[UC : DC Deluxe] Wonder Woman : Terre-Un

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Blue
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Re: [UC : DC Deluxe] Wonder Woman : Terre-Un

Message par Blue »

Loufok a écrit : 17 janv. 2020 13:05
Blue a écrit : 17 janv. 2020 12:28
Jérémy a écrit : 17 janv. 2020 12:05 Daccord je commencerais peut etre par ca alors :)
Lis Wonder Woman par Rucka, c'est un des rares qui soit à la fois bon et fasse l'unanimité. :theflashh
Tu parles de Rebirth ou de Greg Rucka présente Wonder Woman ?
Sinon, ya le travail de Pérez qui est très bien aussi, Dieu et Mortels.
Si je préfère Greg Rucka présente Wonder Woman qui est à mon sens meilleur, les deux ne déçoivent pas.
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Jérémy
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Re: [UC : DC Deluxe] Wonder Woman : Terre-Un

Message par Jérémy »

Blue a écrit : 17 janv. 2020 14:09
Loufok a écrit : 17 janv. 2020 13:05
Blue a écrit : 17 janv. 2020 12:28

Lis Wonder Woman par Rucka, c'est un des rares qui soit à la fois bon et fasse l'unanimité. :theflashh
Tu parles de Rebirth ou de Greg Rucka présente Wonder Woman ?
Sinon, ya le travail de Pérez qui est très bien aussi, Dieu et Mortels.
Si je préfère Greg Rucka présente Wonder Woman qui est à mon sens meilleur, les deux ne déçoivent pas.
Je le rajoute a ma liste :)
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Ludovic448
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Re: [UC : DC Deluxe] Wonder Woman : Terre-Un

Message par Ludovic448 »

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Resendes
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Re: [UC : DC Deluxe] Wonder Woman : Terre-Un

Message par Resendes »

Elle est plutôt originale, j'aime bien !
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Re: [UC : DC Deluxe] Wonder Woman : Terre-Un

Message par Hellblazer »

3 ans après le tome 1... Je ne comprends pas cette attente ! Enfin, si, probablement la sortie du film cet Été, mais c'est terrible d'avoir mis si longtemps tout de même ! J'ose espérer que pour le troisième, ils ne nous referont pas le coup (quoiqu'il faudrait déjà qu'ils soit sorti en VO).

Quoi qu'il en soit, bien bien hâte de poursuivre ça pour voir où nous emmène Morrison.
Rien n'est plus beau et pathétique qu'une voiture sur le toit, les roues tournant encore, inertie lancée à perte et extinction. Plénitude du geste qui se perd, dans lequel tout s'achève. Reflet d'un monde où l'on se meut à vide, où l'on n'avance à rien.
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Re: [UC : DC Deluxe] Wonder Woman : Terre-Un

Message par Hellblazer »

Bon et bien j'ai lu hier ce second tome de la trilogie prévue par Morrison.

Le premier volume est paru en France il y a maintenant trois ans, pour accompagner la sortie du film de Patty Jenkins. Ce second tome devait sortir en même temps que le second film mais... bon ben voilà. Non. Mes souvenirs du premier tome sont un petit peu flou, la faute, dirais-je, au programme des sorties d'Urban à l'époque. En effet, on s'est tapé coup sur coup, et à peu de semaines/mois d'écart, plusieurs origin stories : celle-ci, le début du run Rebirth de Greg Rucka, et le "Dieux et mortels" de George Pérez. En plus de ça, et là c'est juste de ma faute, j'ai dû lire "L'Odyssée" de Straczynski, le run New 52 d'Azzarello dans le même temps. Et je ne sais plus quand est sorti chez nous le début du premier run de Rucka, mais tout ça doit être contemporain...

Bref ! Tout ça pour dire que l'origin story contée dans le tome 1 ne m'a pas forcément plus marquée que les autres, et qu'il faudrait que je relise ça. Mais bon, autant attendre l'arrivée du troisième et dernier tome pour ce faire.

Ici, on découvre un monde dans lequel Diana a débarqué depuis un moment, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur nos sociétés occidentales largement patriarcales. La couverture indique déjà la direction que cela prendra, évidemment. Pour sa mentalité et celle de son peuple, pour son physique, sa tenue vestimentaire, sa force, pour tout ce qu'elle implique et applique, Diana apparaît comme un changement de paradigme. Et tout changement sociétal, quel qu'il soit, ne peut se faire dans la facilité.

C'est pour moi l'idée forte du deuxième tome. Par le biais de discussions entre les personnages, d'images en arrière plans, de magazines et autres journaux d'importance relative où est citée Diana, son impact potentiel sur monde est questionné systématiquement.

