Trop générique pour être réellement encourageant. Mais gardons espoir !
Cela dit, le reste d'info est plutôt cool.
Bon ba, comme dit hier, Flash Forward c'est fini. Ce sixième numéro ne me fait pas du tout regretter d'avoir investi dans cette série.
On a un numéro très clair, très jouissif aussi bien pour les fans de continuité (malgré le bordel), que pour les amateurs de Wally West. Le numéro s'exprime simplement et pose avec évidence ce que le numéro #5 disait plus ou moins implicitement. Je pense que Lobdell a réécrit les dialogues pour que tout soit cohérent et clair : les terres du Dark Multivers naissent de nos peurs, de nos craintes, mais elles ne sont qu'éphémère. La plus grande peur de Wally fut la disparition de ses enfants, une Terre est née de cela dans le Dark-Multivers mais cette crainte fut si forte (car proportionnellement inverse à l'espoir de Wally) que cette Dark-WallysEarth a contaminé le reste du Dark-Multivers le rendant plus fort, mais aussi notre multivers normal comme on l'a vu dans ce titre.
Il est donc implicite que tout le délire du Dark Multivers n'est, en réalité, possible que suite aux craintes de Wally. On peut imaginer qu'en revenant dans notre multivers dans DC Univers Rebirth #1, Wally a pu "activer" pleinement sa Dark-Earth et que cela a entraîné la vague de Dark Energie qui a produit les événements des dernières années.
De plus, Wally n'a jamais eu besoin "d'arme" pour vaincre la Dark Matter, en réalité, c'est un cataliseur de sa propre énergie à lui : l'espoir. Pour sauver le Multivers, Wally doit accepter de devenir le nouveau réceptacle du Siège de Moebius. Mais en échange il perdra son humanité, ne devenant que pur pensée, et non plus dôté d'un coeur. Bien entendu, sans hésiter, remerciant Tempus pour lui avoir rappelé qui il était, quel héro il était, et pour lui avoir accordé une dernière journée avec ses enfants, Wally se sacrifie.
Lobdell assume alors le rappelle avec Darkseid War, DC Univers : Rebirth, Doomsday Clock et vise à lier tout cela. Wally en néo-Dieu est né, tel l'émissaire de Manhattan.
Jay et Iris, eux, retrouvent leur mère dans une scène particulièrement touchant.
Wally en père, Wally en héro, Wally en Dieu. Tout sonne juste.
Ce numéro est excellent dans sa volonté de rendre cohérent DC, excellent dans l'usage des personnages, excellent dans les émotions qu'il propose, excellent dans la hype qu'il annonce !
Lobdell ne se limite pas à faire du pathos débile, il ne se limite pas à jouer la carte de la nostalgie (qu'on aurait acheté), il propose réellement quelque chose ! Il n'y a pas que de la beauté pour le fan, il y a un vrai propos !
Et dire que Flash Forward #1 était nul ... Difficile de faire pareil grand écart, même aux Jeux Olympiques !