouloir TRADUIRE verbalement en français parce qu'en lisant je comprend le sens mais en traduisant je m’emmêle les pinceaux et perd du temps :mrgreen:


Dark Things Cannot Stand In The Light de Tynion & Frank : J'ai beaucoup apprécié ce récit qui narre le tragique accident de Alan Scott mais également de l'homme qu'il aime lors d'une discussion avec celle qui aurait du être sa belle-mère. C'est assez humain d'autant plus que Alan trouve son inspiration d'être la lumière dans l'obscurité grâce à la mère. Comme d'habitude avec Frank c'est très beau visuellement.

Last Will de Johns et Reis : Visuellement c'est superbe et c'est un des plus beau travail de Reis et Johns propose une histoire drôle, touchante sous un fond de drame avec notamment la relation entre Bruce & Hal. Clairement un excellent récit à n'en pas douter.

The Meaning of Fear de Bunn et Mahnke : Visuellement très agréable, ce récit raconte un peu le parcours et la vision de Sinestro suite à son changement et personnellement j'aime beaucoup. Alors cela n'a peut-être rien de révolutionnaire mais j'ai trouvé tout de même quelque chose de bien écrit et humanisant pour Sinestro.

Time Alone de O’neil et Grell : J'apprécie plutôt les dessins de Grell et ça correspond bien à un auteur tel que O'Neil qui permet de faire retrouver notre Hal & Oliver dans un passage plutôt sympa et avec un message très positif.

Legacy de Marz et Banks : Plutôt réussi visuellement, c'est pour le moment le récit que j'ai le moins aimé. Peut-être parce que c'est également le récit ou j'ai compris le moins de chose mais je le trouve vide et inintéressant.

Heart of the Corp de Tomasi et Pasarin : Sympa visuellement, j'aime beaucoup la surprise mais j'avouerais ne pas avoir été charmé et avoir trouvé l'écriture de Tomasi pas vraiment agréable pour un non initié à la VO.

Reverse The Polarity de McDuffie et Chriscross : Assez creux comme dit avant moi et très simpliste. Ceci dit j'ai pas détesté parce que visuellement c'est très agréable et revoir le duo Hawkgirl et John me fait extrêmement plaisir.

Four de Venditti et Sandoval : Potentiellement le meilleur récit de cette liste. Potentiellement seulement car c'est beau dans l'écriture, dans les émotions mais aussi les dessins mais les derniers récits m'ont un peu coupé le sifflet et il mériterait une relecture dans quelques mois pour encore mieux apprécier. Mais c'est touchant. En l'état actuel je préfère celui de Johns.

The Voice de Tamaki et Andolfo : Visuellement je trouve Jessica superbe mais pour le reste j'ai trouvé ça chiant et puis merde quoi Jessica est attachante mais j'ai l'impression de revivre la même histoire à chaque numéro.

Homegrown Hero de Grace et Villalobos : Pour être honnête j'ai survolé ce récit parce que la lecture VO c'est assez lourd pour un débutant et que sincèrement Simon j'en ai strictement rien à faire. Il ne m'inspire rien en solo.
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