Vers le début du tome, on voit Diana donner une conférence au milieu d'un groupe de femmes. Les questions portent notamment sur sa plastique, si elle ne pense pas qu'une idée de corps parfait comme le sien ne puisse complexer les autres femmes par rapport à leur propre corps, par exemple. Et si Diana explique qu'il s'agit là du fruit d'un enseignement menant à une bonne santé physique et psychologique, elle souligne également qu'il y a de l'ingénierie génétique avancée derrière. Et là, on touche l'un des points qui ressort de ce tome, et que d'autres feront remarquer à Wonder Woman : son statut de privilégiée.

Dans son monde, sur l'île de Themyscira coupée du monde extérieur depuis des millénaires, elle est une princesse. Même si l'île du paradis a l'air de permettre à toutes ses habitantes d'accéder à une éducation qualitative, ceci dit. Toujours est-il qu'il s'agit d'un monde où, par rapport au nôtre, ces femmes sont privilégiées. Et ainsi arrivent les questionnements sur la légitimité de Diana à nous "imposer" une vision autre, à vouloir faire évoluer notre monde vers le sien. Son monde n'étant pas parfait non plus, les thérapies géniques que l'on y trouve pouvant s'apparenter à une forme d'eugénisme.

Les discussions les plus intéressantes ont lieu entre Diana et l'antagoniste principal du tome, le Dr. Léon Zeiko, alias Dr. Psycho. J'ai trouvé ce personnage superbement écrit. De prime abord, une personne agréable avec qui il peut être intéressant de discuter, qui a l'air ouvert d'esprit, avec des méthodes coûteuses et peu orthodoxes pour intervenir dans des missions de négociations en terrain hostile.
On devinera assez rapidement les intentions du personnages, et plusieurs fois, des rectangles de texte seront ajoutés pour dépeindre ses sentiments réels sous-tendant ses discours faussement aimables. Et ce personnage... est une raclure. Arf. C'est terrible. Une vraie petite ordure méprisante et méprisable, qui trouvera une fin sans doute fort adaptée.
Physiquement, le personnage m'a beaucoup fait penser au musicien australien Nick Cave, ou à l'acteur Benicio Del Toro, tout deux partageant un physique assez atypique. J'apprécie la référence, qui ne se trouve peut-être que dans ma tête.
Son écriture est en tout cas plutôt soignée et fera évoluer la pensée de Diana (pas tellement visible ici, plus probablement dans la suite et fin). C'est lui qui la présentera à elle-même comme une privilégiée dans son monde, qui ne comprend pas les tenants et aboutissants des relations humaines de notre monde à nous, par trop différent depuis des millénaires.

À ce niveau, cette lecture m'a pas mal fait penser au travail de Paul Dini et Alex Ross sur "Justice League - Icônes", notamment les passages sur Wonder Woman et Superman. Quelle que soit la volonté, quel que soit l'effort, quels que soient les idéaux, il y aura toujours des barrières. Le vécu de chacun, les différences politiques et sociétales, feront que l'on se heurtera toujours à des barrières, à des gens ou des institutions qui ne pourront pas porter ni supporter les changements que l'on tente d'appliquer, aussi évidents et rationnels soient-ils. La différence entre un monde d'idéal et un monde de réalité. Il suffit de trouver le Kyurem entre les deux pour conjuguer les deux.

Malgré tout ces questionnements, Diana reste fédératrice. Dans la conférence du début, évoquée plus haut, une personne transgenre demande à Diana où se situe la place des gens "comme elle" dans ce monde amazone. Diana y répondra mieux que je ne saurais le faire ici sans paraphraser. Mais voilà, Morrison se décide à aller chercher des thèmes toujours actuels (J. K. désapprouverait sans doute), faisant de sa Wonder Woman un personnage ouvert d'esprit. Un parangon de paix, d'amour. C'est beau, très honnêtement. Et loin d'être niais.

La société amazone d'où elle vient reconnaît sans peine des choses non paraissant "étranges" et surtout inhabituelles, tels qu'un polyamour (lesbien, mais c'est ici sans importance) basé sur le consentement mutuel (vraiment étonnant, hein ?), la confiance totale offerte à l'autre, et la soumission volontaire à un être. J'aime beaucoup la liberté et la fraîcheur avec laquelle cela est évoqué régulièrement dans le tome. Sans la moindre honte ou le moindre doute, parce que pour elles, c'est juste normal. Et quand elle le confie aux gens à qui elle parle, c'est une belle manière de confronter les opinions.

Hum... j'ai commence à me perdre.

