The Flash (1959)

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mavhoc
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Re: The Flash (1959)

Message par mavhoc »

Vittorini a écrit : 17 déc. 2018 19:10 Avec beaucoup de mal, j'ai finalement terminé le tristement célèbre Trial of the Flash, collecté dans les issues #340-350. Et c'était long, bon dieu ce que c'était long. Aussi, je dois bien avouer que j'ai rarement un assasinat de personnage aussi écœurant.
Deux ans et demi après ce message, j'ai enfin accompli une petite envie personnelle en achetant Flash #345, extrait du célèbre Trial of Flash.
Alors, un numéro sorti du lot, retiré de son contexte quelque part, ne permet pas, forcément, de connaître le véritable esprit de cet arc.

Le numéro est très plaisant bien que trop bref, malgré un contenu travaillé et soigné. D'une part, on a un visiteur du futur qui échappe à la police de son époque pour se téléporter en 1985. Peu de temps après, les archives de la police sont attaquées par un speeder, mais on ne sait pas qui. Derrière ces énigmes qui ne seront pas résolues dans ce numéro, nous poursuivons le procès de Flash avec un Barry Allen noble et vaillant comme on n'en fait plus !
Le fait de voir Wally témoigner et expliquer que la mort de Reverse-Flash n'était pas obligatoire et que Flash aurait pu faire autrement est très fort tant Barry reste noble, jugeant qu'il n'y a aucune trahison dans ce cas. Quelle différence avec Flash depuis le retour de Barry, il y a plus de 10 ans où chaque occasion est bonne pour se foutre sur la tronche. Ici, pas de dépression, pas de doute, mais un coeur vaillant, un optimisme à tout épreuve.
Barry est d'une hauteur incroyable.

A côté de cela, je dois avouer que pour moi, ce scénario basique : Trial of the Flash m'a toujours confirmé dans l'idée que Flash était resté dans le Silver Age plus longtemps que les autres. Le fait que Barry soit poursuivi pour le meurtre de son pire ennemi, un criminel meurtrier fou et d'une dangerosité à toute épreuve ne me choque pas, parce que c'est d'une absurdité rare, typique de ce que l'on peut trouver dans Flash dans les années 60. Certes, on est 20 ans plus tard, mais pour moi, on garde une forme de parfum du Silver Age pas cette absurdité totale.
C'est débile, oui, débile à souhait, et ça empêche de trop s'identifier aux personnages ou de trop s'attacher à l'enjeu scénaristique, mais pour autant, ça ne me révulse pas.$


Au passage, au cas où on pourrait l'oublier : c'est graphiquement somptueux !
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mavhoc a écrit : juste , peut être, mettre de l'eau dans ton vin ? :lol:
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mavhoc
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Re: The Flash (1959)

Message par mavhoc »

Je continue Trial of the Flash avec un petit bond en arrière, via le numéro #327.
Typique de cette période, on a le sentiment que le numéro annonce plein de petites histoires sans jamais en résoudre une seule.

Flash a les mains blessées parce qu'il a sauvé des innocents de projections de verre, suite à cela, il retrouve Angelo, un jeune membre de gang qu'il avait accusé à tort, il peut donc s'excuser. Mais le gang d'Angelo veut se venger de ce départ précipité, malheureusement leur plan ne pourra pas avoir lieu car ils seront défaits par Gorilla Grodd. Et puis, vu qu'on n'en avait pas assez on retrouve Fiona qui est prise d'une sorte de folie après la disparition de Barry tandis que les parents Allen discutent régulièrement avec leur fils en cachette.
Et puisqu'il faut quand même répondre à ce qu'annonce la couverture, à la fin du numéro la Ligue convoque Barry et vote pour savoir s'il peut ou non rester membre de l'équipe, après le meurtre de Reverse-Flash. Sauf que le cliffhanger est bien entendu qu'on ne connaît pas le dernier mot, celui de Superman.

En soi, ce n'est pas mauvais, c'est juste vraiment blindé. On a le sentiment qu'on doit en mettre plein, histoire de lier toutes les histoires. J'espère simplement que les numéros suivantes laissent cela se décortiquer et s'expliquer. On retrouve le Barry qu'on aime, cette grandeur, cette noblesse. On a du bon Flash, vraiment. Mais le côté un peu chaotique fait que ce numéro, in fine, ne raconte rien de réel.
Notons par contre un niveau graphisme de haut rang, qui va parfois dans le trash avec la mort d'un des membres à cause de Grodd. Carmine Infantino fait vraiment du grand art, avec une réelle modernité dans ce numéro, preuve qu'il n'était pas du tout figé comme artiste mais a su se réinventer à travers le temps.
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mavhoc a écrit : juste , peut être, mettre de l'eau dans ton vin ? :lol:
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Vittorini
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Re: The Flash (1959)

Message par Vittorini »

Avec les dents, toujours. :mrgreen:
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Resendes a écrit : 22 oct. 2021 14:16 Jute 2 secondes
Resendes a écrit : 19 juil. 2023 15:05 Ah oui tu es chaud ! Je t'envie haha
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