[UC : DC Renaissance] Green Arrow Intégrale

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Aric
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Re: [UC : DC Renaissance] Green Arrow

Message par Aric »

Kendar a écrit :Ah, je vois qu'il y a aussi des fans de Old Man Logan du trio Lemire-Sorrentino-Maiolo (quoique qu'on peut aussi ajouter Bendis pour Secret Wars Old Man Logan). J'avoue que moi aussi j'accroche vraiment (mais je ne les lis qu'en vf en kiosques, je n'en suis donc as si loin). :)

Honnêtement, si une version librairie sort, pour ceux qui ne l'auraient pas lu, faut se jeter dessus sans hésiter !
Le kiosque All New Wolverine est solide (je suis fan de OML, AN Wolverine est bon d'après ce que j'entends mais je ne peux pas me prononcer sur les deux nouveaux arrivants, Worst X-Man Ever et X-Men vintage ou je ne sais quoi ^^), c'est vrai! A partir du 2eme arc, la série OML s'envol vraiment et devient beaucoup plus intime. J'en dis pas plus! :)
Boulot. Comics. Dodo.
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Zpard311
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Re: [UC : DC Renaissance] Green Arrow

Message par Zpard311 »

Hello. :greenarrow

Green Arrow Tome 4 lu :
Que c’est bon de retrouver notre archer favoris. Urban à décidé de sauter le run de Kresiberg
et c’est sans doute tant mieux pour beaucoup. En plus il me semble que lui et son acolyte on fait seulement 5 numéros. Donc on ne manque pas grand chose.
Pour ma part j’ai vraiment apprécié. On as pas cette sensation qu’il nous manque un bout. Au vu de la fin du tome 3 et le petit sneak-peek pour nous mettre dans le bain dans le tome 4 les deux se suivent parfaitement.

C'est Benjamin Percy qu'on retrouve au scénario et Patrick Zircher au dessins. Graphiquement le livre nous en met plein vue, les dessins rappels ceux de Sorrentino par certains moment, mais les passage avec du sang sont un plaisir à retrouver en couleur. Le scénario est simple mais efficace. L’auteur nous offre ici deux excellents arcs à mes yeux.

Pour tout avouer je n’étais pas fan de l’idée des drones mais globalement ça reste une très bonne aventure. Le premier arc racontant les oiseaux de nuit nous fait découvrir un Oliver confronté à son entreprise, du moins à l'un de ses partenariat avec un homme plutôt malhonnête. En effet celui-ci a décidé d’utiliser le financement de l'entreprise Queen afin de créer des drôles capable de scanner chaque individu. L’idée était bonne et devait servir les forces de l'ordre mais finalement le but est tout autre. Il souhaite utiliser ses drones afin d’éradiquer tout insecte inutile à la société, pauvre, vieux etc... C’est la que Oliver rentre en scène et entraîne sa sœur avec lui. Quel plaisir d’ailleurs de retrouver Emiko à ses côtés. Ils formes un duos frère sœur vraiment fun et dynamique. L’arc « Oiseaux de nuit » est une très bonne aventure de l’archer vert avec des dessins vraiment très beaux et un scénario très sympa avec beaucoup d’action. Que du bons pour un public qui aime l'action comme moi ;)

Le deuxième arc présent dans ce tome se montre aussi très sympa ! L'histoire est un peu plus sombre à mes yeux. Oliver a récupéré un chien-loup et il en fait son nouvel animal de compagnie. Hors il s'avère que ce loup a une histoire. C'est cette histoire qui va rattraper notre héros, une histoire d'os !

J'ai vraiment adoré. Les dessins sont tout aussi somptueux, il me semble que c'est le même dessinateur de toute façon.. Je trouve ça sympa de découper la série en arc si petit et qu'ils restent tout de même liés entre eux.
En bref, c'est un très bon tome qu'on as là. En plus 17,5€ pour 7 chapitres + un sneak peek je dis oui ! On as un tome 4 de bonne qualité et j'ai passé un très bon moment !
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DarkChap
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Re: [UC : DC Renaissance] Green Arrow

Message par DarkChap »

J'ai récemment fini le run de Lemire sur Green Arrow et si je l'ai apprécié, principalement pour son ambition dans le scénario, son sens de la narration et l'efficacité des dessins, je le trouve quand même très surfait.

