JSA (1999)
- Vittorini
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JSA (1999)
Avec mon copain Res qui fait du teasing comme on en a rarement vu dans la section VF, j'ai décidé de rendre coup pour coup ce que mon collègue me fait subir depuis une semaine en ouvrant, moi-aussi, un topic sur un des meilleurs travaux du Johns des années 90 (Dans tes dents, le 293 !).
Et n'ayant pas la foi de recommencer le premier arc pour le moment, je me suis attaqué au diptyque JSA #54-55 :
Rien de bien foufou, du classico-classique, le fameux repas de thanksgiving où tous les amerloques se réunissent pour célébrer toutes les saloperies infligées aux natifs de l'Amérique. Mais, quand même, au milieu de tout ça, on trouve pas mal de choses amusantes à découvrir lors de cette réunion JSA/JLA : Un running gag autour d'un Batman décidément trop perspicace, un petit affrontement Arrow/Hawkman comme on les aime, Powergirl qui éjecte Wildcat par la fenêtre et des vilains qui pensent faire le poids face aux deux plus grandes équipes de l'industrie. Tout pour faire sourire un lecteur qui souhaite juste passer un bon moment.
Et Bart qui s'amuse à snifer de la purée à côté de Courtney, ça n'a pas de prix.
Le second récit est, pour le coup, largement plus touchant. Wildcat, Sentinel, Hawkman et Flash partent pour Londres afin de rendre visite à une vieille amie et un ancien membre de la JSA : La première Red Tornado.
Un récit aussi ridicule qu'il est magnifie et qui offre une âme et une humanité supplémentaire à une équipe qu'on crève de revoir un jour publiée (et si possible, correctement).
Seul point négatif : Comme toujours, dès qu'on voit apparaître Joan ou Madame Scott, on a juste les organes qui se liquéfient. Enfin, c'est mon avis hein.
A bientôt les copains. D'ici là, avec Res, on aura probablement fondé l'amicale de la JSA.
Et n'ayant pas la foi de recommencer le premier arc pour le moment, je me suis attaqué au diptyque JSA #54-55 :
Rien de bien foufou, du classico-classique, le fameux repas de thanksgiving où tous les amerloques se réunissent pour célébrer toutes les saloperies infligées aux natifs de l'Amérique. Mais, quand même, au milieu de tout ça, on trouve pas mal de choses amusantes à découvrir lors de cette réunion JSA/JLA : Un running gag autour d'un Batman décidément trop perspicace, un petit affrontement Arrow/Hawkman comme on les aime, Powergirl qui éjecte Wildcat par la fenêtre et des vilains qui pensent faire le poids face aux deux plus grandes équipes de l'industrie. Tout pour faire sourire un lecteur qui souhaite juste passer un bon moment.
Et Bart qui s'amuse à snifer de la purée à côté de Courtney, ça n'a pas de prix.
Le second récit est, pour le coup, largement plus touchant. Wildcat, Sentinel, Hawkman et Flash partent pour Londres afin de rendre visite à une vieille amie et un ancien membre de la JSA : La première Red Tornado.
Un récit aussi ridicule qu'il est magnifie et qui offre une âme et une humanité supplémentaire à une équipe qu'on crève de revoir un jour publiée (et si possible, correctement).
Seul point négatif : Comme toujours, dès qu'on voit apparaître Joan ou Madame Scott, on a juste les organes qui se liquéfient. Enfin, c'est mon avis hein.
A bientôt les copains. D'ici là, avec Res, on aura probablement fondé l'amicale de la JSA.
- Jason Todd
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Re: JSA (1999)
Je vous rejoins avec amour autour de la table ronde pour les réunions hebdomadaires !
Re: JSA (1999)
T'es le bienvenue mon bon Jasou !
La JSA, quel bonheur de lecture ! J'en veux plus et maintenant !
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Re: JSA (1999)
Bonjour je vais essayer d'être un futur lecteur de comics JSA donc si vous avez des conseils n'hésitez pas
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- Vittorini
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Re: JSA (1999)
Je me demandais qui avait été assez neuneu pour ouvrir un topic sur cette série.
Sans surprise, ça ne m'étonne pas de l'auteur.
Sans surprise, ça ne m'étonne pas de l'auteur.
- Vittorini
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Re: JSA (1999)
Après avoir énormément lu de back issues çà et là, je commence tout juste la série dans l’ordre chronologique (c'est quand même mieux paraît-il ) et c’est une sacrée claque.
Déjà, en terme d’écriture, c’est terriblement dense et témoigne une fois de plus d’une richesse que nos comics actuels ne possèdent définitivement plus, ou alors dans de très rares cas. Bon, si je devais être honnête, je devrais aussi avouer que le storytelling a bien évoluer et qu’on peut difficilement comparer n’importe quel titre avec une série JSA qui possède un cast gargantuesque.
Autre particularité et chose que je n’ai pas l’habitude de ressentir ou mentionner : les références au Golden Âge sont monstrueuses et vous submergent sans vous laisser un seul instant de répit. Ne connaissant que les bases des bases du Golden et étant largement plus un lecteur du Silver, comme beaucoup, j’ai pris énormément de plaisir a revoir les différentes incarnations qui ont pu se succéder, notamment à travers les personnages de Jay, Alan, Courtney, Polly (Wonder Woman), etc... A contrario, quand on explore en profondeur le Golden, j’avoue, je m’y perds un peu et il me faut un petit moment pour comprendre ou faire les rapprochements.
