J'ai bien aimé :
- Les dessins. La très jolie couverture alternative de Bernard Chang m'a immédiatement fait regretter que ce ne soit pas lui l'artiste sur les pages intérieures, mais en fait ça fonctionne. Viktor Bogdanovic a certes un style très Capullo-esque mais c'est bien raconté.
- Le caractère du héros. Avec toute cette discussion sur la diversité, la tentation est souvent grande de créer des personnages issus de minorités irréprochables, qu'on est censé apprécier immédiatement, qui donnent dans la "représentation positive" etc. Des fois ça fonctionne (la bonté de Ms. Marvel fait partie intégrante du charme de la série), des fois on s'ennuie un peu par contre. Ici on évite cet écueil avec un jeune homme qui commence par racketter un camarade, qui s'y croit un peu trop, qui n'est sans doute pas mauvais dans le fond mais définitivement pas parfait. Bref, il a une personnalité marquée dès la page 1, ce qui est vraiment rassurant.
- Les motivations de Maria Hil-- pardon, de la sombre organisation qui donne à Kenan Kong ses pouvoirs. Pour le moment on ne sait pas trop ce qu'ils lui trouvent, et même si la dernière page nous révèle qu'ils ont les moyens de lui faire face, ça me semble un chouille dangereux de chopper un inconnu sur la base d'une vidéo YouTube et de lui filer les pouvoirs de Superman. Je suppose bien sûr que les choses ne sont pas aussi simples qu'elles ne semblent l'être, mais j'ai eu un petit moment d'incrédulité.
- Une , comme c'est original.