Mon principal soucis, c'est qu'une grosse partie du run me semble très, très "inspirée" par leImmortal Iron Fist de Brubaker et Fraction, qui explorait également le conflit centenaire entre 7-8 sociétés tournées autour d'armes légendaires et le lien du protagoniste à ce passé par le biais de sa famille. Vu que l'autre ajout majeur, c'est Emiko, qui est juste une version féminine de Damian Wayne, le moins que l'on puisse dire, c'est que Lemire ne s'est pas trop ennuyé à rechercher de l'originalité.
Je n'en retiens pas non plus une caractérisation particulièrement forte d'Oliver Queen, qui passe le run entier la bouche entrouverte devant tant de "révélations". Je n'explique pas non plus l'introduction de "Outsiders" ou d'un "Richard Dragon" qui n'ont strictement RIEN à voir avec ce qu'ils étaient pré-New 52.
I am the Revelation! The Tiger-Force at the core of things! When you cry out in your dreams, it is Darkseid that you see!
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Zpard311
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Re: [UC : DC Renaissance] Green Arrow

Message par Zpard311 »

Tome 5 lu :

Ce tome est le dernier, il vient conclure la série N52 de l'archer. Je dois dire que la fin est plutôt raide. On as clairement pas de "fin", on dirait la conclusion d'un chapitre.
Cependant, comme pour le précédent tome, on as un air de fantastique présent avec une maladie qui transforme les infectés en sorte de Loup-Garous. Très intéressant car notre héro favoris va se retrouver ainsi.
On as un affrontement final très sympa.

Pour faire bref, les dessins sont très bons et appuie bien le côté fantastique.
Il n'y pas grand chose à rajouter. :/
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batbear
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Re: [UC : DC Renaissance] Green Arrow

Message par batbear »

Avant de lire le rebirth, je tenais à lire le travail de Lemire sur le titre. Faut dire que la partie graphique me faisait de l'oeil et étant un lecteur DC depuis pas si longtemps que ça, les seuls référence que j'ai de Green arrow pré flashpoint sont Identity crisis et Green arrow/Green lantern donc le changement radical de design du personnage ne m'a pas répugné plus que ça.

On suit donc notre cher Oliver Queen en prise avec un nouvel ennemi nommé Komodo qui semble avoir des informations sur son passé et son habilité à l'arc. Autant le dire tout de suite, la mythologie créé tout le long de ce run fut une grosse surprise. J'ai l'image du personnage vachement urbain ( bien plus qu'un Batman d'ailleurs ) donc découvrir tout un pent presque fantastique m'a surpris et pas négativement. L'histoire m'a donc emmené là où je ne m'y attendais pas. Bon il y a quelques défauts et facilités/clichés scénaristes ici et là le PDG qui meurt en passant par la fenêtre après avoir été tiré par un flèche/crochet et Oliver est accusé du crime ? Sérieusement les policiers sont un peu bêtes nan ? Ou le méchant de l'île qui était le père !!!mais je reste globalement conquis par l'histoire malgré un personnage globalement différent de sa précédente incarnation.

Quand aux dessins, ce fut une claque monumental. Le numéro 21 avec tout le trip psychédélique, tout les assauts psychiques du compte Vertigo, la splash page du début du numéro 31 !!!!! Bref j'ai adoré Sorrentino :-P

C'était pas une grande lectures qui me restera à jamais gravé dans la mémoire mais une bonne lecture période new 52. Je passe mon tours sur les derniers tomes new 52 ( je compte investir cette argent dans d'autres bouquins ) Direction la série rebirth et sa partie graphique très différentes mais non dénué de charme ! :greenarrow
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Hellblazer
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Re: [UC : DC Renaissance] Green Arrow

Message par Hellblazer »

Tu peux passer ton tour. Déjà, le tome 3, "Brisé", était très inférieur aux deux premiers, avec un sentiment d'avoir été rushé, je ne sais pas trop pourquoi. Le tome 4 j'ai eu du mal, malgré quelques bons éléments, mais l'écart qualitatif est assez terrible, surtout graphiquement, car même si c'est loin d'être laid, c'est incomparable avec la claque que fut, comme tu le dis si bien, le travail de Sorrentino. Le 5 m'avait un peu plus convaincu, de mémoire, avec des histoires pas forcément dingues, mais empreintes de sous-textes qui n'étaient pas inintéressants. Mais bref, oui, ça reste dispensable.

