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Sinon il est peut être temps de revenir sur les deux derniers numéros de Wonder Woman.
Parcequ"on fait tous semblant là, comme si de rien n'était. On continu tous à encenser Ms Marvel, classique comics du 21ème siècle. Et on était tout content de voir arriver son auteure sur l'un des, si ce n'est le, meilleur personnage DC.
Alors on en parle pas.
Mais c'est bien de la merde.
Et je suis le premier embêté.
Que c'est vide.
Éliminons d'emblée la partie graphique, j'aime beaucoup Nord, j'aime beaucoup son trait très "Miller période Strikes Again sous acides et un bras dans le platre". Mais quand t'as deux persos masculins et que t'es pas fichu de les différencier correctement ... J'ai vraiment du relire pour capter si Trevor était devenu Hades.
Spoiler, non. Mais les deux ont la même couleur de cheveux.
...
Et donc le reste. Le scénar quoi.
Ben ...
Ha! Si! Y a un flashback mignon et touchant sur la relation du meilleur couple DC.
Et puis ...
Voilà. Globalement. La décompression à son paroxysme sur un fond de tension géopolitique pour enfant de 4 ans et de tension sentimentales pour ado de 13 ans.
Je suis un grand enfant et j'aime les Frères Scott mais va falloir mettre plus d'efforts dans la narration là.
Je suis inquiet Wilson, j'espère que tout va bien et que tu vas te ressaisir
Ton Popol qui t'aime
Bon moi je suis en pleine lecture de l'arc "The Witching hour" et c'est pas mal.
L'ajout de la JL Dark est agréable et en plus y'a Detective Chimp !
Je vais voir comment ça se conclue. Après vous me mettez des doutes sur la nouvelle équipe créative.
Batman293 a dit "Je ne vois plus que des blasés. Des blasés qui continuent de se bourrer aux news inutiles, allez comprendre..." Et vous savez quoi ? Il a raison !
Nouvelle autrice pour le titre WW, et c'est Mariko Tamaki qui se colle au job !
Bonne nouvelle pour ma part, pas entièrement fan de son passage sur X-23, mais j'ai bien aimé son Hulk et son titre creatord Owned.
A voir si elle va assurer l'intérim pour le titre jusqu'à la 5G ou si elle va rester sur la durée.
Vittorini a écrit : ↑09 mars 2020 20:20
Beaucoup aimé Hulk également.
Par contre ça sent le run bouche trou ...
J'ai plus l'impression que c'était le run d'Orlando qui était bouche trou, la scénariste précédente étant partie plus tôt que ce qu'avait l'air de prévoir DC...
Fin après chacun son avis, mais ce que proposent M.Tamaki niveau synopsis pour ses deux premiers numéros me donnent bien envie de lire !
Personne ne s'est dévoué pour tester la Wonder Woman de Tamaki ? Bon bah je me lance.
Que la personne qui a eu l'idée de confier Wonder Woman à Mikel Janin se dénonce ! Quel délice pour les yeux, ce trait plein d'élégance est parfait pour l'héroïne. En costume comme en civil, Diana dégage une aura merveilleuse. Le dessinateur ne délaisse aucun moment et s'applique à nous vendre le mieux possible les moments les plus anodins. Mais là où il s'amuse le plus, c'est évidemment sur l'action, qui bénéficie d'un très chouette découpage. La mise en scène est même carrément cinématographique parfois, notamment lors de la séquence en prison, absolument magnifiée par les couleurs de Bellaire. Quel duo de choc, c'est incroyable. Malheureusement, leur départ s'effectue au bout de deux numéros. C'est Carlo Barberi qui remplace Janin, lui qu'on connaît notamment pour Adventures of the Super Sons. Loin d'être un tâcheron donc, la partie graphique reste de qualité, plus juvénile dans le trait, mais sans jamais atteindre le niveau qu'avait posé Janin. C'est d'ailleurs assez étrange d'accumuler deux styles aussi différents au sein d'un seul arc.
Moi qui n'avait pas lu de Wonder Woman depuis les errances de Robinson, j'ai été heureux de revenir dans un contexte de nouveau départ pour Diana puisqu'elle commence ce run par un emménagement. Ça permet un aspect slice of life dont je suis particulièrement friand, même si Tamaki cache mal son jeu sur ses véritables intentions à cet égard (je pense d'ailleurs que c'est volontaire). Si ce run se veut "new reader friendly" sur la forme, ça l'est moins sur le fond puisqu'il fait appel à un certain historique, de JL vs SSQ à No Justice, en passant par du pré-New 52 plus implicitement. On apprécie donc de voir la continuité exploitée, de voir une auteure s'inscrire dans un certain héritage, même si ça peut éventuellement perdre (n'ayant pas lu No Justice, je suis resté dans le flou sur quelques éléments).
Quant au propos de fond, il m'a d'abord laissé dubitatif sur le premier numéro. Sans originalité, Tamaki nous propose une interrogation sur la notion de justice, d'héroïsme. En gros, on remet en question le statut de Wonder Woman, ce qui donne un sentiment de régression tant on a déjà vu ça. Au bout d'un moment, on devrait peut-être juste accepter que ce sont des héros et élaborer à partir de ça ? Heureusement, ça se montre plus intéressant par la suite puisque ça traite notamment de la difficulté de Diana à percevoir qui est l'ennemi, elle pour qui ce mot désignait initialement "celui qui se rendait sur Themyscira". En parallèle, on a une réhabilitation de Max Lord, vous avez compris le délire hein. Bon, c'est pas transcendant non plus, c'est notamment étrange de voir Diana aussi "nouvelle" à ce monde (d'autant plus quand en parallèle on montre qu'elle a un long historique), mais je suppose que c'est un postulat sympa pour les auteurs. En prime, on a même un rappel au run de Rucka (Rebirth) sur la notion de vérité et de mensonge, de tromperie. Moins subtil, mais ça a le mérite d'être là et ça fait sens dans le récit. Il faut d'ailleurs dire que ces quatre premiers numéros sont très divertissants, la menace est bien exploitée et a le potentiel de vraiment raconter qqch.
Enfin voilà, il y aurait davantage à dire, mais c'est déjà long comme post. Pour résumer, je conseillerais d'y jeter un coup d’œil, ça mérite au moins ça. Et c'est largement meilleur que Robinson. Je m'en remets pas.
Et bah, le dernier numéro de l'arc était bien naze. Quelle déception, quel potentiel gâché. C'est vide, on ne ressent rien, l'antagoniste est sans intérêt. Bref, ça commençait de façon très intéressante, mais ça se révèle anecdotique. À voir ce que Tamaki nous réserve pour le duo Diana/Lord, j'espère être surpris.