Je ne me suis jamais autant emmerdé en lisant un tome de
Hellblazer. Ce deuxième volume de la période Jamie Delano m'a été assez pénible.
La première histoire est déjà assez compliquée à comprendre (en tout cas sur une première lecture), mais alors "l'Horreuriste", c'était quelque chose. À un moment j'ai pensé à Guethenoc de Kaamelott parce que je me suis dit "là on comprend ni c'qu'y dit, ni c'qu'y fait... c'est rare."
Mais concernant l'histoire principale (en neuf chapitres), c'était vraiment pas génial. Je pense que c'est parce qu'en fait Constantine y est en mode "pause". Déjà dans la première partie, il l'est de manière totalement assumée (c'est un peu une version comic de "Mangez-moi" de Billy Ze Kick), mais dans la seconde aussi, alors que c'est normalement la partie du retour de bâton, de la contre-attaque. Mais Johnny reste sur la touche, et il n'a jamais grand-chose à faire, à part monologuer, monologuer et encore, de temps en temps, quand le temps le permet bien sûr, monologuer. Et avoir droit à ça sur neuf chapitres, c'est vraiment usant. Il n'a presque aucun impact sur le récit, il est là, c'est bien, s'il est pas là, c'est presque pareil.
Dommage, parce que l'idée de Constantine devenu totalement insensible et déconnecté du monde à force de combattre ses horreurs était un très bon début.
Les deux dernières histoires sont en revanche bien plus intéressantes, dans une veine plus classique, en particulier la dernière, très glauque, meilleur chapitre de ce recueil.