Maintenant, concernant Rebirth... De mon point de vue, ce n'est pas non plus une franche réussite. J'ai un bon souvenir du tome 1, mais le 2, je suis mitigé. La première moitié ne m'a pas accroché beaucoup, même si la seconde venait agréablement relever le niveau à mon goût. La dimension sociale du personnage revient, ce qui est des plus plaisants, ainsi qu'une sorte de romantisme dépassé qui sied si bien au Robin des Bois de DC. Donc ça c'est tout positif. Maintenant, les histoires ne sont pas forcément d'une originalité folle, d'une consistance solide. Bref. A toi de te faire ton avis, en tous les cas ! ^^
Rien n'est plus beau et pathétique qu'une voiture sur le toit, les roues tournant encore, inertie lancée à perte et extinction. Plénitude du geste qui se perd, dans lequel tout s'achève. Reflet d'un monde où l'on se meut à vide, où l'on n'avance à rien.
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batbear
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Re: [UC : DC Renaissance] Green Arrow

Message par batbear »

J'ai pas eu l'occasion de voir ce downgrad du run car j'ai chopé la version d'eaglemoss en deux tomes et me suis enfilé les deux volumes lors de dimanche dernier ( combiné au numéro zéro year en kiosque avec une représentation de batou au top :joke: ) content de lire que je loupe pas grand chose pour les 2 derniers volumes. Je me fais les deux tomes rebirth ce soir j'espère être agréablement surpris malgré ton messages qui me fait un peu flipper :theflashh
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Hellblazer
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Re: [UC : DC Renaissance] Green Arrow

Message par Hellblazer »

Ah mais ils ne sont pas mauvais, hein. Juste pas dingue. Je trouve que l'on sent l'envie de revenir à "du bon vieux GA", mais ça reste très en surface. Oui, tu as de la critique des riches, des puissants, tout ça, mais c'est très superficiel, c'est enfoncer des portes ouvertes et tirer sur le corbillard, sans grande subtilité ni originalité. Mais ça se lit assez bien. Enfin sauf le début du tome 2 où j'ai eu du mal, un côté WTF étrange, et des revirements parfois usant et trop attendus, ça fait redondant. Mais la fin, la deuxième moitié, même, m'a bien emballé, dans l'arc du Empire Express. Enfin, tu verras bien si tu les lis ^^ Mais il y a de réelles bonnes choses à prendre. Le côté désuet de la drague d'Oliver est vraiment sympa, et sa relation à Dinah est chouette !
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Biggy
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Re: [UC : DC Renaissance] Green Arrow

Message par Biggy »

Tomes #1 à 3 lus.
Green Arrow, ce n’est clairement pas le personnage qui me parle le plus dans l’univers DC. Et pourtant, ce qu’il représente, les causes qu’il défend me parlent plutôt bien. Malheureusement, que je le veuille ou non, il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas une multitude de choses à lire sur le personnage. C’est donc avec plaisir que je me suis lancé dans la lecture de sa série version New52, amputée, en kiosque comme en librairie de ses seize premiers épisodes. Même si on peut lire partout qu’ils ne sont pas excellents, que le travail de Lemire est carrément mieux, il est toujours compliqué de se lancer dans un titre dont on a pas le début. Si je pouvais comprendre la démarche en kiosque, puisque le titre arrivait à ce moment là dans le mensuel, j’espérais vraiment qu’Urban publie ces épisodes dans son format relié.

Oliver Queen est l’héritier d’une fortune colossale qu’il utilise pour financer la croisade de son alter ego : le justicier masqué Green Arrow. Archer d’exception, il est également la terreur des criminels et un membre de la redoutable Ligue de Justice d’Amérique. Mais tout cet univers vole en éclats le jour où l’assassin Komodo s’en prend à ses plus proches alliés et lui révèle les secrets derrière la disparition de son père.
(Contient les épisodes #17 à 24 et 23.1)

Première chose, quel choc en découvrant ce nouveau look pour Oliver ! On dirait un ado pré-pubère sans le moindre charisme. J’ai été assez choqué en tombant sur ce personnage, je ne m’attendais vraiment à cela. Et, au premier regard, je ne suis pas vraiment fan de ce changement radical.

Avant de m’attaquer à l’intrigue, un mot sur les dessins. C’est avec ce titre que j’ai découvert Andrea Sorrentino ! Avec ce titre que j’ai découvert l’un de mes artistes préférés ! Que dire ? C’est un pur régal pour les yeux ! Une grande claque visuelle ! Une mise en page incroyable, et artistique, donnant un rythme de dingue au récit. Des jeux d’ombres et de lumières, des découpes dynamiques et originales. Des mises en lumières sur les moments clés, les actes importants d’une action ou d’une phase de l’intrigue. Ses personnages dégagent une intensité émotionnelle comme j’ai rarement pu le voir. Bref, en un mot, c’est parfait !

