Après la petite conversation sur les Lanterns du Smallvilleverse, je me suis relu Superman #147 :
Pour se faire, nous explorons le temps avec Jor-El et nous découvrons précisément pourquoi Kal a été envoyé sur Terre.
Sur le principe, je trouve ce récit vraiment malin et bien foutu : c’est vrai que si on remet les choses dans leur contexte, il peut paraître un peu absurde qu’un scientifique tel que El envoie son fils unique sur une planète aussi primitive que la Terre, alors qu’il a certainement à portée de main des mondes bien plus intéressants et sûrs pour son enfant.
Pour ce premier chapitre, c’est l’inimitable Ron Marz qui a été choisi pour nous montrer ce qu’il serait advenu de Kal s’il avait atterri sur Oa, la planète des Guardians et du Green Lantern Corps.
Si le numéro en lui même n’est pas le plus spectaculaire, force est de reconnaître que ça se lit particulièrement bien. Déjà, Superman qui se retrouve avec plusieurs papas, c’est plutôt intéressant et ça arrache un sourire quand on comprend qui sont les parents adoptifs. Aussi, un petit team up avec Hal pour aller poutrer du Sinestro, c’est pile poil la petite dose de fan service qu’on ne saurait refuser. D’autant que l’aventure contre le Lantern renégat permet de mettre en lumière les nombreux défauts de la philosophie des Guardians.
Si Superman demeure un héros, il n’en reste pas moins froid, dépourvu d’humour et sa volonté semble être son principal défaut, le conduisant nécessairement à sa perte sans l’aide de son compagnon terrien.
On voit la conclusion de l’arc venir à des kilomètres, mais la lecture demeure très divertissante et l’exercice de style propre aux elseworlds fonctionne toujours aussi bien.
Je n’ai jamais eu la curiosité p, ni l’envie, d’aller chercher les autres chapitres éparpillés un peu partout dans les autres séries Superman, mais je pense peut-être collecter les 3 derniers chapitres, ne serait-ce que pour la partie sur Hawkworld ou Mars.
On se retrouve bientôt pour mon running gag favori : l’amour fou entre Lois et Krypto.