J’ai uniquement feuilleté Red Hood #48 : pas intéressé par Joker War, mais je dois bien avouer que la scène des burgers, même usée jusqu’à la corde, ne manque jamais de m’émouvoir.
Red Hood #49, par contre, c’est tout de suite un cran au-dessus. Un dernier acte de bravoure de la part des Outlaws, une conclusion épique, tout ce qu’il faut pour rendre un lecteur heureux. C’est pas exactement le happy End que j’aurais aimé lire, mais on en est pas loin et j’apprécie le fait que Lobdell ne jette pas à la poubelle tous ses jouets mais les range bien précieusement hors de portée « au cas où ».
Bien hâte de découvrir le numéro final !
Red Hood & the Outlwas (2016)
Re: Red Hood & the Outlwas (2016)
Dans une ambiance d'adieu à un titre qu'il a aimé, Lobdell nous livre un numéro #50 particulièrement émouvant et bien écrit, dans lequel règne une atmosphère crépusculaire de fin de run. Pas de grande conclusion ici, non, nous l'avons déjà eu dans le #49. Ici, nous sommes face à la conséquence :
Duela Dent a été finalement retrouvé, Bizarro est en Enfer, Artemis et Jason assument leurs sentiments et leur attirance sans chercher à fonder un couple. Jason va donc conclure son parcours avec les Outlaw, avec Roy et Starfire, avec Artemis et Bizarro, avec Duela, avec la Generation Outlaw. Il ne s'agit pas ici, dans un exercice bien connu, de montrer le chemin parcouru et de montrer combien Jason a mûri. Non, cela Lobdell l'a déjà fait ces dernières années.
Il s'agit bien plutôt de faire cela en miroir en concluant une partie des New52 avec la fin du récit de Joker's Daughter dans un exercice de style particulièrement réussi permettant à faire aimer un personnage pourtant bien trop stéréotypé. A l'heure où Tynion échoue avec sa Punchline sans âme, Lobdell nous montre comment il parvient à nous émouvoir avec un personnage sans âme initialement mais qui, ici, parvient en quelques planches à nous séduire incroyablement.
Sans aucun doute ceux qui auront lu les interventions du dit personnage en New52 aimeront encore plus, mais moi, déjà, je suis pleinement sous le charme de l'écriture.
Un numéro fort, réussi graphiquement bien sûr mais parvenant à toujours sonner juste sans jamais sonner too much. Pas question ici de jouer les violons, pas question non plus de faire croire à une progression non-naturelle. Encore moins question d'offrir un regard sur les 9 dernières années. Non, il s'agit juste de constater l'évidence : Jason a grandi, il a évolué, et c'est par cette évolution qu'il fait ce qu'il a toujours voulu faire : faire ce que Bruce a tenté avec lui, sauver un innocent.
Dans cet douceur automnale où on voit baigner ce numéro, il y a une forme de mélancolie sans regret. Pourquoi être triste de Lobdell quand il parvient à écrire un adieu aussi beau, sans chercher la poésie, sans chercher la catharsis ou le too much émotionnel ? Non, il offre juste avec beaucoup de finesse tout le charme de Red Hood : une écriture parfaite.
Duela Dent a été finalement retrouvé, Bizarro est en Enfer, Artemis et Jason assument leurs sentiments et leur attirance sans chercher à fonder un couple. Jason va donc conclure son parcours avec les Outlaw, avec Roy et Starfire, avec Artemis et Bizarro, avec Duela, avec la Generation Outlaw. Il ne s'agit pas ici, dans un exercice bien connu, de montrer le chemin parcouru et de montrer combien Jason a mûri. Non, cela Lobdell l'a déjà fait ces dernières années.
Il s'agit bien plutôt de faire cela en miroir en concluant une partie des New52 avec la fin du récit de Joker's Daughter dans un exercice de style particulièrement réussi permettant à faire aimer un personnage pourtant bien trop stéréotypé. A l'heure où Tynion échoue avec sa Punchline sans âme, Lobdell nous montre comment il parvient à nous émouvoir avec un personnage sans âme initialement mais qui, ici, parvient en quelques planches à nous séduire incroyablement.