Comme je le disais plus haut, nous prenons donc le train en marche, avec le dix-septième épisode et l’arrivée de Jeff Lemire sur le titre. On découvre qu’Oliver Queen a tout perdu, d’un point de vue financier avec un rachat de son entreprise. Cela en partie à cause d’une proche de son défunt père, Emerson, qui était chargé de veiller, justement, à ce que cela ne se produise pas. Oliver débarque donc dans un état de colère assez prononcé. Mais alors qu’Emerson essaie de mettre en lumière les défaillances, les défauts d’Oliver, tout en lui expliquant qu’un héritage plus important qu’une entreprise l’attend, il est terrassé d’une flèche !

Un nouvel ennemi implacable rentre dans la vie d’Oliver et Emerson n’est que le premier de ses proches à subir les coups de ce nouvel ennemi ! Les proches d’Oliver deviennent des cibles pour les flèches de Komodo ! Ce dernier n’hésite à aucun instant pour faire du mal à Oliver. Notre héros, qui ne connaît absolument pas ce nouvel arrivant, découvre que, lui aussi, en a après l’autre héritage dont parlait Emerson.

Avec Komodo, Oliver découvre tout un pan de son père qu’il ne connaît pas ! Il réalise que sa vie ne doit rien au hasard ! Ni son talent pour l’archerie, ni son séjour sur l’île ! Mais Oliver a du mal à réfléchir à tout cela, il doit faire en sorte de ne pas mourir sous les coups de Komodo ! Green Arrow ne peut rien face à son adversaire !

Une autre arrivée est à noter dans ce tome, avec Magus ! Un personnage mystérieux, au look improbable et qui va ouvrir les yeux de Green Arrow, et des lecteurs, sur un monde dont on ne soupçonnait pas l’existence ! Bien entendu, tout comme nous, Oliver a soif d’en apprendre davantage. Il faut dire que, ce que Magus raconte est plus qu’intéressant, alléchant, même si cela met à mal toutes les certitudes de notre héros.

Mais toutes les réponses ne vont pas lui être données comme cela. Oliver doit, de lui-même, chercher des réponses, chercher des indices. C’est ainsi que Magus l’invite, indirectement, à se rendre au Vlatava, un petit pays d’Europe de l’est, où les certitudes de notre héros vont, une fois encore, prendre très cher !…

Bref, Jeff Lemire nous propose un Green Arrow complètement perdu dans une nouvelle « mythologie ». Tout ce en quoi notre héros croyait vole en éclat. Toute sa vie n’est que mensonge et il va vite comprendre qu’il n’est qu’un tout petit grain de sable. Un intrigue géniale servie par des dessins incroyables !
Quel choc pour Oliver en découvrant le monde secret de son père ! Le pauvre n’a pas le temps de reprendre ses esprits, tant les révélations se succèdent. Non seulement son séjour de trois ans sur cette île perdue ne doit rien au hasard, mais voilà que ses proches n’y sont pas inconnu.
Mais ce n’est pas tout, en rencontrant Magus, Oliver découvre un monde dont il ne soupçonnait pas l’existence ! Les Outsiders ! Sept clans, représentés par sept armes, ayant pour mission de veiller à l’équilibre politique et économique du monde. Le père d’Oliver, Emerson et Lacroix (Komodo) ont tout fait pour mettre la main sur la Flèche Verte, l’arme totem du clan de la Flèche !
Et n’oublions pas Emiko, la demi-sœur d’Oliver, que Komodo élève comme sa propre fille dans la haine de la famille Queen !

Oliver Queen sait tout désormais du passé de son père et de la destinée qui lui incombe. Pris dans une guerre entre les différents clans d’Outsiders, il va devoir surmonter sa plus grande crainte : retourner sur l’île qui a bouleversé son existence.
(Contient les épisodes #25 à 31)

Comme toutes les séries de DC, Green Arrow a du faire une petite pause dans son intrigue principale pour nous proposer un épisode faisant écho au Year Zero de Scott Snyder sur Batman.

Jeff Lemire profite de l’occasion pour nous montrer le retour d’Oliver dans le vrai monde et son départ immédiat pour Gotham en apprenant que sa mère n’y est pas en sécurité au vue des récents événements s’y déroulant. L’occasion d’assister à de jolies retrouvailles et à la première rencontre d’Oliver et Diggle.