Mais tout cela pour dire que j'apprécie beaucoup tous ces discours, bien menés, intelligemment confrontés. On sait ce que serait "le bien", une vision de tolérance pour toutes et tous. Mais on sait aussi qu'on ne peut pas claquer les doigts et forcer le monde à changer. Et je pense que c'est l'une des choses que nous devrons retrouver dans la conclusion de cette trilogie qui, je l'espère, apportera une réponse, une idée, une voie.

Comme on peut s'en douter, le but du Dr. Psycho est de manipuler Diana pour influencer l'opinion public à son égard. Classique. Mais ceci n'est qu'une histoire, autour de laquelle on trouve le vaste plan de Maxwell Lord (je suppose qu'il était présent dès le t1, mais aucun souvenir). Et quelques autres choses plus ou moins utiles. La partie sur Lord, c'est celle qui ne sert, pour moi, vraiment à rien ici. C'est une pure préparation pour le tome suivant. Et là arrive le problème majeur de ce tome du milieu.

C'est qu'il est justement... un tome du milieu. Un honorable tome du milieu, qui apporte de nouvelles intrigues et thématiques qu'il traite pour ce qu'elles sont. Même s'il pose des bases pour la suite, il n'oublie pas d'être un (presque) récit complet à lui seul. Mais il ne peut pas réellement s'auto-conclure. Et, entre l'intrigue de Lord et la toute fin, on sent vraiment qu'il avait pour but de préparer le terrain pour la suite. Ce qui est frustrant. On peut supposer qu'à la lecture de la trilogie, ce tome 2 prendra un peu plus de valeur. Mais ici, il y a forcément un coté pas-fini qui s'en dégage.

Je me suis encore perdu, ce n'est pas très construit tout ça.

Je vais conclure par la partie graphique, allez. Gros travail de la part de Yanick Paquette. Pas nouveau, évidemment, mais c'était juste superbe. Ses enluminures chargent les pages mais leur donne une aura graphique très particulière. Ça crée un liant, très justement illustré par le lasso de vérité fort à propos.

Wonder Woman elle-même se trouve parée de nombreuses tenues différentes. On garde généralement un code couleur et des éléments similaires, évidemment. Mais on a un tailleur, une burqa, des tenues habituelles ou variant avec un pantalon, une jupe ou une culotte, etc. Ça apporte une certaine variété au personnage, résumé par ce qu'elle dit pendant sa conférence : elle s'habille comme elle le souhaite. Pas pour être provocante, sexy ou quoi que ce soit. Juste parce que ça lui plaît, à elle. Très bel exemple de liberté.

Cette Diana est juste magnifique. Elle est grande, elle est musclée, elle est impressionnante physiquement, et la plupart des gens semblent chétifs par rapport à elle, augmentant son aura pour beaucoup. Et, évidemment, créant un sentiment d'inconfort et de menace pour tous ceux qui vivent mal le fait d'être confronté à des gens plus imposants qu'eux. Le premier et le moins subtile ici étant évidemment le Dr. Psycho et sa masculinité toxique et narcissique.
Mais sans besoin de discours à tout va, il suffit de les voir l'un en face de l'autre pour comprendre cette dynamique. L'innocence et la confiance en soi de Diana, confrontée aux pensées d'autrui, à l'image de modèle ou de menace (et de toutes les nuances au milieu, oui) qu'elle représente pour les autres.

Hum... Je pense que je vais m'arrêter là.

Un second tome très bon graphiquement, toujours plaisant à suivre. Très court, trop court, mais cela est lié au format Terre-Un, je crois.
Une réinvention qui ne saute pas aux yeux, mais qui va à fond dans certaines idées, comme le mode de vie et la sexualité des Amazones à confronter à notre monde et nos différentes cultures. La fin, qui peut questionner pour l'instant mais tisse des pistes à explorer, nous engage dans une direction probablement plus décalée de ce que l'on connaît déjà, elle. On a surtout des thématiques intéressantes, qui prennent plus de temps pour se développer doucement que dans le tome précédent.

Vivement la conclusion, donc.
Après la présentation et l'arrivée, le développement des idées pour, on l'espère, une conclusion qui apportera des différences plus marquantes et notables.
Rien n'est plus beau et pathétique qu'une voiture sur le toit, les roues tournant encore, inertie lancée à perte et extinction. Plénitude du geste qui se perd, dans lequel tout s'achève. Reflet d'un monde où l'on se meut à vide, où l'on n'avance à rien.
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Sasahara
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Re: [UC : DC Deluxe] Wonder Woman : Terre-Un

Message par Sasahara »

Comme toi j'ai bien apprécié ce deuxième tome, avec des réserves.