Bien évidemment, cette série, ce n’est pas qu’un florilège de références, bien au contraire, et, si je devais me permettre de faire une comparaison, je trouve que ça a un très chouette côté Watchmenesque.
On retrouve la JSA à la retraite et qui doit reprendre du service après la mort de certains de leurs membres. Dans le même temps, on découvre que ces morts sont liées au retour imminent du Dr. Fate, ce que le Chaos cherche à empêcher à tout prix.
Je m’étais fixé comme objectif une dizaine de numéros par jour mais, malgré ses énormes qualités, il faut bien admettre que c’est un run qui se consomme lentement et qui prend du temps à digérer. Il n’empêche, j’ai hâte de remettre le couvert
Déjà, en terme d’écriture, c’est terriblement dense et témoigne une fois de plus d’une richesse que nos comics actuels ne possèdent définitivement plus, ou alors dans de très rares cas. Bon, si je devais être honnête, je devrais aussi avouer que le storytelling a bien évoluer et qu’on peut difficilement comparer n’importe quel titre avec une série JSA qui possède un cast gargantuesque.
Autre particularité et chose que je n’ai pas l’habitude de ressentir ou mentionner : les références au Golden Âge sont monstrueuses et vous submergent sans vous laisser un seul instant de répit. Ne connaissant que les bases des bases du Golden et étant largement plus un lecteur du Silver, comme beaucoup, j’ai pris énormément de plaisir a revoir les différentes incarnations qui ont pu se succéder, notamment à travers les personnages de Jay, Alan, Courtney, Polly (Wonder Woman), etc... A contrario, quand on explore en profondeur le Golden, j’avoue, je m’y perds un peu et il me faut un petit moment pour comprendre ou faire les rapprochements.
Bien évidemment, cette série, ce n’est pas qu’un florilège de références, bien au contraire, et, si je devais me permettre de faire une comparaison, je trouve que ça a un très chouette côté Watchmenesque.
On retrouve la JSA à la retraite et qui doit reprendre du service après la mort de certains de leurs membres. Dans le même temps, on découvre que ces morts sont liées au retour imminent du Dr. Fate, ce que le Chaos cherche à empêcher à tout prix.
Je m’étais fixé comme objectif une dizaine de numéros par jour mais, malgré ses énormes qualités, il faut bien admettre que c’est un run qui se consomme lentement et qui prend du temps à digérer. Il n’empêche, j’ai hâte de remettre le couvert
Re: JSA (1999)
Comme Vitto il y a plus d'un an, j'ai moi aussi recommencé cette série dans l'ordre. Et même si c'est assez chouette de retrouver ce roster phénoménal de l'équipe, je ne me souvenais pas avoir trouvé le début si laborieux lorsque j'avais lu cette série pour la première fois.
C'est loin d'être mauvais mais c'est vraiment très (trop) classique, avec les trois premiers arcs qui se veulent de plus en plus grandioses mais qui finissent par tomber à plat tellement on nous assomme avec des enjeux artificiels et forcés. Je trouve aussi que sur ce début, la série ne prend pas suffisamment le temps de se poser, d'installer les personnages et de développer leurs relations : le tout semble un peu rushé, sans que nous, lecteurs, ayons le temps de respirer.
Mis à part ça, les auteurs exploitent la richesse du DCU avec une virtuosité certaine, notamment avec les nombreuses références au Golden Age que mon illustre VDD évoquait. Et ce, pour les héros comme pour les vilains. Beaucoup de pistes sont disséminées au fur et à mesure par les auteurs, on sent vraiment que JSA, c'est un titre de longue haleine, qui s'apprécie et se découvre plus profondément sur la durée.
Reste que c'est pas particulièrement facile de se plonger dedans, les numéros étant tellement riches en contenu qu'on passe facilement une demi-heure dessus sans s'en rendre compte. Maintenant, c'est certain que lire un titre JSA, c'est explorer un coin du l'univers auquel on aurait pas forcément accès autrement, et rien que pour ça, ça vaut le coup de tenter l'aventure !
C'est loin d'être mauvais mais c'est vraiment très (trop) classique, avec les trois premiers arcs qui se veulent de plus en plus grandioses mais qui finissent par tomber à plat tellement on nous assomme avec des enjeux artificiels et forcés. Je trouve aussi que sur ce début, la série ne prend pas suffisamment le temps de se poser, d'installer les personnages et de développer leurs relations : le tout semble un peu rushé, sans que nous, lecteurs, ayons le temps de respirer.
Mis à part ça, les auteurs exploitent la richesse du DCU avec une virtuosité certaine, notamment avec les nombreuses références au Golden Age que mon illustre VDD évoquait. Et ce, pour les héros comme pour les vilains. Beaucoup de pistes sont disséminées au fur et à mesure par les auteurs, on sent vraiment que JSA, c'est un titre de longue haleine, qui s'apprécie et se découvre plus profondément sur la durée.
Reste que c'est pas particulièrement facile de se plonger dedans, les numéros étant tellement riches en contenu qu'on passe facilement une demi-heure dessus sans s'en rendre compte. Maintenant, c'est certain que lire un titre JSA, c'est explorer un coin du l'univers auquel on aurait pas forcément accès autrement, et rien que pour ça, ça vaut le coup de tenter l'aventure !