Sans aucun doute ceux qui auront lu les interventions du dit personnage en New52 aimeront encore plus, mais moi, déjà, je suis pleinement sous le charme de l'écriture.
Un numéro fort, réussi graphiquement bien sûr mais parvenant à toujours sonner juste sans jamais sonner too much. Pas question ici de jouer les violons, pas question non plus de faire croire à une progression non-naturelle. Encore moins question d'offrir un regard sur les 9 dernières années. Non, il s'agit juste de constater l'évidence : Jason a grandi, il a évolué, et c'est par cette évolution qu'il fait ce qu'il a toujours voulu faire : faire ce que Bruce a tenté avec lui, sauver un innocent.
Dans cet douceur automnale où on voit baigner ce numéro, il y a une forme de mélancolie sans regret. Pourquoi être triste de Lobdell quand il parvient à écrire un adieu aussi beau, sans chercher la poésie, sans chercher la catharsis ou le too much émotionnel ? Non, il offre juste avec beaucoup de finesse tout le charme de Red Hood : une écriture parfaite.
Vittorini a écrit : likes ce messageOk là je me couche.mavhoc a écrit : juste , peut être, mettre de l'eau dans ton vin ?
Re: Red Hood & the Outlwas (2016)
Ca donne quoi Red Hood écrit par Martinbrough ?
Et bien le moins que l'on puisse dire c'est que ce Red Hood #51 amène un nouveau souffle à une série qui n'en avait pas du tout besoin. L'ambiance Outlaw qu'on avait jusque là est totalement abandonné, l'intégralité des personnages présentés par Lobdell disparaît. Même Jason devient secondaire dans son histoire.
Martinbrough ramène Jason à Gotham dans l'aftermath de Joker War. C'est une ambiance très urbaine qui se profile à base de street credibility, de ventes de chaussures de luxe pour les gangsta friqués, de lien entre les ennemis de Batman et la mode, le tout sur fond de mixité sociale où Jason devrait se sentir à l'aise, loin du luxe du manoir Wayne.
On sent une identité propre, une volonté personnelle de faire son propre arc. Sauf que de tout cela, j'en ai clairement pas grand chose à faire ! En effet, le titre n'a aucune ambiance Red Hood désormais et se dirige vers quelque chose d'urbain sans la saveur de ce que la série peut être.
Sans être mauvais, ce numéro me montrer que la direction choisie par Martinbrough n'est clairement pas pour moi.
Dommage, bye bye Jason !
Et bien le moins que l'on puisse dire c'est que ce Red Hood #51 amène un nouveau souffle à une série qui n'en avait pas du tout besoin. L'ambiance Outlaw qu'on avait jusque là est totalement abandonné, l'intégralité des personnages présentés par Lobdell disparaît. Même Jason devient secondaire dans son histoire.
Martinbrough ramène Jason à Gotham dans l'aftermath de Joker War. C'est une ambiance très urbaine qui se profile à base de street credibility, de ventes de chaussures de luxe pour les gangsta friqués, de lien entre les ennemis de Batman et la mode, le tout sur fond de mixité sociale où Jason devrait se sentir à l'aise, loin du luxe du manoir Wayne.
On sent une identité propre, une volonté personnelle de faire son propre arc. Sauf que de tout cela, j'en ai clairement pas grand chose à faire ! En effet, le titre n'a aucune ambiance Red Hood désormais et se dirige vers quelque chose d'urbain sans la saveur de ce que la série peut être.
Sans être mauvais, ce numéro me montrer que la direction choisie par Martinbrough n'est clairement pas pour moi.
Dommage, bye bye Jason !
Vittorini a écrit : likes ce messageOk là je me couche.mavhoc a écrit : juste , peut être, mettre de l'eau dans ton vin ?