Cette petite plongée dans le passé va être le point de départ de nombreux souvenirs, sous forme de flashback pour Oliver. On se retrouve, dès lors, avec une narration qui fait toujours un peu plus penser à la série télé Arrow. Ce qui est plutôt sympa. D’autant que les souvenirs que nous raconte Jeff Lemire sont assez violents et nous montrent clairement par quoi Oliver est passé pendant trois ans. La faim, la peur, la torture ! Tout cela ne donnera que plus de poids au twist en milieu de tome.

Mais revenons à l’intrigue, Oliver ne s’attendait sans doute pas à se retrouvé avec un tel poids sur les épaules. Une grande partie des Outsiders ont décidé de suivre Golgotha , chef du clan de la Lance, et ont quitté leur rôle d’observateurs, pour devenir des acteurs, néfastes, du monde.

Pour se faire, il doit retrouver la Flèche Verte, le totem du clan de la Flèche, afin qu’il puisse en prendre le contrôle et ainsi se dresser aux Outsiders, avec les Outsiders renégats à ses côtés ! Pour se faire, il doit retourner sur l’île maudite où il a vécu l’enfer pendant trois ans !

Une fois sur place, il va comprendre que cette île peut encore le surprendre ! Encore lui révéler des surprises ! Et lorsque son passé lui revient en plein visage, faisant écho, immédiatement, à toutes les horreurs qu’il a vécu sur place, Oliver part en vrille, part dans une rage folle ! Il n’en faut pas plus pour que Green Arrow décide à agir seul, face aux Outsiders !

Mais le fougueux justicier ne présume-t-il pas de sa forces et de ses talents ? Les Outsiders ne sont pas des ennemis à prendre à la légère, bien au contraire. Cependant, en son sein, la cohésion ne semble pas aussi sûre et certaine qu’il n’y paraît… Un certain Komodo pourrait venir mettre un grain de sable qui enraye toute la machine… Un duel terrible se prépare entre les deux archers !…

Graphiquement, la claque visuelle est toujours aussi énorme et incroyable. Il n’y a rien d’autre à dire. Andrea Sorrentino propose un travail sans faute, parfait, original, artistique et tellement bien foutu. L’histoire est incroyable, mais je pense que rien la partie graphique pourrait justifier l’achat de cette série.

Bref, une intrigue de dingue ! Une tension insoutenable ! Et tout cela s’emballe et nous oppresse encore davantage avec le twist incroyable, impensable, inimaginable que nous propose Jeff Lemire ! L’idée des Outsiders est du pur génie, n’ayant pas peur des mots, cette histoire de clan c’est une brillante idée qui fait totalement mouche chez moi. Deux tomes et une intrigue auront suffit à me faire totalement adhérer à ce titre et ce personnage.
Il n’y a pas à dire, le run de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino est juste incroyable. Le scénariste effectue un travail de modernisation du personnage, à l’image de ce que l’on peut voir dans la série d’Arrow, d’absolument génial. Que ce soit les Outsiders et tout le folklore passionnant qui va avec, Emiko sa demie-sœur, ou simplement l’évolution du personnage, tout est absolument parfait. Malheureusement, avec ce troisième tome, ce run prend fin. Mais avant cela, Oliver doit affronter le troisième, et dernier, dragon prophétisé par Magus !…

Après un combat éprouvant contre les Outsiders, qui lui révéla le secret des origines, Oliver Queen revient à Seattle pour découvrir sa cité assiégée par les gangs et les super-vilains que mène l’implacable Richard Dragon. Diggle, Fyff et Naomi seront-ils de taille à l’épauler face à ce défi en apparence insurmontable ? Ou bien Green Arrow va-t-il cette fois-ci rencontrer son maître et s’avouer vaincu ?
(Contient les épisodes #32 à 34, Green Arrow : Futures End #1 et Secret Origins #4)

Lorsque Komodo est rentré, violemment, dans sa vie, Oliver Queen ne s’attendait sans doute pas à ce que sa vie vole en éclats ! S’il est toujours le héros à la capuche verte, c’est tout son passé, toutes les fondations sur lesquelles il a construit son présent qui s’écroulent. Les Outsiders, un groupuscule secret dirigeant, guidant le monde dans l’ombre, l’existence d’une demie-sœur élevée par le meurtrier de son père, son père qui est toujours vivant et n’a daigner venir au chevet de sa femme pour le bien de sa « quête », et surtout le fait que son arrivée sur l’île n’a rien à voir avec le destin !