Le dessin est toujours aussi extraordinaire, sublime même . Certains aspects de l'histoire sont très forts, notamment toute l'intrigue avec le Dr Psycho (moi aussi j'ai "vu" Nick Cave en le lisant!). Surprise plutôt agréable de découvrir Maxwell Lord (qui n'était pas dans le tome 1, que j'ai relu) et qui augure du bon pour la suite (WW va-t-elle à nouveau être obligée de le tuer? Pas exclu vu la propension de Morrison à recycler le passé)

Mais il y a aussi ce personnage de la nazie, Paula Von Gunther (perso de l'âge d'or créé en 1942, mais à l'époque ça se justifie) qui me semble assez déplacé, quand la série se passe plutôt dans un monde contemporain (au vu des avions à réaction de Trevor), et qui est surtout aussi caricaturale et improbable que le personnage (équivalent) de Ingrid Weis dans Tom Strong d'Alan Moore. S'il faut vraiment nous ressortir encore des nazis en 2020, que ça soit avec des personnages crédibles, pour changer ! Je sais que ça se passe sur une Terre parallèle où donc tout est permis, mais quand même...
Modifié en dernier par Sasahara le 14 juil. 2020 19:25, modifié 1 fois.
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Re: [UC : DC Deluxe] Wonder Woman : Terre-Un

Message par Vittorini »

J’espère que le tome 3 (qui devrait être bientôt sollicité, croisons les doigts) permettra justement de réduire les quelques reproches qu’on peut faire à ce second chapitre.
The Zizi Too Fast Squad likes this message
Resendes a écrit : 22 oct. 2021 14:16 Jute 2 secondes
Resendes a écrit : 19 juil. 2023 15:05 Ah oui tu es chaud ! Je t'envie haha
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Re: [UC : DC Deluxe] Wonder Woman : Terre-Un

Message par Hellblazer »

Sasahara a écrit : 14 juil. 2020 13:17 (moi aussi j'ai "vu" Nick Cave en le lisant!)
Hahah, heureux de voir que ce n'est peut-être pas uniquement dans ma tête.

Sinon, je suis d'accord avec toi Vitto. Après, je n'ai pas grand chose à reprocher réellement à ce tome 2 "en tant que tel". Mes reproches vont surtout au fait que l'on sente un peu trop sa fonction de chapitre intermédiaire. Si tu gommes les éléments qui ne servent clairement pas dans cette histoire-ci et ne sont là que pour préparer la suite, ça va, je le trouve plus que correct.

Tout comme Sasahara, j'ai pu tiquer un peu sur Paula von Gunther, qui semble en même temps trop présente et trop secondaire ici. Trop présente pour être insignifiante, trop effacée pour servir à quelque chose au sein de ce récit-là. Même si son traitement me plaît bien. Même en étant "dé-conditionnée" (ou re-conditionnée, question de perspective), elle a du mal à se défaire de ce qu'on lui a inculqué. Mais en même temps, il y a de l'amour, ultra nocif et malsain, mais de l'amour tout de même, dans ses actes. Plutôt bien joué.

Mais sa place dans l'histoire est un peu étrange et mal dosée.

J'en attends donc vraiment plus pour le tome 3, et je pense qu'une bonne partie de mes griefs (légers) contre le tome 2 pourraient disparaître si la fin clos vraiment proprement la trilogie et la change en un tout complet et complémentaire. Vraiment hâte de lire ça.
Rien n'est plus beau et pathétique qu'une voiture sur le toit, les roues tournant encore, inertie lancée à perte et extinction. Plénitude du geste qui se perd, dans lequel tout s'achève. Reflet d'un monde où l'on se meut à vide, où l'on n'avance à rien.
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Resendes
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Re: [UC : DC Deluxe] Wonder Woman : Terre-Un

Message par Resendes »

Wonder Woman : Terre-Un Tome 2
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Comme mes deux comparses du dessus, j'ai globalement très apprécié ce second tome mais j'ai également quelques réserves. Le début m'a semblé assez anecdotique et cela tombe bien parce que c'est justement le point négatif que vous situez "Les Nazi" ! Heureusement par la suite et notamment lorsqu'on retombe dans le présent et lorsque Diana discute avec notre cher Dr Psycho le tome passe la seconde pour nous proposer quelque chose de prenant dans la forme et le rythme et intéréssant dans le fond. Bref après un début poussif j'ai retrouvé la WW Earth One que j'aime et comme le premier tome, Momo propose ici quelque chose de très agréable à lire, très loin de ses propositions habituelles. Le tout est agrémenté des magnifiques dessins de Yanick Paquette que j'aime énormément ! Bref je ne boude pas mon plaisir avec la gamme "Earth One" !
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