Totalement old school, avec une écriture totalement désuète pour un titre de 1991, je dois pourtant bien avouer que cette introduction ne manque pas de charme. J’apprécie aussi énormément la lenteur du titre qui prend le temps de ramener à son rythme, et un par un, chaque membre de la JSA sur le devant de la scène. C’est pas Geoff Johns, Goyer et Robinson quand ils nous balancent tous leurs jouets favoris dès la première page, non pas que ce soit un défaut.
Cela étant dit, Strazewski ne s’empêche pas de puiser allègrement dans le mythos de la JSA et tease, çà-et-là, des figures bien connues de Earth-2.
Même constat aux dessins : c’est pas renversant, mais ça possède un charme indéniable.
Pour l’instant, la maxi semble plutôt inoffensive, voire même dispensable, mais elle demeure diablement distrayante et je dois bien avouer ne pas en demander plus. D’autant que voir Jay Garrick dans le jeu de l’action est un petit plaisir dont je ne me lasserai jamais.