Pire ! Il comprend que c’est son propre père qui l’a torturé pendant des mois, des années sur cette maudite île, soi-disant pour lui permettre de devenir le jeune homme qu’il est aujourd’hui ! La pilule ne passe pas du tout. Et s’il fait en sorte de stopper les Outsiders, il refuse catégoriquement de les rejoindre, en tant que chef du Clan de la Flèche, et ce malgré le sacrifice de son père !

Tournant le dos à tout cela, il rentre à Seattle, sans se douter une seule seconde que la situation, là-bas, est proche du chaos ! Un petit nouveau, Richard Dragon a détruit, à lui seul, les trois principaux gangs de Seattle. Entouré de criminels, comme le Comte Vertigo, il fait en sorte que la ville sombre dans le chaos, le feu et les flammes. Diggle, a bien tenté d’arranger les choses, en demandant notamment l’aide de Fyff et Naomi, mais il est lui aussi tombé face à Richard Dragon et se retrouve prisonnier.

Sacré choc pour Oliver, mais il n’a pas le temps d’assimiler toutes les informations qu’il est déjà attaqué par les super-criminels de Dragon ! Brick, Red Dart ou encore Killer Moth. Si ces vilains sont de troisième zone, comme le dit Oliver, ensemble, ils peuvent faire des dégâts.

On ne s’en rend peut-être pas compte comme cela, tant l’intrigue des Outsiders a été marquante, mais avec Richard Dragon, Oliver se retrouve fasse à un ennemi redoutable. (Bon ça, et le fait que cette intrigue ne dure que trois épisodes, nous soyons pas idiot, cela joue beaucoup.)

Le combat va être d’une rare violence, sanglant, d’une grande intensité. Pour s’en sortir, pour sauver Seattle, Oliver va devoir aller puiser au plus profond de lui-même, au péril de sa vie !…

Un mot rapide sur les deux autres épisodes composant ce troisième tome. Un énième épisode de Secret Origins. J’en viens à me dire que ces épisodes doivent faire office de bouche-trou tant ils ne servent à rien d’autre ! On y apprend rien !
Et le tome se termine avec un épisode lié à Futures End. Un excellent épisode pour peu que l’on, que l’on est suivi cette sympathique saga. On y fait un bond dans le temps de cinq ans et on se retrouve avec un Oliver Queen qui a parfaitement évolué par rapport au run de Jeff Lemire. Un Green Arrow qui fait envie et en met plein la vue. A croire que la vision de Jeff Lemire du personnage est vraiment dans le juste. Un super-héros humain et sur fond social !

C‘est cela qui fait de Green Arrow un super-héros totalement à part dans l’univers des comics.

Graphiquement, je n’ai rien à rajouter par rapport aux deux précédents tomes. Andrea Sorrentino est tout simplement, tout bonnement une artiste unique, incroyable, précieux. C’est de l’art du début à la fin !

Bref, bien que trop court, ce dernier arc clôture de façon magistrale le formidable run de Jeff Lemire. Sa vision du personnage est la bonne, ses intrigues sont dans le juste tout en étant géniales. Ce fut trois tomes de pur plaisir. Trois tomes qui m’auront appris à apprécier ce personnage.
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Biggy
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Re: [UC : DC Renaissance] Green Arrow

Message par Biggy »

Tomes #4 et 5 lus.
Ce quatrième tome est un véritable nouveau point de départ pour Green Arrow. Aux alentours des épisodes #40, toutes les séries, toujours existants depuis les débuts des New 52 se voyaient entamer de nouvelles directions narratives et artistiques. Et c’est le premier tome sans Jeff Lemire et Andrea Sorrentino, qui avaient accompli un run mémorable sur le personnage. Retour à Seattle pour notre héros qui va se voir confronter à des menaces plus terre-à-terre mais non moins dangereuses !

De retour à Seattle, Oliver Queen doit éduquer au combat contre le crime sa sœur cachée, Emiko. Mais de nouvelles menaces surnaturelles pèsent sur la ville et les autorités se décident à employer les grands moyens : des drones d’assaut implacables !
(Contient les épisodes #41 à 47)

Les Outsiders et Richard Dragon sont loin derrière Oliver maintenant ! Notre héros a même décidé de faire un break et de s’en aller là où la route le mène, tout seul, sur sa moto. Ce n’est pas pour autant que les ennuis l’ont abandonné. Mais il est temps de rentrer maintenant, de retrouver Emiko qu’il a laissé seule pour défendre Seattle, et réarmer son arc !

