[UC : DC Presse] Suicide Squad Rebirth

Avatar du membre
Strax
Super Héros
Messages : 6343
Enregistré le : 30 juin 2013 05:53

Re: [UC : DC Presse] Suicide Squad Rebirth

Message par Strax »

Suicide Squad Rebirth #15 :

Pour ce dernier recueil de la collec' SSR, deux grosses fournées de JLA, Deathstroke et les deux habituels numéros de Harley Quinn (+ le back-up), et donc pas de Suicide Squad !

Justice League of America 14 à 17 :
L'arc sur le microvers se termine donc ici, toujours bien dessiné par Ivan Reis et Felipe Watanabe.
Au niveau histoire, on a deux chapitres entiers de flashback pour comprendre qui est le vilain pas beau de l'histoire, avec en sus la révélation sur l'origine des perturbations qui amènent à la destruction du microvers. Comme prévu, on reste sur l'épée de Damoclès qui menace tout le DC Universe depuis Rebirth, mais la chose reste secondaire ici, c'est Aut et Preon qui occupent les pages, surtout Aut. A travers eux, Orlando explore le concept de l'ingérence dans un autre monde régi par ses propres codes, cultures et croyances, et si la morale est assez simpliste, les héros agissent malgré tout pour une cause plus grande : sauver le microvers, c'est aussi sauver le multivers, ou du moins leur propre univers, et c'est la raison principale qui les force à sauver le microvers, leur intérêt premier. Aut prône le pragmatisme pour justifier sa position, mais au bout du compte et malgré toutes leurs belles paroles, c'est aussi ce qui motive les héros ici. Sauver les gens du microvers n'est qu'une conséquence de leur ingérence.
Bref, Orlando ne semble pas vraiment s'intéresser au conflit et à la résolution du problème, qui sont vite expédiés, et sur le passage de flambeau entre Palmer et Choi (sur le thème maintes fois rabâché du "tu es un meilleur héros que moi" - cela dit, Palmer garde son importance en tant qu'observateur des évènements à venir dans le DC Universe), mais son scénario laisse la porte ouverte à quelques sujets à polémique à venir... ou pas, cela dépend de la façon dont ces choses seront abordées à l'avenir.

Harley Quinn 25-26 :
C'est l'anniversaire de Harley, et comme cadeau, la mairie lui envoie les 25vincible pour la tuer. C'est en gros le synopsis des deux chapitres de ce mois-ci, prétexte à une orgie sanglante de décapitations et autres joyeusetés pour que la p'tite se défoule.
Rien de neuf ici, la formule de la série à plein régime. C'est redondant et ça finit par lasser. Surtout ça manque d'inventivité, il ne reste que la folie du personnage qui de plus passe son temps à faire du rentre-dedans dans quelques-uns des perso féminins sans aucune finesse, et qui finit par devenir assez détestable. Si un perso masculin, quelque soit son degré de folie en faisait autant, pas sûr que les retours seraient positifs sur les réseaux sociaux...
Si la série continue sur ce débit, je ne suis pas sûr de la continuer en format rigide.

Harley aime Joker, neuvième partie (complément du HQ #25) :
N'ayant pas suffisamment de quoi payer les travaux de Jenna Duffy pour son "nid d'amour", Harley doit se dépêcher de trouver les fonds manquant, autrement le nid d'amour en question sera détruit. Problème, le Joker a fini par découvrir le secret de Harley et emménage de suite dans ledit nid d'amour... Dans six jours, tout explosera !
C'est déjà plus enthousiasmant que la série principale, et avec le ton et l'ambiance de Batman TAS, difficile de lui trouver des défauts ! Mais une fois de plus, ça mérite vraiment une version album entièrement consacrée à ce titre !


Deathstroke 23-24-25 :
Je me demandais où cette histoire de groupe de super-héros dirigé par Slade allait nous mener, et bien que je n'en sois toujours pas sûr, la Société (un conseil de super-vilains dirigé par Vandal Savage) nous apporte au moins la certitude que Deathstroke n'a pas vraiment changé au niveau moral, bien qu'il clame avoir une conscience. Il ne se définit simplement pas comme étant un vilain, mais comme la somme de ses choix ("être mauvais n'est pas un choix (...) ça nous arrive sans qu'on s'en rende compte"). Mais comme le dit aussi sa fille, il pervertit tout.
Christopher Priest sait habilement jouer sur cette ambiguïté tout au long de son récit, et c'est un plaisir de le suivre sur un personnage aussi fascinant. De plus, c'est assez rare de voir un perso masculin de cette trempe de nos jours dans les comics de super-héros, sûr de ses choix et inébranlable. Un bijou ce titre.
En tout cas, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu une histoire avec un Wally West aussi intéressante ! :-P
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Répondre