Je me permets d'ouvrir un nouveau topic qui aura pour finalité de discuter ou simplement présenter les différents reprints que propose désormais DC, chaque mois.
Pour rappel, les reprints de DC se décomposent en deux catégories : les dollar comics, qui sont de simples reprints ne dépassant pas les 90 centimes, et les fac-similés, reproduisant le single d’origine autant que faire se peut, et forcément un peu plus chers puisqu’ils coûtent en général un peu plus de 3€.
A la base, j’étais pas nécessairement très fan de cette pratique, parce qu’elle témoignait, selon moi, d’une certaine paresse de l’éditeur et d’une pratique un peu trop facile pour se faire du fric.
Gerry Conway avait d’ailleurs soulevait le plus gros problème derrière tout ça :
Petit changement de dernière minute, après avoir été un peu dépité par les solli’ de mai, je suis allé zoner chez les copains de CBR afin de me noyer dans leurs discussions et je suis tombé sur un message qui a fond son bonhomme de chemin dans ma tête au bout de quelques minutes :
Ça va sonner comme une remarque de feignasse, mais je trouve le principe intéressant : collecter principalement ces reprints assure aux aficionados d’avoir chaque mois des valeurs sûres, et surtout des comics divers et variés, cristallisant les qualités (et aussi les défauts, il faut l’avouer) d’une ère bien particulière.Once again, I'm scooping up all the facsimile, dollar, and now classic editions. Good affordable fun that exposes you to a variety of material.
Alors, bien évidemment, ce sont des titres qu’on peut facilement retrouver de manière plus économique en digital ou en TPB mais, si vous êtes comme moi, vous savez que bien souvent, on a tendance à amasser et laisser de côté. Quand c’est en digital, votre numéro est tellement peu tangible que vous pouvez facilement l’oublier, tout comme ce qu’il vous a coûté, et un TPB peut facilement vous tomber des mains.
Dans le cas présent, ça impose chaque mois des floppies qui n’ont aucune valeur, si ce n’est d’être le témoignage d’une époque et qui sont totalement déconnectés de toute notion de continuité. Ce qui peut être très plaisant à manipuler et peut pousser à lire des trucs qu’on aurait pas nécessairement voulu lire dans son intégralité.
Bref, je commence aujourd’hui avec le premier numéro que j’ai reçu et il s’agit de The Flash #164 :
Le numéro s’ouvre sur une intertextualité avec Alice au pays des merveilles qui, déjà, donne le ton de ce qu’on va trouver dans l’arc.
On retrouve Wally West en prison lors du dixième anniversaire de la mort d’Aquaman. La police lui répète que le Flash n’existe pas, qu’il n’est qu’un simple prof de Blue Valley et qu’il devrait désormais comparaître pour meurtre.
L’issue est somme toute très riche. Elle rappelle tout l’héritage du Flash, du Golden à l’ère post-Crisis, tout en permettant à Wally de réaffirmer qui il est et ce qu’il veut être. Sous la plume de Johns, on s’imagine bien que ce n’est pas innocent et, à bien des égards, on a parfois l’impression de se retrouver face à un manifeste qui nous explique son plan de vol.
Au-delà de ça, le mystère et le style uchronique devrait énormément plaire aux amateur du récit « Le Clou », parce qu’on est sensiblement dans la même dynamique, proposant un portrait radicalement différent du DCU, et l’issue se termine sur un cliffhanger qui, je pense, résume à lui seul le run de Johns.
Voilà, voilà.
Encore un mois de Flash et, si j’en crois ma poule liste, je passerai full Batman dès le mois d’avril.
Tu peux trembler 293 !
Bitto, de la team des Ghost Readers.