Difficile de passer du rôle de chef d’un clan ancestral œuvrant dans l’ombre du monde, à son bon déroulement, à celui de grand frère. Surtout quand ce rôle est aussi inédit que surprenant. Mais Emiko est là et Oliver est bien décidé à faire le maximum pour effacer des années de sévices mentaux de Komodo !

Cela passe par une scolarité normale, histoire de permettre à la jeune fille de remettre les pieds sur terre. Mais Oliver sait parfaitement qu’il ne peut empêcher la jeune fille de se défouler, d’agir, et c’est naturellement qu’il l’a prend sous son aile pour la former à devenir une justicière en sa compagnie !


C’est à ce moment là que des événements bizarres se produisent à Seattle, des meurtres d’une rare violence ! Le nombre de victime ne cessent d’augmenter ! Et alors qu’Oliver tente de soigner un chien loup qu’il a sauvé d’un combat de chiens, la police s’arme de drones d’un genre nouveau, des Panopticon ! Ces robots sont capables de scanner les expressions faciales, la posture, les vêtements, la façon de parler, la localisation géographique, j’en passe et des meilleurs pour quantifier la probabilité d’intention criminelle ! Oui ! Oui, c’est du grand n’importe quoi et c’est très dangereux.

Et il suffit qu’une gamine vivant dans la rue, vole un hamburger sur la terrasse d’un restaurant pour que l’un de ces Panopticon ne l’interpelle et ne lui arrache le bras ! Green Arrow ne tarde pas à vouloir arrêter cette aberration, mais quelle claque lorsqu’il réalise que Panopticon est financé en grande partie par Queen Industries !

Dans la seconde partie du tome, une seconde intrigue nous est proposée. Oliver qui tente, tant bien que mal, d’avoir une vie sociale, voire amoureuse, découvre les origines de George, son gigantesque chien-loup. Des origines violentes et presque mystiques. Quelques instants plus tard, décontenancé par ce qu’il vient d’apprendre, il est attaqué par des hommes arborant un visage de mort !

Malgré l’intervention de la mystérieuse Tarentula, George est enlevé, et Oliver apprend que cet étrange cartel mexicain en a après les os de son chien ! C’est ainsi qu’Oliver, accompagné de Tarentula, part pour le Mexique, en pleine Fête des Morts pour une intrigue emprunte de mysticisme et de magie ! Un monde totalement inconnu pour notre héros…

Deux aventures bien différentes pour notre héros. Benjamin Percy s’attaque à Green Arrow en nous proposant deux courtes intrigues, sans lien l’une à l’autre. Deux intrigues bien différentes, mais qui ont un point en commun, leur peu d’intérêt. Que ce soit cette errance personnelle ayant laissé apparaître les Panopticon ou cette aventure mystique au Mexique, il faut bien reconnaître qu’il n’y a rien de bien fantastique dans tout cela. C’est même assez moyen. La chute est rude après les épisodes de Jeff Lemire…

Graphiquement, c’est un peu la même chute. Si les dessins de Patrick Zircher sont top, on est très loin de ce que pouvait proposer Andrea Sorrentino. C’est plus sombre, moins vivant, sans doute plus raccord avec le faux rythme que Benjamin Percy donne à ses intrigues. Moins bien mais joli donc. Mais Fabrizio Fiorentino et Federico Dallocchio, on est pas loin de se dire que DC a abandonné le titre pour préparer le Rebirth…

Bref, même si cela se laisse lire, ce quatrième tome de Green Arrow est une sacré déception. Tant au niveau des intrigues que des dessins… La transition fait mal, clairement. Et en pensant au dernier tome je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’il s’est passé sur des titres comme Grayson où scénaristes et dessinateurs de talents ont abandonnés le navire nous laissant avec des derniers épisodes catastrophiques...
Le précédent tome de Green Arrow a été une grosse déception ! La nouvelle équipe artistique n’a pas su imposer un nouveau souffle au titre. On s’est donc retrouvé avec deux intrigues plus que moyennes, des dessins en chute libre tout au long du tome. De quoi craindre le pire pour l’ultime tome de la série. Des erreurs de dirigeant d’entreprise, une virée mystique au Mexique avec une nouvelle alliée, Tarentula, et un chien, un gros chien (la seule chose à retenir du précédent tome), George !

Un virus se déclenche à Seattle : lorsque Oliver Queen se trouve infecté, il débute un périple à travers le monde pour en trouver le remède. Mais sur sa route, il va devoir affronter le mercenaire ultime : Deathstroke !
(Contient les épisodes #48 à 52 et annual #1)

Une nouvelle maladie frappe les États-Unis, dont la ville de Seattle ! Le Lukos ! Enfin une très ancienne maladie, datant, sans doute, du VIIème siècle ! A cette époque, en Scandinavie, on mangeait le cerveau et le cœur du loup, pour avoir sa force. L’infection a alors muté chez l’homme, une maladie déclenchant une colère, une faim et impulsivité bestiales ! Les Vikings infectés étaient appelés Wargs. Plus on survivait, plus on mutait et plus le changement était important. Le chrétienté est arrivée par là, et les Wargs ont été exterminé au nom de la religion !

De nos jours, de nouveaux cas se sont déclarés aux États-Unis. Le gouvernement n’a pas cherché à comprendre et ni une ni deux les infectés, l’acceptant, ont été emmené dans des camps pour y recevoir un traitement, le Lukonex, mettant les effets déformants et ceux invisibles en sommeil ! Mais certains ont refusé le traitement, se sont rassemblés et livrent un combat acharné contre les Patriotes, sorte de groupuscule entre le Ku Klux Klan et les nazis, qui ont décidé de tabasser tous les infectés suivants le traitement. Ils les considèrent comme des créatures ne méritant pas de vivre, insultant leur mode de vie et dieu… Tiens, on y retombe toujours…

Peu à peu, les affrontements entre Patriotes et Wargs deviennent de plus en plus violents ! Mettent en péril les civils. Green Arrow décide de s’interposer, mais dans le feu de l’action, il se fait mordre !

Oliver s’isole alors dans un chalet perdu dans la neige et découvre peu à peu les transformations provoquées par le Lukos. Il les découvre et les apprécie !! Ses sens se développent de façon incroyable, ses capacités physiques explosent. Plus il change et plus Oliver trouve ces transformations grisantes et bienvenues. Mais une rage de plus en plus violente et incontrôlable grandissent en lui, et bientôt il n’arrive plus à contrôler la bête en lui ! Heureusement, Emiko est là pour empêcher le drame !

Soigné par Lukonex, Oliver comprend qu’il ne peut rester ainsi, malgré le bien que cela procure. De plus, il voit et ressent l’inquiétude de sa sœur, qui n’a pas envie de perdre, à nouveau, quelqu’un. Et puis la situation entre Patriotes et Wargs dégénère complètement, c’est un véritable chaos qui sévit en ville.

Oliver et Emiko partent alors à la recherche d’un docteur miracle en Afrique, capable de repousser n’importe quelle maladie. Malheureusement, l’homme est également pisté par Deathstroke ! Pas sûr, que même en Warg, notre archer soi en mesure de prendre le dessus sur le mercenaire !

Je dois bien avoué que je ne suis pas du tout rentré dans cette intrigue. Je l’ai trouvé complètement farfelue. Pourtant il m’est souvent arrivé de lire des choses plus improbables, mais je ne sais pas, je trouve que cette histoire de Lukos et de Wargs, ne colle pas du tout avec le titre et le personnage. Difficile de rentrer dedans, l’intérêt qui ne démarre jamais et la fin n’est pas probante. Au final, grosse déception que ce dernier tome, grosse déception que ce run de Benjamin Percy ! Dommage, parce qu’après l’excellent run de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino, la série se termine et laisse une mauvaise impression.

Graphiquement, le duo Patrick Zircher et Szymon Kudranski fonctionne à merveille. Le style des deux dessinateurs, très sombre, colle parfaitement à la violence de cette intrigue. C’est cependant très, trop, souvent sombre. Et l’un comme l’autre ne parviennent pas à donner du mouvement dans leurs dessins.

Bref, une dernière intrigue sur fond de loup-garou qui ne m’a pas du tout intéressé. Green Arrow a perdu de sa superbe avec Benjamin Percy. J’ai l’impression que le scénariste n’a pas compris ce que représentait Green Arrow, et forcément les intrigues proposées le fond ressentir en ne collant pas avec le personnage, sans enjeu et sur un faux rythme. Espérons que la version Rebirth d’Oliver Queen vivent des aventures plus palpitantes que les dernières proposées.
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